Ennaissant sous cette vibration 9, vous avez choisi de connaĂźtre l'expĂ©rience de l'idĂ©al, des nobles causes, de la sensibilitĂ© et des grands horizons. C'est un destin d'une trĂšs grande Ă©tendue avec un horizon universel. Vos Obstacles Soyez prudent pour ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ© sur des chemins ambigus ou illusoires. Maintenez l
Je suis nĂ© sous une Ă©toile filante - voix de basse ModĂ©rateur administrateur technique Olivier Trombone administrateur-fondateur Messages 3816 Inscription 13 fĂ©vr. 2014, 2014 Localisation LA CALMETTE Gard Contact Je suis nĂ© sous une Ă©toile filante - voix de basse Bonsoir, Aujourd'hui, je me suis essayĂ© Ă taper dans les mĂ©ga graves avec ma voix. Bien entendu, j'ai la chance d'avoir une voix de basse, ça aide. Cependant, je peux monter aussi trĂšs haut et je fais souvent les choeurs de femme en variĂ©tĂ©. On va dire que c'est de la chance. La chanson en anglais s'intitule i was born under a wandering star et bien entendu en français, je suis nĂ© sous une Ă©toile filante. Elle fut jadis chantĂ©e par Gilles Marchal, dans les annĂ©es 70. Merci Ă tous les gens qui Ă©couteront ça. Bonne soirĂ©e. Olivier Genos - Trombone complet Antoine Courtois - Trompette verte Micros Shure SM58 - Rode NT1-A - Marantz Pro MPM-1000 Enregistreur Zoom Livetrak L-12 - DAW Cakewalk Ma chaine Youtube avec des dizaines de tutos Chris33 Administrateur technique Messages 5926 Inscription 27 sept. 2014, 0854 Localisation MĂ©rignac Je suis nĂ© sous une Ă©toile filante - voix de basse Message non lu 08 mars 2020, 2040 Mince alors, je pensais ĂȘtre "Basse" Ne serais-je que Baryton ? De Sol2 Ă Sol4 Damned Dans ma chorale tu serais Basse2 Christian Genos + PSR-S670+ SM58 Sono Dave 8 Roadie - HK nano 300 Personnaliser son avatar -> Tuto Lister son matĂ©riel dans sa signature -> Tuto Partager et masquer pdf aux non-membres -> Tuto Jacky67 Je poste, souvent Messages 252 Inscription 13 aoĂ»t 2015, 1116 Localisation 67270 Wickersheim Je suis nĂ© sous une Ă©toile filante - voix de basse Message non lu 09 mars 2020, 1130 Super, La voix est bien placĂ©e et Ă©tonnant en grave. Bravo Ketron SD1 ,Tyros5 , Studiologic SL88 Studio,Yamaha MGP32X,Tascam DP-32 SD Yamaha HS 5 ,Yamaha HS NT1-A. Batterie Millenium MPS-750 E-Drum Mesh Set JerCaz administrateur des forums Messages 3269 Inscription 08 aoĂ»t 2017, 1238 Localisation Bapaume - Pas de Calais 62 p Message non lu 09 mars 2020, 1622 Ăa c'est de la basse Voix super bien placĂ©e tout comme il faut... J'aime !Olivier de Fons a Ă©crit â08 mars 2020, 1838 je fais souvent les choeurs de femme en variĂ©tĂ©. AprĂšs avoir Ă©coutĂ© "I was born under a wandering star", j'ai hĂąte de t'entendre faire les choeurs de femme en variĂ©tĂ© Claviers Yamaha Tyros 5/76 - Korg Pa1000 - Alesis Vortex Wireless 2 Interface Audio Steinberg UR242 Mixage Behringer XENYX X2442USB MAO Cubase 10 Changer son avatar ICI Personnaliser sa signature ICI Se localiser sur la carte des membres LĂ Chris33 Administrateur technique Messages 5926 Inscription 27 sept. 2014, 0854 Localisation MĂ©rignac Je suis nĂ© sous une Ă©toile filante - voix de basse Message non lu 09 mars 2020, 1639 JerCaz a Ă©crit â09 mars 2020, 1622j'ai hĂąte de t'entendre faire les choeurs de femme en variĂ©tĂ© AMHA A Mon Humble Avis c'est un fils cachĂ© d'Yvan Rebroff Christian Genos + PSR-S670+ SM58 Sono Dave 8 Roadie - HK nano 300 Personnaliser son avatar -> Tuto Lister son matĂ©riel dans sa signature -> Tuto Partager et masquer pdf aux non-membres -> Tuto Revenir Ă Vos compositions, chansons, vidĂ©os etc... » Aller PrĂ©sentation des membres - Aide et tutoriels pour l'utilisation du forum âł Comment utiliser ce forum tutoriels âł Forum de prĂ©sentation des membres inscrits Arrangeurs Yamaha âł Genos âł Genos-Tutos & Astuces âł Genos-Discussions & questions diverses âł Tyros tous âł Tyros-Tutos & Astuces âł Tyros-Discussions & questions diverses âł PSR tous âł Autres claviers Yamaha Workstation Claviers toutes marques âł Claviers autres marques Parlons technique - Musicale , MAO , Logiciel, MatĂ©riel âł Votre espace Mao âł Logiciels Software , VST etc... âł tutoriels MAO DAW et tyros/PSR/Genos âł cartes sons ,expandeurs etc.... âł partenariat Espace dĂ©tente ... âł La taverne "Tyros & Friends" âł Comment c'est chez vous? âł Achat-vente d'instruments de musique âł Vous ĂȘtes un orchestre, un chanteur, une chanteuse, un groupe... âł MatĂ©riel - Musique, autres..... Styles, Voices, Rgt, Midifiles, Partitions, Programmes etc. âł Les fichiers styles âł Les fichiers voices âł Les fichiers Rgt. âł Les midifiles âł Partitions, grilles d'accords, lyrics âł Musique d'accompagnement Playlist des membres , Vos rĂ©alisations , partage de mĂ©thode de jeu au clavier âł Vos compositions, chansons, vidĂ©os etc... âł Votre playlist personnelle âł Partage de vos mĂ©thodes d'interprĂ©tation d'une musique
AstreconsidĂ©rĂ© comme ayant une relation avec la destinĂ©e dâune personne ou dâun pays. Ătre nĂ© sous une bonne, une heureuse, une mauvaise Ă©toile. Avoir confiance, avoir foi dans son Ă©toile. Lire dans les Ă©toiles, Ă©tablir un horoscope, prĂ©dire un Ă©vĂšnement. Expr. Son Ă©toile pĂąlit, la chance lâabandonne, il perd de son prestige.
La disparition d'Aaron Swartz en janvier 2013 a laissĂ© orpheline la communautĂ© numĂ©rique. De Boston Ă New York, retour sur le parcours d'un homme qui voulait propager le savoir. Cet article est la version longue de l'article paru dans âTĂ©lĂ©ramaâ le 3 avril 2013. Le document de police indique quâil Ă©tait 14 heures et 11 minutes lorsque le policier a plaquĂ© le fuyard contre le trottoir, et quâAaron Swartz, pour le principe, a refusĂ© de confirmer son identitĂ© â mais quâune clĂ© USB portant ses initiales lâa trahi. Pure formalitĂ©, puisque tout le monde Ă Cambridge connaissait au moins de vue le garçon de 25 ans, programmeur informatique de renom et star de lâactivisme des temps numĂ©riques, de moins en moins Ă©tudiant malgrĂ© son immuable look baskets et sweatshirt Ă capuche et de plus en plus figure publique, rĂ©guliĂšrement interviewĂ© dans les quotidiens nationaux et Ă la tĂ©lĂ©vision. L'entrĂ©e historique du MIT. © Emmanuel Tellier. Une heure plus tĂŽt, le jeune homme aux longs cheveux noirs avait discrĂštement quittĂ© le bĂątiment 16 du MIT. Dans un placard informatique situĂ© au sous-sol un local non verrouillĂ©, la prĂ©cision est dâimportance, il Ă©tait allĂ© rĂ©cupĂ©rer un ordinateur portable â un petit Acer » de type netbook â et un disque dur dĂ©posĂ©s lĂ un mois plus tĂŽt, cachĂ©s derriĂšre une grosse boĂźte en carton. ReliĂ© Ă un serveur de lâuniversitĂ©, lâordinateur avait entre temps aspirĂ© » des millions de pages de documents scientifiques â tirĂ©s de la base de donnĂ©es universitaires JSTOR. Aaron, le Robin des bois numĂ©rique Objectif de Swartz rendre ces documents acadĂ©miques accessibles Ă tous, gratuitement. Pas vraiment un acte de hacking classique, plutĂŽt une façon pour ce Robin des bois numĂ©rique dâaller se servir Ă la source » en prĂ©levant une Ă©norme quantitĂ© de data par ailleurs accessible gratuitement via Internet â mais seulement par paquets de dix pages Ă la fois â pour les Ă©tudiants du Massachusetts Institute of Technology et leurs camarades dâHarvard. Image d'une camĂ©ra de surveillance. Aaron Swartz rĂ©cupĂšre en catimini des donnĂ©es dans les locaux du MIT, en janvier 2011. © US Deparment of Justice. Ce que Swartz ignorait, câest que le placard informatique en question Ă©tait sous surveillance une webcam dĂ©posĂ©e lĂ cinq heures auparavant par un agent du FBI assistĂ© des services de sĂ©curitĂ© du MIT attendait que lâauteur du larcin informatique vienne rĂ©cupĂ©rer son butin. Un peu plus tard, lâenquĂȘteur du FBI en question, un dĂ©nommĂ© Michael Pickett, serait dâailleurs prĂ©sent sur le lieu de lâarrestation, sur Lee Street, aux cĂŽtĂ©s de lâagent Albert Pierce. Pas question pour lui de manquer le spectacle tant attendu de ce poisson enfin ferrĂ©, trahi par la camĂ©ra puis rattrapĂ© en pleine rue. Swartz, informaticien-militant un peu trop exaltĂ© au goĂ»t des services secrets, allait enfin devoir sâexpliquer sur ces Ă©tranges agissements, et cette manie de rendre accessibles Ă tous des donnĂ©es thĂ©oriquement rĂ©servĂ©es Ă certaines catĂ©gories de publics. On connaĂźt la suite, dramatique. En ce printemps 2013, Aaron Swartz, mis en examen pour treize chefs dâaccusation dont fraude informatique et effraction sâapprĂȘtait Ă affronter une cour de justice fĂ©dĂ©rale Ă Boston. Face Ă lui, le procureur Carmen Ortiz, bien dĂ©cidĂ©e Ă obtenir sa condamnation. Peine maximale encourue trente-cinq ans de prison. MĂȘme si aucune porte nâavait Ă©tĂ© forcĂ©e. MĂȘme si Swartz avait rendu lâordinateur et son contenu, et prĂ©sentĂ© des excuses pour son tour de passe-passe informatique. MĂȘme sâil avait expliquĂ© nâavoir jamais voulu faire commerce des millions de documents aspirĂ©s », mais seulement les mettre Ă disposition du plus grand nombre. MĂȘme si JSTOR lâorganisme gĂ©rant la base de donnĂ©es avait du coup retirĂ© sa plainte. A lâinverse des services de sĂ©curitĂ© du MIT, qui eux, lâauront maintenue jusquâau bout. Photo d'Aaron Swartz, prise par les services de police aprĂšs son arrestation. Le procĂšs devait dĂ©marrer entre mars et avril. Sauf quâil nâaura jamais lieu le 11 janvier 2013, Aaron Swartz sâest donnĂ© la mort, Ă New York. Sa petite amie lâa retrouvĂ© pendu dans lâappartement de Brooklyn quâils partageaient depuis quelques mois. Nous quittons la paisible Lee Street pour revenir vers lâagitation de Massachusets Avenue, lâartĂšre qui fait le lien entre les deux campus, avec ses nombreux cafĂ©s et ses librairies universitaires. Nous prenons vers la droite pour rejoindre Harvard, la prestigieuse sĆur aĂźnĂ©e du MIT, avec ses splendides bĂątiments bicentenaires dâinspiration britannique et ses arbres majestueux. Ces derniĂšres annĂ©es, Swartz aimait y papillonner auprĂšs de spĂ©cialistes de questions liĂ©es au droit et aux sciences humaines. Il sâĂ©tait notamment inscrit au Berkman Center â un centre de recherche dĂ©diĂ© Ă lâinfluence dâInternet sur les questions de sociĂ©tĂ© â et suivait des cours au Safra Center for Ethics. Son sujet de prĂ©dilection la lutte contre la corruption dans les grandes dĂ©mocraties. Sa famille virtuelle David Weinberger connaissait Aaron Swartz depuis douze ans. Cet enseignant et spĂ©cialiste du Web nous reçoit dans son bureau de la Harvard Law School. A 63 ans, il dirige le service innovations » de la bibliothĂšque de lâĂ©cole de Droit sans doute la plus riche et prestigieuse au monde et planche sur le passage de cette Ă©norme institution Ă lâĂšre digitale. Un sujet dont Swartz, passionnĂ© par tout ce qui touchait aux livres et Ă leur mise Ă disposition du plus grand nombre via le numĂ©rique, aimait souvent parler avec lui. Je fais partie de cette gĂ©nĂ©ration de pionniers dâInternet â des gens de 55 Ă 70 ans â avec qui Aaron a trĂšs vite sympathisĂ©. Sur les deux campus de Cambridge, nous sommes une dizaine dâanciens Ă lâavoir rencontrĂ© lorsquâil Ă©tait tout jeune et Ă avoir Ă©tĂ© sidĂ©rĂ©s par sa maturitĂ©, son niveau de connaissance dĂ©jĂ incroyable, la prĂ©cision de ses questionnements. Nous sommes rapidement devenus sa famille virtuelle, ses pairs, pleins de bienveillance et dâespoirs Ă son sujet. » Aaron Swartz au Comdex, en 2002, Ă Las Vegas. © DR. DĂšs 14 ans, Aaron Swartz, repĂ©rĂ© par les organisateurs dâun prix en ligne, le ArsDigitaPrize, est rĂ©guliĂšrement invitĂ© dans des conventions, des salons informatiques, des dĂ©bats. Câest Ă Washington DC que je lâai entendu la premiĂšre fois », raconte Weinberger. Ses parents lâavaient accompagnĂ© depuis Chicago, oĂč Aaron a grandi. » Son pĂšre dirige une entreprise de logiciels, sa mĂšre sâoccupe de lâadolescent et ses deux jeunes frĂšres. Ce jour-lĂ , il participait Ă un panel de haut niveau sur la dĂ©mocratie et Internet, et ses prises de parole Ă©taient extrĂȘmement pertinentes. Inutile de vous dire que mĂȘme sâil Ă©tait le plus jeune intervenant et que sa voix nâavait pas encore complĂštement muĂ©, tout le monde buvait ses paroles⊠Il ne fallait pas ĂȘtre devin pour sentir quâil irait loin. » AprĂšs le dĂ©bat, Weinberger et Swartz passeront lâaprĂšs-midi ensemble, Ă parler comme deux personnes dâune mĂȘme communautĂ© dâesprit, sans distinction visible dâĂąge. Intellectuellement, câĂ©tait dĂ©jĂ un adulte. » âIl Ă©tait trĂšs Ă lâaise avec les adultes, conversait trĂšs facilement, et affichait dĂ©jĂ pas mal dâhumour.â Doc Searls, journaliste Un autre de ces pairs, Doc Searls, lui aussi pionnier dâInternet et journaliste longtemps Ă©tabli Ă Harvard, au Berkman Center, a connu le jeune garçon Ă peu prĂšs Ă la mĂȘme Ă©poque, dans une convention, Ă Las Vegas, oĂč nous participions Ă la mĂȘme table ronde. CâĂ©tait un petit gars dâĂ peine 1 mĂštre 50, avec un sac Ă dos et un sandwich prĂ©parĂ© par sa maman. Il Ă©tait trĂšs Ă lâaise avec les adultes, conversait trĂšs facilement, et affichait dĂ©jĂ pas mal dâhumour il trimballait un vieux Mac portable dans un sale Ă©tat, lâĂ©cran Ă©tait fĂȘlĂ© et nâavait quasiment plus aucune luminositĂ©, lui seul arrivait Ă y voir quelque chose ! Aaron disait que câĂ©tait une âfonctionnalitĂ© de sĂ©curitĂ© complĂ©mentaireâ, lâassurance quâil ne serait espionnĂ© par personne. » Câest Larry Lessig, grand spĂ©cialiste de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et professeur Ă©mĂ©rite Ă la Harvard Law School, qui a prĂ©sentĂ© le jeune prodige Ă son ami Doc Searls. Le juriste avait rencontrĂ© Aaron au MIT alors que lâado passait trois mois au sein du W3C le World Wide Web Consortium, lâentitĂ© dirigĂ©e par le transfuge anglais Tim Berners-Lee considĂ©rĂ© comme lâinventeur du Web. Pour un gamin prĂ©coce, passionnĂ© par lâinformatique et les enjeux dĂ©mocratiques de sa propagation, difficile dâimaginer meilleure entrĂ©e dans le monde travailler avec les Ă©quipes dâingĂ©nieurs du visionnaire Berners-Lee, puis, le soir venu, passer du temps dans le bureau de Larry Lessig ou de Doc Searls, sommitĂ©s ravies de partager certitudes et intuitions avec ce jeune cerveau affamĂ© de savoir. La meilleure Ă©cole qui soit. Rapidement, ces parrains le mettent Ă lâĂ©preuve sur des missions de dĂ©veloppement technique, et rien ne lui rĂ©siste il travaille mieux et plus vite que la plupart des Ă©tudiants de troisiĂšme cycle du MIT, et mĂȘme que certains programmeurs confirmĂ©s. Il rĂ©alise notamment son premier tour de force en participant activement aux recherches sur les fils RSS 1. Avec Doc Searls pionnier d'Internet en 2006. © Doc Searls. Doc Searls, 65 ans aujourdâhui, se souvient avoir Ă©tĂ© frappĂ© par le cĂŽtĂ© extrĂȘmement pragmatique dâAaron. Rien ne lâexcitait plus que de trouver la solution technique Ă un problĂšme, devant son Ă©cran. Il disait quâaller en cours ne lâintĂ©ressait pas, quâil voulait se mettre au travail dĂšs que possible, ĂȘtre dans lâaction concrĂšte. A 15 ans, il avait lâimpression dâen savoir assez ; il avait beaucoup appris dans les livres, et encore plus sur Internet, lui qui y passait plusieurs heures par jour depuis lâĂąge de 8 ans. Aaron Ă©tait vraiment un enfant dâInternet, et mĂȘme si jâaurais pu ĂȘtre son pĂšre, avec la tentation dâincarner une forme dâautoritĂ© en le poussant Ă aller en cours avec les camarades de son Ăąge, il faut bien admettre que jâĂ©tais bluffĂ© par son niveau de connaissances⊠Internet bouleverse toutes les institutions, y compris lâĂ©ducation. Et pour un gamin comme lui, prĂ©coce et autonome, ce fut le meilleur vecteur dâapprentissage possible. En fait, la plupart des gens qui ont inventĂ© le monde connectĂ© ont appris par eux-mĂȘme, ou entre eux, et pas sur les bancs de lâuniversitĂ©. Aaron Ă©tait un pur produit de cette culture technophile, un peu Ă lâĂ©cart du monde. » Un programmeur hors normes est nĂ© Depuis plusieurs mois, Larry Lessig a un formidable projet en tĂȘte, thĂ©oriquement au point, mais quâil ne sait pas comment mettre en Ćuvre techniquement. PersuadĂ© que la diffusion des Ćuvres et des Ă©crits Ă lâĂšre dâInternet demande de nouvelles rĂšgles, le juriste vient dâinventer un concept majeur les Creative Commons cc. Un ensemble de solutions alternatives lĂ©gales permettant de libĂ©rer les Ćuvres des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle standards de leur pays, souvent jugĂ©s trop restrictifs. Câest une rĂ©volution potentielle, mais que le juriste, seul, nâarrive pas Ă mettre en marche. En 2001, Aaron Swartz va la rendre techniquement viable. Lâadolescent pose son sac Ă doc dans un petit bureau sans fenĂȘtres proche de celui de son mentor. Pendant trois semaines, jour et nuit, il va Ă©crire des pages de code informatique et mettre au point les protocoles rendant la belle idĂ©e de Lessig rĂ©alisable. Chemin faisant, il Ă©toffe le projet, lui donne plus de corps, invente mĂȘme de nouvelles variantes de licence. Lessig est stupĂ©fait, et bientĂŽt, le monde entier adoptera les Creative Commons comme nouvelle norme de signature et de partage des textes, des photos, des Ćuvres en gĂ©nĂ©ral. Searls sent alors quâun programmeur hors normes est nĂ©. On sentait chez Aaron un attachement viscĂ©ral Ă lâidĂ©e de bien commun, de partage. Pour nous, ses aĂźnĂ©s, câĂ©tait un concept acquis au cours de nos vies ; pour lui, câĂ©tait une Ă©vidence, comme le sang coulant dans ses veines. Dans cette communautĂ©, quand on parle dâInternet et de tous les Ă©changes induits par la Toile, nous utilisons souvent lâexpression N-E-A. âNobody owns it. Everybody can use it. Anybody can improve it.â 2 Eh bien Aaron Ă©tait totalement dans cette mouvance, et ça lui donnait une force de travail Ă©norme. Je nâai jamais dĂ©celĂ© chez lui quoi que ce soit qui relĂšve de lâindividualisme, de lâĂ©gocentrisme. » Larry Lessig, son second pĂšre Aaron Swartz et Larry Lessig lors du lancement de Creative Commons, en 2001, Aaron a alors 14 ans. © DR. Pour la premiĂšre fois, il Ă©crit dans son blog traverser des Ă©pisodes dĂ©pressifs qui le troublent profondĂ©ment, et quâil ne comprend pas. Il se plaint aussi de problĂšmes gastriques de plus en plus rĂ©currents. Mais il connaĂźt aussi des phases dâeuphorie intellectuelle, des pĂ©riodes pendant lesquelles il peut lire, Ă©crire, se cultiver quinze heures par jour, puis rentrer dans sa chambre dâĂ©tudiant et y passer une nuit blanche sur son ordinateur, obsĂ©dĂ© par un nouvel outil de codage ou une syntaxe de programmation dont il ne maĂźtrise pas toutes les possibilitĂ©s. Soucieux de ne pas vivre trop Ă lâĂ©cart des autres Ă©tudiants, il frĂ©quente plusieurs ateliers et associations sur le campus, oĂč il est plutĂŽt vu comme un bon camarade. Voire comme un leader naturel lorsquâil est dâhumeur sociable. Chaque annĂ©e, des groupes dâĂ©lĂšves du MIT se disputent le trophĂ©e de la Mystery hunt », une chasse au trĂ©sor se dĂ©roulant pendant une semaine sur les 68 hectares du site. Maison des Ă©tudiants du MIT, vue de l'exterieur. © Emmanuel Tellier. Chaque groupe doit rĂ©soudre des Ă©nigmes, des Ă©quations mathĂ©matiques piĂ©geuses, et relever des dĂ©fis sportifs. Il nây a rien Ă gagner, sinon un prix honorifique et le plaisir dâorganiser lâĂ©vĂ©nement lâannĂ©e suivante. Aaron se met en tĂȘte de gagner le trophĂ©e et monte une Ă©quipe autour de lui. En apprenant quâil entre dans la compĂ©tition, deux Ă©quipes rivales se retirent. Un mois plus tard, Swartz et les siens gagnent le trophĂ©e haut la main. Brillant Ă©tudiant sans diplĂŽmes Ethan Zuckerman, lui aussi aĂźnĂ© bienveillant et par ailleurs chercheur au Media Lab du MIT aprĂšs huit annĂ©es passĂ©es au Berkman Center dâHarvard, garde le souvenir dâun insatiable compĂ©titeur. Pour Aaron, Ă©chouer Ă©tait impossible. Il Ă©tait trĂšs sĂ©rieux dans tout ce quâil entreprenait â et sans doute trop. Du coup, il Ă©tait aussi impatient, et souvent frustrĂ©. Il sâennuyait en classe comme dans toutes les structures formelles. A la place, il chĂ©rissait ses moments privilĂ©giĂ©s de tĂȘte-Ă -tĂȘte avec des gens comme Larry Lessig â mais du coup, vivait trĂšs mal les moments dâabsence ou les indisponibilitĂ©s de ses amis. En rĂ©alitĂ©, aucun dâentre nous nâarrivait vraiment Ă exaucer les Ă©normes attentes de cet esprit jamais tranquille⊠Aaron en voulait toujours plus. » En 2004, pour se donner de nouvelles perpectives, lâĂ©tudiant tentera de sâĂ©loigner de sa famille intellectuelle pour partir Ă©tudier pendant un an Ă lâautre bout du pays, Ă Stanford, Californie. Il sâinscrit en sociologie. Un fiasco. Il sâennuie, dĂ©teste partager sa chambre avec trois camarades, et raconte dans son blog que Stanford est ce chouette petit campus avec un faux air de Disneyland et de belles pelouses sur lesquelles les gens de mon Ăąge sâallongent pour prendre le soleil ». AprĂšs neuf mois vĂ©cus comme un calvaire, le voilĂ revenu sous le ciel de Boston. Et tant pis pour ses Ă©tudes, ses futurs diplĂŽmes â il nâen aura dâailleurs aucun. La mise en pratique, la fabrication, les mains dans le code. Les idĂ©es neuves, les applications Internet Ă vocation universelle dont il faut ĂȘtre le premier Ă sentir lâutilitĂ© ! VoilĂ son carburant, la seule chose qui le stimule vraiment â lorsquâil ne passe pas ses nuits Ă lire des ouvrages de philosophie ou dâhistoire politique. Il nâa que 18 ans mais dĂ©cide de gagner son indĂ©pendance financiĂšre au plus vite. Aaron Swartz, au OneWebDay, le 22 Septembre 2006. © DR. La plateforme marche si bien que le site fondĂ© Ă lâUniversitĂ© de Virginie et spĂ©cialisĂ© dans le social bookmarking » chaque internaute est encouragĂ© Ă soumettre des liens et Ă voter pour les liens soumis par dâautres propose Ă Infogami et son jeune propriĂ©taire une fusion profitable aux deux parties Reddit apportera son nom et sa surface mĂ©diatique, Swartz ses trouvailles technologiques. Le deal est rapidement conclu, et Ă peine dix-huit mois aprĂšs la noce, en octobre 2006, le groupe de presse CondĂ© Nast se porte acquĂ©reur de lâensemble, devenu une formidable machine Ă agrĂ©gation Reddit est aujourdâhui le site de liens le plus consultĂ© aux Etats-Unis. Aaron Swartz empoche un tiers du prix de la vente, soit plusieurs millions de dollars. Il nâa pas 20 ans et sa fortune est faite. Mais de cela, il ne parlait jamais », sâempresse de prĂ©ciser Doc Searls. Lâargent nâavait aucune valeur pour lui, aucun intĂ©rĂȘt en soi, sinon celui de lui permettre dâĂȘtre libre comme lâair. DĂ©sormais, il pouvait travailler pour le plaisir, sans aucune contrainte. » Le contrat de rachat de CondĂ© Nast stipule toutefois que Swartz devra accompagner le projet pendant deux ans, et collaborer avec les dĂ©veloppeurs Web du magazine Wired propriĂ©tĂ© de CondĂ© Nast. Aaron doit donc repartir pour San Francisco et sâinstaller dans les bureaux du mensuel, la bible des geeks ». Nouveau fiasco. Il dĂ©teste lâambiance, cette camaraderie convenue dâultra-branchĂ©s qui commentent, chroniquent, critiquent, mais ne sont jamais dans lâaction. Il est souvent absent du bureau, sans raison, sans prĂ©venir. Un jour dâhiver, il disparaĂźt prĂšs de soixante-douze heures. MĂȘme sa petite amie ne sait pas oĂč il est passĂ©. La police est prĂ©venue. Quand il rĂ©apparait enfin, la direction de CondĂ© Nast le convoque et lâinforme de son licenciement. Tant pis pour lâaccord de collaboration Wired et CondĂ© Nast ne veulent pas dâun Aaron Swartz au ralenti. Le lendemain, le jeune homme reprend lâavion pour Boston. La seule ville oĂč il dit se sentir Ă©panoui. Et utile. Son premier fait dâarmes Nous quittons la Harvard Law School pour redescendre vers le sud et la Charles River, en passant par Harvard Square, le centre nĂ©vralgique du lĂ©gendaire campus. Aaron avait ses habitudes dans un vieux pub donnant sur la jolie place triangulaire, une sorte de repĂšre pour hackers de tous bords certains beaucoup plus agressifs » dans leur pratique que cet innoffensif dĂ©fenseur de la libre circulation des textes universitaires. Au mitan des annĂ©es 2000, dans lâarriĂšre-salle du pub, des spĂ©cialistes du cassage de verrous numĂ©riques se retrouvaient chaque dimanche soir devant des pizzas et des biĂšres pour Ă©changer sur leurs derniers exploits et sâĂ©changer des combines. Câest ici, dit-on, quâAaron Swartz aurait trouvĂ© lâinspiration pour son premier fait dâarmes. En 2008, comme une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale avant son exploit » contre la base JSTOR, il se met en tĂȘte de dĂ©bloquer des millions de pages archivĂ©es dans le systĂšme Pacer. Cette base de donnĂ©es gĂ©rĂ©e par le ministĂšre de la Justice contient toutes les informations concernant les justiciables amĂ©ricains. Chacun, en thĂ©orie, peut accĂ©der Ă son dossier, mais seulement dans lâenceinte dâun tribunal, et au tarif de dix cents la page imprimĂ©e. Insupportable, estime Swarz, qui en quelques clics fait sauter les verrous. La base de donnĂ©es sâoffre alors quelques journĂ©es portes ouvertes⊠jusquâĂ ce que le ministĂšre dĂ©cide de renoncer Ă son systĂšme payant, entĂ©rinant de fait la gratuitĂ© dâaccĂšs. A Berlin en 2009, par Sage Ross CC BY-SA Swartz a frappĂ© trĂšs fort. Avec ce coup dâĂ©clat, il vient de se faire un nom chez les dĂ©fenseurs des minoritĂ©s et les anti-administration de tous crins. Aucune plainte nâayant Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e, il ne sera pas inquiĂ©tĂ© ; mais il hĂ©rite dâun dossier Ă son nom au FBI. DĂ©sormais listĂ© parmi les activistes du Web potentiellement dangereux », il sera suivi Ă plusieurs reprises dans les mois qui suivent. Des agents du FBI se rendent aussi Chicago et espionnent les alentours du domicile familial. Lui nâen saura jamais rien 3. En fait, depuis 2006 et sa deuxiĂšme parenthĂšse californienne, la vie dâAaron Swartz a pris des allures de roman Ă Ă©tages. Au rez-de-chaussĂ©e, il y a le programmeur, qui continue Ă coder plusieurs heures chaque nuit, testant sans cesse de nouveaux systĂšmes et outils. Au premier, il y a lâentrepreneur, qui créé des start-up comme Jottit en 2007, conseille des investisseurs, fait fructifier sa dĂ©jĂ riche expĂ©rience. Mais câest lorsquâil prend de la hauteur que le jeune homme pressĂ© trouve des dĂ©fis en cohĂ©rence avec son ambition ĂȘtre utile Ă des causes collectives. Il se passionne pour WikipĂ©dia, Ă©tudie au plus prĂšs le fonctionnement de lâencyclopĂ©die collaborative et publie sur le Web une Ă©tude poussĂ©e et assez critique sur ses modes de contribution. Lui qui rĂȘvait dĂ©jĂ , Ă lâĂąge de 10 ans, de construire une encyclopĂ©die mondiale libre dâaccĂšs sur Internet va mĂȘme jusquâĂ se prĂ©senter â sans succĂšs â Ă la prĂ©sidence de la Fondation qui coiffe WikipĂ©dia. Un peu plus tard, il utilise une partie de ses Ă©conomies pour acquĂ©rir les droits des collections numĂ©riques de la Library of Congress, la bibliothĂšque du CongrĂšs amĂ©ricain, puis organise la publication sur le Web de ces superbes archives. GrĂące Ă lui, des millions de documents sur lâhistoire et la culture amĂ©ricaine sont dĂ©sormais disponibles en ligne, gratuitement. La maison des Ă©tudiants du MIT. © Emmanuel Tellier. âIl estimait que chacun, Ă son niveau, doit essayer de faire bouger les choses et propager le savoir, lâaccĂšs aux connaissances.â Ethan Zuckerman, chercheur au Media Lab du MIT En 2008, il lance un site citoyen rendant public tout un ensemble de donnĂ©es sur les hommes et les femmes politiques, Ă©lus ou fonctionnaires. Il est aussi parmi les instigateurs de Demand Progress, un groupe de pression utilisant Internet pour peser sur les partis politiques en matiĂšre de libertĂ©s publiques. Il finance ses projets avec les sommes gagnĂ©es lors de la revente dâInfogami/Reddit, et donne rĂ©guliĂšrement des fonds Ă dâautres organisations citoyennes et groupes dâalerte. A partir de 2009, il se passionne pour les informations militaires rendues publiques par Wikileaks, et prend dans les mĂ©dias la dĂ©fense de Bradley Manning, cette analyste de lâarmĂ©e amĂ©ricaine accusĂ© dâavoir transmis des documents secrets Ă lâĂ©quipe de Julian Assange. En janvier 2010, avant dâĂȘtre identifiĂ© puis arrĂȘtĂ© par le FBI, Bradley Manning passera dâailleurs deux jours Ă Cambridge â peut-ĂȘtre Ă lâinvitation dâAaron, mĂȘme si rien ne permet de le prouver. Aaron Swartz prend la parole lors d'une manifestation Ă New York, en 2012, contre la Sopa, la loi encadrant le piratage. © Daniel J. Sieradski. Un an plus tard, en 2011, Swartz est encore lâune des voix publiques les plus audibles contre le projet de loi SOPA le Stop online piracy act. Le texte entend lutter contre la violation du droit dâauteur et le piratage des Ćuvres en mettant en place des dispositions de blocage pour les contrevenants auxquelles les fournisseurs dâaccĂšs devraient obligatoirement se plier. Swartz ne compte pas son temps et multiplie les interventions Ă la tĂ©lĂ©vision pour dire tout le mal quâil pense de ce projet de loi jugĂ© liberticide par tous les grands acteurs du Web. Quand il sâagit de dĂ©fendre ses arguments face Ă une camĂ©ra, il est concis et brillant. Mais en privĂ©, ses proches le trouvent souvent taciturne, voire franchement dĂ©primĂ© certains jours. Il perd plusieurs camarades au terme de discussions virulentes au cours desquelles il leur reprochent leur passivitĂ©, leur courte vue, leur incapacitĂ© Ă se rĂ©volter. Certains lui font remarquer que son casse » de la base JSTOR nâĂ©tait sans doute pas la chose la plus intelligente Ă entreprendre, lui Ă qui tout le monde promettait un avenir radieux ; il le prend trĂšs mal⊠En rĂ©alitĂ©, ses problĂšmes alimentaires le rongent et lâĂ©loignent de ses amis. En 2002, on a diagnostiquĂ© chez lui une affection assez rare appelĂ©e le supertasting ». Un supertaster » super-goĂ»teur ressent les saveurs de maniĂšre exacerbĂ©e. Aaron dĂ©cline du coup la plupart des invitations au restaurant, prĂ©fĂ©rant rester seul chez lui pour se nourrir de riz et de mie de pain. Seule la nourriture de couleur blanche me convient Ă peu prĂšs lorsque je suis dans un Ă©tat dâagacement avancĂ© ou dĂ©pressif », Ă©crit-il sur son blog. On apprendra aprĂšs son suicide quâil Ă©tait en fait atteint dâune forme de colite ulcĂ©reuse une maladie chronique intestinale, cause de maux de ventre permanents et dâĂ©pisodes de dĂ©pression Ă rĂ©pĂ©tition. Une souffrance dont il taisait lâampleur Ă ses proches. Nous voilĂ maintenant au centre de Boston, Ă quinze minutes en mĂ©tro dâHarvard Square. Nous avons rendez-vous sur Park Plaza avec Martin G. Weinberg, le plus cĂ©lĂšbre avocat du Massachusets. Câest lui qui dĂ©fendit Aaron Swartz dâoctobre 2011 Ă octobre 2012, pendant toute lâenquĂȘte judiciaire et la prĂ©paration de son procĂšs dans lâaffaire JSTOR. âJâai tout de suite vu quâil allait ĂȘtre une anomalie dans le systĂšme judiciaire amĂ©ricain, qui est trĂšs durâ Martin G. Weinberg, avocat d'Aaron Swartz A 60 ans passĂ©s, ce grand nom du barreau amĂ©ricain en a vu dâautres, et pourtant, ses yeux rougissent lorsquâil se remĂ©more son premier rendez-vous avec Aaron, accompagnĂ© ce jour-lĂ de son pĂšre. Lâarrestation avait eu lieu dix mois plus tĂŽt, et au dĂ©part, personne dans la famille dâAaron nâavait voulu paniquer. Ses parents espĂ©raient que les autoritĂ©s voulaient lui faire peur un bon coup, mais que les charges seraient ensuite levĂ©es, ou allĂ©gĂ©es. HĂ©las, le MIT a maintenu sa plainte et le ministĂšre public sâest portĂ© partie civile Ă son tour⊠Quand jâai vu dĂ©barquer Aaron avec son papa, il Ă©tait trĂšs abattu. On aurait dit un lapin pris dans les phares dâune voiture. Jâai tout de suite vu quâil allait ĂȘtre une anomalie dans le systĂšme judiciaire amĂ©ricain, qui est trĂšs dur â et extrĂȘmement coĂ»teux Ă tous points de vue â et quâil allait forcĂ©ment trĂšs mal vivre ses Ă©preuves. Aaron mâexpliquait ĂȘtre dĂ©bordĂ© par ses activitĂ©s diverses, et devoir les mettre de cĂŽtĂ© pour prĂ©parer sa dĂ©fense le dĂ©primait totalement. » Tracts de soutien Ă Aaron Swartz. DĂšs le premier rendez-vous, Weinberg sent que la bataille judiciaire va ĂȘtre difficile Ă gagner. Il semblait Ă©vident que les juges allaient vouloir faire un exemple. VoilĂ un garçon qui, si lâon prĂ©sente lâaffaire hĂątivement, en quelques mots pressĂ©s comme dans les informations Ă la tĂ©lĂ©vision, peut tout Ă fait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un âhackerâ. Un coupable idĂ©al⊠Tout mon travail allait consister Ă expliquer quâAaron Ă©tait au contraire dotĂ© dâune trĂšs forte Ă©thique, dâune envie sincĂšre de dĂ©fendre le bien commun. Il Ă©tait tellement attachĂ© Ă la libertĂ© des Ă©changes et Ă la culture pour tous quâil a effectivement franchi une ligne rouge, mais sans vouloir nuire Ă personne⊠Je nâaurai hĂ©las jamais lâoccasion dâexpliquer ça Ă ses juges. » Pas un hacker, un bĂątisseur Parmi les innombrables hommages mis en ligne au lendemain du suicide dâAaron Swartz, une phrase de David Weinberger a particuliĂšrement frappĂ© les esprits. He was not a hacker, he was a builder » il nâĂ©tait pas un hacker, mais un bĂątisseur ». Et dâinsister dans son texte sur le fait que tous les projets portĂ©s par son ami pendant ses dix annĂ©es dâactivitĂ© frĂ©nĂ©tique convergaient dans la mĂȘme direction une vision dĂ©mocratique, Ă©galitaire et transparente du Web, outil dâĂ©mancipation Ă dĂ©fendre comme un trĂ©sor commun, Ă protĂ©ger contre les tentations et tentatives de privatisation. Dans une tribune publiĂ©e en juillet 2008 et intitulĂ©e Guerilla open access », Swartz Ă©crivait que les internautes du monde entier en sâunissant, et en atteignant une masse critique dâinfluence, avaient les moyens non seulement de sâopposer Ă une privatisation de la connaissance, mais Ă relĂ©guer lâidĂ©e mĂȘme de cette privatisation aux oubliettes de lâhistoire. » Lâenjeu crucial des annĂ©es 2010 Ă©tant, selon son ami Doc Searls, cette menace pour la dĂ©mocratie que fait peser le passage de lâordinateur de bureau, de type PC â reposant sur des technologies ouvertes compatibles avec les logiciels libres â au smartphone, dominĂ© par des acteurs comme Apple qui dĂ©fendent des technologies fermĂ©es. » Traduction en utilisant de plus en plus nos tĂ©lĂ©phones comme des mini-ordinateurs, nous nous lions dangereusement Ă des fournisseurs dâaccĂšs et Ă des acteurs privĂ©s qui nâont pas nĂ©cessairement le bien commun comme prĂ©occupation premiĂšre. âIl faut Ă©couter et entendre les lanceurs dâalerte comme Aaron lâinformation et la connaissance sont Ă©videmment en danger.â Doc Searls, journaliste Cette idĂ©e de voir Internet tomber aux mains de groupes de communication et de tĂ©lĂ©phonie rendait Aaron fou de rage », complĂšte Doc Searls. Le grand public a peut-ĂȘtre le sentiment que la neutralitĂ© dâInternet est une cause entendue, que rien de sĂ©rieux ne menace, mais il faut Ă©couter et entendre les lanceurs dâalerte comme Aaron lâinformation et la connaissance sont Ă©videmment en danger. » Se ressourcer Ă New York Nous terminons Ă New York ce voyage sur les traces dâAaron Swartz. New York et son Ă©nergie si particuliĂšre, mĂȘme sous la neige de fĂ©vrier ; le dernier repĂšre dâun activiste sous tension que ses amis, depuis lâautomne 2011, trouvaient de plus en plus sombre et inquiet, et qui Ă©tait venu ici se ressourcer. A Brooklyn, nous retrouvons Ben Wikler, sans doute le meilleur ami dâAaron dans sa classe dâĂąge. Les deux camarades se sont connus Ă Harvard en 2009, y sont devenus trĂšs proches, puis ont dĂ©cidĂ© de sâĂ©tablir Ă Brooklyn, dans le quartier de Crown Heights, Ă peu prĂšs en mĂȘme temps, fin 2011. Wikler venait de se marier et attendait son premier enfant ; Swartz, lui, Ă©tait dĂ©sormais en couple avec Taren Kate Stinebrickner-Kauffman â une jeune femme de 31 ans, nĂ©e en Australie, activiste politique instigatrice du mouvement qui bientĂŽt le rejoindrait dans leur appartement tout neuf de Sullivan Place. Ben explique que, depuis un an, Aaron ne faisait plus que de rapides aller-retour Ă Boston ; une ville quâil associait intimement Ă ses problĂšmes judiciaires. Depuis sa mise en examen, il devait y aller chaque lundi pour pointer au tribunal, mais nâavait guĂšre envie dây passer plus de temps. » Dâautant moins que câest Ă New York que sâĂ©crivent dĂ©sormais ses projets. Activiste politique lui aussi, Wikler a engagĂ© Swartz sur une voie inĂ©dite, qui semble le passionner depuis janvier 2012 la mise en production dâune Ă©mission de radio quotidienne sur Internet. Un projet de journalisme Ă©videmment trĂšs engagĂ©, le plus en phase possible avec notre Ă©poque, les questions de progrĂšs pour tous, dâĂ©cologie, de dĂ©mocratie participative », explique Wikler. Les deux collaborateurs travaillent au sein dâAvaaz, une organisation civique basĂ©e Ă Manhattan. Avaaz leur fournit un espace de travail dans son grand open-space dâUnion Square ; Swartz obtient mĂȘme un budget pour monter une petite Ă©quipe, et croit dur comme fer Ă son projet de mĂ©dia interactif et citoyen. Jâai toujours pensĂ© quâAaron avait du mal Ă faire le tri entre tous les projets qui le tentaient, et quâil aurait dĂ» choisir davantage Ă certains moments de sa vie. Cette fois, câĂ©tait le cas il Ă©tait trĂšs motivĂ© et ravi de travailler Ă nouveau en petit groupe. » âCes derniers mois, il avait lâair Ă nouveau plus heureux, plus lĂ©ger.â Taren Kate Stinebrickner-Kauffman, sa petite amie ParallĂšlement, et pour financer lâĂ©mission de radio, il Ă©marge pour la sociĂ©tĂ© de logiciels et de conseil aux entreprises Ces derniers mois, il avait lâair Ă nouveau plus heureux, plus lĂ©ger », racontera sa petite amie quelques jours aprĂšs sa mort. Aaron faisait de la gym tous les jours. Il avait des projets en Australie, et continuait Ă dĂ©vorer les livres â derniĂšrement des ouvrages scientifiques consacrĂ©s aux addictions. Acharnement judiciaire Je sais Ă©videmment quâil avait des Ă©pisodes dĂ©pressifs, mais ce nâest pas ça qui a pu le mener Ă se suicider. Ce qui lâa tuĂ©, câest le harcĂšlement de la justice, et cette certitude quâil allait devoir payer pour lâexemple. Le procureur a vu Aaron comme une cible idĂ©ale, un scalp Ă mettre Ă son tableau de chasse. Sa condamnation allait lui apporter une couverture mĂ©diatique Ă©norme, et les fĂ©licitations complices de sa hiĂ©rarchie. Il fallait condamner un âhackerâ », et Aaron faisait parfaitement lâaffaire. » Depuis plusieurs mois, le procureur Ortiz avait lancĂ© des signes dâapaisement relatif. La peine de prison, laissait-elle entendre, pourrait ĂȘtre revue considĂ©rablement Ă la baisse si Swartz acceptait de plaider coupable une pratique courante dans les tribunaux amĂ©ricains. Mais Aaron ne supportait pas cette idĂ©e, quâil jugeait pernicieuse et dĂ©gradante », sâoffusque Wikler. En acceptant ce deal », Swartz devait se prĂ©parer Ă une peine dâun Ă trois ans de prison, mais aussi Ă ĂȘtre dĂ©chu de ses droits civiques. Il considĂ©rait que cette proposition Ă©tait profondĂ©ment malhonnĂȘte, une sorte de piĂšge moral. Plaider coupable, mais de quoi, et pourquoi, puisque lui avait lâimpression dâavoir certes franchi une ligne rouge technique, matĂ©rielle, mais en aucun cas morale ? » Voici la piĂšce dans laquelle Aaron Swartz a travaillĂ© de 2009 Ă 2011. Puissent tous ceux qui entreront ici s'inspirer de sa rigueur, de ses engagements, et de sa foi en un monde meilleur possible â si nous nous battons pour cela. » © Ben Wikler. Ce 11 janvier 2013, vers 9 heures du matin, Taren Kate Stinebrickner-Kauffman quitte lâappartement de Sullivan Place pour partir travailler Ă Manhattan. Aaron lui glisse juste un mot en restant sous la couette il ne se sent pas trĂšs bien et nâira sans doute pas Ă son bureau, prĂ©fĂ©rant rester au calme toute la journĂ©e. Vers midi, Ben Wikler reçoit un appel de Taren. Aaron Swartz 8 nov. 1986-11 janv. 2013 Nous avions prĂ©vu de dĂźner ensemble ce soir-lĂ , nos deux couples, dans un petit restaurant prĂšs dâici, mais Taren me prĂ©venait quâelle avait trouvĂ© Aaron trĂšs sombre depuis la veille, et que pour la premiĂšre fois, elle se faisait vraiment du souci pour lui. Elle mâa demandĂ© de lâappeler pour tenter de lui remonter le moral, et confirmer Ă Aaron que nous souhaitions tous que le dĂźner ait bien lieu. » Les appels de Ben Wikler restent sans rĂ©ponse. Il insiste, laisse des messages, mais Aaron ne rappelle pas. Vers 18 heures, de retour de Manhattan, Taren sâarrĂȘte rapidement chez Ben et sa femme. Ne vous inquiĂ©tez pas, il doit dormir, je vais aller le chercher et on se retrouve tous au restaurant dans une heure⊠» En 2002, alors quâil nâavait que 15 ans, Aaron Swartz avait eu la troublante idĂ©e de consacrer un billet de blog Ă ses derniĂšres volontĂ©s â bien que je ne sois pas encore mort ! », prĂ©cisait-il en guise de signature. On pouvait y lire ceci extraits Jâaimerais reposer dans un endroit qui ne soit pas trop la mort sic. Je veux dire par lĂ quâil serait bien que mon corps puisse avoir accĂšs Ă de lâoxygĂšne bien quâun accĂšs direct ne soit pas forcĂ©ment idĂ©al, jâen conviens, et quâon mâĂ©vite dâavoir deux mĂštres de terre sur la tĂȘte. Je demande surtout Ă ce que lâensemble de mes ordinateurs et disques durs soient rendus publics. Que chacun puisse voir et lire ce que jâai fait et produit. Il nây aura rien Ă retirer ou effacer. Pas de secret, et Ă©videmment pas de frais pour accĂ©der Ă ces contenus. Je souhaite aussi que les sites dont je me suis occupĂ© soient tenus Ă jour, que ce travail soit poursuivi et amĂ©lioré⊠Ah oui, je voulais aussi vous dire vous allez me manquer. » 1 Le RSS est un format de description de donnĂ©es qui facilite la diffusion automatique de fils d'informations.2 Ăa nâappartient Ă personne. Tout le monde peut sâen servir. Nâimporte qui peut lâamĂ©liorer. »3 En fĂ©vrier 2013, des activistes ont rendu public son dossier en le mettant en ligne. Mais sur les vingt-trois pages du dossier, deux, classĂ©es secret », nâont pu ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©es. internet Massachusetts Institute of Technology hacking Etats-Unis web Aaron Swartz Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme
Maisce sont les gens qui te font pleurer. Une maison est faite pour qu'on en vienne. Et pour des rĂȘves de retour. Qui, avec un peu de chance. ne se rĂ©aliseront jamais. Je suis nĂ© sous une Ă©toile vagabonde. Je suis nĂ© sous une Ă©toile vagabonde. Est-ce que je sais oĂč se trouve l'enfer. Dans 'bonjour' il y a 'enfer' 1.
Le milieu de terrain français du Real Madrid, Eduardo Camavinga, contrĂŽle le ballon pendant le match de championnat d'Espagne entre le Real Madrid et Celta Vigo au stade Santiago Bernabeu Ă Madrid, le 12 septembre 2021. GABRIEL BOUYS AFP Ăclosion d'un joueur hors normes ou feu de paille comme la saison passĂ©e avec Rennes ? Avec un but dimanche et une passe dĂ©cisive qui a sauvĂ© la "Maison blanche" mercredi en C1 contre l'Inter Milan, Eduardo Camavinga rĂ©ussit des dĂ©buts de rĂȘve au Real Madrid."On m'a dĂ©jĂ dit que j'avais une bonne Ă©toile, mais c'est le travail quotidien qui paye !", s'est exclamĂ© le prodige français de 18 ans au micro de Canal+ mercredi minutes auparavant, comme un symbole, il entrait Ă la 80e Ă la place de l'icĂŽne Luka Modric et offrait Ă la 89e une passe dĂ©cisive inspirĂ©e au BrĂ©silien Rodrygo 20 ans pour sceller la premiĂšre victoire du Real en Ligue des champions, compĂ©tition que le club madrilĂšne a remportĂ© treize son premier match sous ses nouvelles couleurs, dimanche contre le Celta Vigo en Liga, il est entrĂ© en jeu Ă la 66e et a marquĂ© son premier but Ă la 72e succĂšs final 5-2.En un peu plus d'une demi-heure de jeu en deux matches au Real, Eduardo Camavinga cumule donc un but et une passe dĂ©buts tonitruants qui rappellent ses premiers pas Ă©tincelants sous le maillot du Stade en Ligue 1 par Julien StĂ©phan au printemps 2019, quand il n'avait que 16 ans, puis devenu le plus jeune international français depuis un siĂšcle en septembre 2020, auteur d'un but sublime contre l'Ukraine pour son deuxiĂšme match en Bleu, Camavinga a sĂ©duit le public français par son insouciance, son sourire et sa science du de rĂ©gimeMais aprĂšs ces dĂ©buts en fanfare, le rendement du jeune milieu de terrain a baissĂ© ces derniers mois la saison passĂ©e, il totalisait dĂ©jĂ un but et une passe dĂ©cisive aprĂšs ses deux premiers matches avec Rennes Ă l'Ă©tĂ© 2020, avant de triste pĂ©nalty obtenu contre SĂ©ville en Ligue des Champions en dĂ©cembre 2020, et une passe dĂ©cisive contre Dijon en avril. Et rien du tout en quatre matches de L1 cette saison, avant son dĂ©part vers l'Espagne."Les enfants sont si grands !", s'est exclamĂ© le journal sportif Marca jeudi Ă sa une, en rĂ©fĂ©rence Ă l'action du but construite entre Federico Valverde 23 ans, Camavinga 18 ans et Rodrygo 20 ans."Je l'ai appris Ă Rennes""L'entrĂ©e de Camavinga est trĂšs bonne. Souvent, quand tu entres en fin de match en Ligue des champions, tu es anxieux car tu as beaucoup Ă prouver en peu de temps. Mais l'action du but prouve qu'il a beaucoup de sang-froid. C'est un ballon qu'il aurait pu contrĂŽler ou frapper, mais il a lu l'action parfaitement et il a vu une passe avant tout le monde", l'a encensĂ© Alvaro Benito, ancien joueur merengue et consultant pour la chaĂźne Movistar+.Le nouvel entraĂźneur du Real Carlo Ancelotti, qui a rĂ©ussi un coup tactique en lançant le buteur et le passeur dĂ©cisifs en deuxiĂšme pĂ©riode, a calmĂ© l'ardeur, et a demandĂ© de la "patience" avec le diamant français, qui doit "encore progresser en dĂ©fense"."C'est un enchaĂźnement que j'avais appris Ă Rennes avec Mathieu Le Scornet ex-entraĂźneur adjoint du Stade rennais, qui me disait souvent de faire la passe et de courir dans la profondeur pour amener le danger. C'est ce que j'ai fait avec Fede Valverde, il m'a bien servi et j'ai pu servir Rodrygo", a confiĂ© Camavinga au micro de beIN Sports, aprĂšs la Ă©toile filante ou "Galactique" naissant ? Pour l'instant remplaçant, Camavinga pourrait grappiller du temps de jeu et s'installer dans ce milieu de terrain vieillissant du Real Madrid, entre Toni Kroos, Luka Modric et Casemiro. Le soleil naissant n'a sans doute pas fini de briller.
Jevous demandera Gilles Ratier a dit le 08/07/2022 à 15:30 Roger MelliÚs : 25 ans chez Artima ! Merci pour cette précision : nous corrigeons. La rédaction; BDZoom > Patrimoine > Aldo Capitanio, une étoile filante des fumetti Pas de commentaire. Aldo Capitanio, une étoile filante des fumetti 24/09/2013 Par Gilles Ratier. Les éditions Clair
Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Sous quelle Ă©toile suis-je nĂ© ? traduction en anglais Artiste Michel Polnareff Chanson Sous quelle Ă©toile suis-je nĂ© ? Traductions anglais, finnois â traduction en anglaisanglais/français A A Under what star was I born? Under what star was I born? I'm still wondering I may search again When sounds the hour of my death Did I choose the right path? I'm still wondering I would like not to regret When sounds the hour of my death I did not get the idea To see the day I did not decide This short moment of love Under what star was I born? I'm still wondering I may search again When sounds the hour of my death On love on friendship My opinion will not it have changed? Will they be at my bedside? When sounds the hour of my death I did not get the idea To see the day I did not decide This short moment of love Under what star was I born? I'm still wondering I may search again When sounds the hour of my death Did I choose the right path I'm still wondering I would like not to regret When sounds the hour of my death The hour of my death At the time of my death ... français françaisfrançais â Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de Sous quelle Ă©toile ... » Expressions idiomatiques dans Sous quelle Ă©toile ... » Music Tales Read about music throughout history
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Lavoyance mâa montrĂ© ma bonne Ă©toile. Je suis un homme de 45 ans. Jâai perdu ma Marianne il y a 5 ans dĂ©jĂ . Je pensais que je nâallais jamais me remettre de cette tragĂ©die. Tout basculait pour moi. Jâai alors dĂ©cidĂ© de
Best matches Lyrics J't'assure J'te jure Suis je nĂ© sous une bonne Ă©toile Suis je nĂ© sous une bonne Ă©toile Suis je nĂ© sous une bonne Ă©toile Suis je nĂ© sous une bonne Sous une Ă©toile Ă©ah Sous une Ă©toile Sous une Ă©toile Sous une Ă©toile Sous une Ă©toile filaaaante Mon reflet est noir et luisant Sous Ă©toile filaaaaante A travers les Ă©toiles Tu es mon Ă©toile A travers les Ă©toiles Tu es mon Ă©toile A travers tous les Ă©toiles Tu es vraiment mon bĂ©bĂ©, mon Ă©toile T'as mis des Ă©toiles dans mon cĆur T'as mis des Ă©toiles dans ma tĂȘte T'as mis des Ă©toiles dans mes yeux T'as mis des Ă©toiles dans ma vie Des Ă©toiles nuit dans la nuit quâon vous vois Pourquoi la vie pourquoi la vie pourquoi la vie nâattends pas Ya deja trop dâetoiles dans le ciel pourquoi tu tâen vas ton regard dans la brume Jusqu'Ă la rosĂ©e du matin Oh, ma p'tite Ă©toile Ma p'tite Ă©toile, ma p'tite Ă©toile qui s'illumine Ma p'tite Ă©toile, t'es Une petite Ă©toile Toute petite Ă©toile Compose ma galaxie Une petite Ă©toile Toute petite Ă©toile Compose ma galaxie Jâsuis toujours dans le ciel J'suis sur Terre J'suis sur Terre Pourquoi tu veux Hein Le monde est devenu fou et les Ă©toiles ne devraient pas ĂȘtre sur Terre trois Ă©toiles cheveux le bout de mes doigts J'veux pas qu'on s'Ă©vite Alors qu'on pourrait briller comme deux Ă©toiles Ouhouhou Ce sont des mots qui m'ont fait renaĂźtre Les Ă©toiles, les Ă©toiles, les Ă©toiles Dites-moi Ă©toiles, pourquoi je vous regarde? Les Ă©toiles, les Ă©toiles, les Ă©toiles Dites-moi Ă©toiles, qui Les Ă©toiles, les Ă©toiles, les Ă©toiles Dites-moi Ă©toiles, pourquoi je vous regarde? Les Ă©toiles, les Ă©toiles, les Ă©toiles Dites-moi Ă©toiles, qui mon trip 5 Ă©toiles Petite goutte m'emmĂšne dans les nuages J'volais dĂ©jĂ mais j'monte d'un Ă©tage J'suis pas lĂ laisse un message Ma mind dans un putain la nĂ©buleuse Ce soir ce soir En regardant les Ă©toiles J'ai vu dans le ciel Quelque chose qui brille, brille, brille Ă la belle Ă©toile chaĂźne, au bloc, Ă la blockchain La nuit Ă©claircit l'espace mais Peu d'Ă©toiles le ciel laisse passer L'esprit ne tergiverse pas Les yeux sur le cĂ©leste mĂ©ritĂ© Quand j'dis que le reste ça vaut rien » c'est la vĂ©ritĂ© Alors j'crois en ma bonne Ă©toile Qui met la lumiĂšre sur mon chemin J'veux ma vie sur toile Des Ă©toiles filantes La planĂšte spin comme un tourne-disque Pour rattraper les minutes, il faut courir vite Soirs endiablĂ©s, journĂ©es tristes La Et j'ai touchĂ© les Ă©toiles Ă force de rentrer tard J'ai mis mon cĆur prĂšs d'toi Ouais, j'ai reconnu mes torts J'ai freinĂ© devant l'espoir J'ai On joue l'mĂȘme jeu J'suis Ă deux doigts, deux doigts, deux doigts Mais j'suis mĂ©-cra, mĂ©-cra, mĂ©-cra Un million d'Ă©toiles un million d'Ă©toiles, un sous le soleil aux cheveux d'or Toutes les Ă©toiles, Ă©toiles, Ă©toiles veillent Tu m'disais et toi, et toi, et toi babe ? » Toutes les Ă©toiles, Ă©toiles nĂ©buleuse Ce soir, en regardant les Ă©toiles J'ai vu dans le ciel Quelque chose qui brille, brille, brille Ă la belle Ă©toile, quelques Ă©toiles filantes Et toi besoin de le voir Il le sait il le sent Le ciel il est partout Tu fais partie du ciel Jâpourrais jamais te dire mieux Tâes une Ă©toile, une poussiĂšre Tâes Ă©toiles Y a les kĂ©pis, les cibles, les tanks et l'hĂ©lico' J'me crois dans GTA Pas d'casque, j'ai une Ă©toile Faut qu'on s'barre de lĂ J'parle chinois, Guadalajara Retentissement, j'entends deux fois le bruit du akha Laisse-moi dans mon dĂ©lire dans les Ă©toiles, dans les Ă©toiles, dans les Ă©toiles Ouh, TâĂ©tais mon Ă©toile mais tâes devenue filante Jâsuis bloquĂ© dans ma tĂȘte ton visage me hante Jâai perdu la plus belle comment remonter la pente We need you! Help build the largest human-edited lyrics collection on the web!
Les livres Ă©taient comme une armure, pour moi. Tout ce que jâavais appris dans mon enfance, toutes mes opinions, tous mes rĂȘves, tous mes objectifs, toute mon expĂ©rience, je les tenais des livres que jâavais lus. » NĂ© sous une bonne Ă©toile AurĂ©lie Valognes 342 pages Ădition Mazarine, le 4 mars 2020 2
Eclosion dâun joueur hors normes ou feu de paille comme la saison passĂ©e avec Rennes ? Avec un but dimanche et une passe dĂ©cisive qui a sauvĂ© la âMaison blancheâ mercredi en C1 contre lâInter Milan, Eduardo Camavinga rĂ©ussit des dĂ©buts de rĂȘve au Real Madrid. âOn mâa dĂ©jĂ dit que jâavais une bonne Ă©toile, mais câest le travail quotidien qui paye !â, sâest exclamĂ© le prodige français de 18 ans au micro de Canal+ mercredi soir. Quelques minutes auparavant, comme un symbole, il entrait Ă la 80e Ă la place de lâicĂŽne Luka Modric et offrait Ă la 89e une passe dĂ©cisive inspirĂ©e au BrĂ©silien Rodrygo 20 ans pour sceller la premiĂšre victoire du Real en Ligue des champions, compĂ©tition que le club madrilĂšne a remportĂ© treize fois. Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, dimanche contre le Celta Vigo en Liga, il est entrĂ© en jeu Ă la 66e et a marquĂ© son premier but Ă la 72e succĂšs final 5-2. En un peu plus dâune demi-heure de jeu en deux matches au Real, Eduardo Camavinga cumule donc un but et une passe dĂ©cisive. Des dĂ©buts tonitruants qui rappellent ses premiers pas Ă©tincelants sous le maillot du Stade Rennais. LancĂ© en Ligue 1 par Julien StĂ©phan au printemps 2019, quand il nâavait que 16 ans, puis devenu le plus jeune international français depuis un siĂšcle en septembre 2020 et auteur dâun but sublime contre lâUkraine pour son deuxiĂšme match en Bleu, Camavinga a sĂ©duit le public français par son insouciance, son sourire et sa science du jeu. Baisse de rĂ©gime Mais aprĂšs ces dĂ©buts en fanfare, le rendement du jeune milieu de terrain a baissĂ© ces derniers mois la saison passĂ©e, il totalisait dĂ©jĂ un but et une passe dĂ©cisive aprĂšs ses deux premiers matches avec Rennes Ă lâĂ©tĂ© 2020, avant de disparaĂźtre. Un triste pĂ©nalty obtenu contre SĂ©ville en Ligue des Champions en dĂ©cembre 2020, et une passe dĂ©cisive contre Dijon en avril. Et rien du tout en quatre matches de L1 cette saison, avant son dĂ©part vers lâEspagne. Cette baisse de rĂ©gime peut-elle se rĂ©pĂ©ter? PistĂ© par ZinĂ©dine Zidane depuis plusieurs annĂ©es et recrutĂ© cet Ă©tĂ© par le Real Madrid pour six annĂ©es et 31 millions dâeuros + 9 millions dâeuros en bonus, le jeune milieu de terrain a en tous les cas pour lâinstant rĂ©ussi Ă sĂ©duire supporters et observateurs. âLes enfants sont si grands !â, sâest exclamĂ© le journal sportif Marca jeudi sur sa une, en rĂ©fĂ©rence Ă lâaction du but construite entre Federico Valverde 23 ans, Camavinga 18 ans et Rodrygo 20 ans. âJe lâai appris Ă Rennesâ âLâentrĂ©e de Camavinga est trĂšs bonne. Souvent, quand tu entres en fin de match en Ligue des champions, tu es anxieux car tu as beaucoup Ă prouver en peu de temps. Mais lâaction du but prouve quâil a beaucoup de sang-froid. Câest un ballon quâil aurait pu contrĂŽler ou frapper, mais il a lu lâaction parfaitement et il a vu une passe avant tout le mondeâ, lâa encensĂ© Alvaro Benito, ancien joueur merengue et consultant pour la chaĂźne Movistar+. Le nouvel entraĂźneur du Real, Carlo Ancelotti, qui a rĂ©ussi un coup tactique en lançant le buteur et le passeur dĂ©cisif en deuxiĂšme pĂ©riode, a calmĂ© les ardeurs, et a demandĂ© de la âpatienceâ avec le diamant français, qui doit âencore progresser en dĂ©fenseâ. âCâest un enchaĂźnement que jâavais appris Ă Rennes avec Mathieu Le Scornet ex-entraĂźneur adjoint du Stade Rennais, qui me disait souvent de faire la passe et de courir dans la profondeur pour amener le danger. Câest ce que jâai fait avec Fede Valverde, il mâa bien servi et jâai pu servir Rodrygoâ, a confiĂ© Camavinga au micro de beIN Sports, aprĂšs la partie. Alors, Ă©toile filante ou âGalactiqueâ naissant ? Pour lâinstant remplaçant, Camavinga pourrait grappiller du temps de jeu et sâinstaller dans ce milieu de terrain vieillissant du Real Madrid, entre Toni Kroos, Luka Modric et Casemiro. Le soleil naissant nâa sans doute pas fini de briller. Besoccer
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je suis né sous une étoile filante