Vule code de l’environnement, notamment ses articles L122-1, R122-2 et R122-3 ; Vu le code forestier, notamment ses articles L341-1 et L341-3 ; Vu l’arrĂȘtĂ© du ministre de l’écologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie du 26 juillet 2012 relatif au contenu du formulaire d’examen au cas par cas ; Article L711-2 - Code de la consommation »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou du lesgestionnaires des rĂ©seaux publics de distribution d'Ă©lectricitĂ© mettent Ă  la disposition du propriĂ©taire ou du gestionnaire de l'immeuble, dĂšs lors qu'il en formule la

Le Vendredi 29 juillet 2022 L’hydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source d’électricitĂ© renouvelable en France. Cette filiĂšre est importante pour le systĂšme Ă©lectrique Ă  plusieurs titres, notamment en termes d’équilibre et de sĂ©curisation du rĂ©seau. La France est historiquement bien Ă©quipĂ©e avec un dĂ©veloppement important des ouvrages hydroĂ©lectriques dĂšs le dĂ©but et tout au long du vingtiĂšme siĂšcle. L’enjeu actuel pour l’État est d’assurer la modernisation et la compatibilitĂ© du parc aux exigences accrues de sĂ©curitĂ© et d’environnement d’une part, et de permettre l’exploitation du gisement rĂ©siduel d’autre part conformĂ©ment aux objectifs fixĂ©s dans la programmation pluriannuelle de l’énergie. L'hydroĂ©lectricitĂ© aujourd'hui en France PrĂ©sentation de l'hydroĂ©lectricitĂ© L’hydroĂ©lectricitĂ© transforme l’énergie gravitaire des lacs, des cours d’eau et des marĂ©es, en Ă©lectricitĂ©. Une installation hydroĂ©lectrique est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e d’un ouvrage de retenue barrage permettant le cas Ă©chĂ©ant de stocker l’eau, et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. Comme dans d’autres moyens de production d’électricitĂ©, la turbine est associĂ©e Ă  un alternateur qui transforme l’énergie cinĂ©tique de la rotation en Ă©nergie Ă©lectrique, Ă©vacuĂ©e sur le rĂ©seau Ă©lectrique. La puissance Ă©lectrique est proportionnelle Ă  la hauteur de chute et au dĂ©bit turbinĂ©. On distingue plusieurs types d’installations hydroĂ©lectriques en fonction de la durĂ©e de remplissage de leur rĂ©servoir les installations dites au fil de l’eau », qui turbinent tout ou partie du dĂ©bit d’un cours d’eau en continu. Leur capacitĂ© de modulation est trĂšs faible et leur production dĂ©pend du dĂ©bit des cours d’eau. les installations dites par Ă©clusĂ©es », qui disposent d’une petite capacitĂ© de stockage, typiquement comprise entre 2 heures et 400 heures de production. Ces installations permettent une modulation journaliĂšre ou hebdomadaire de la production en accumulant dans leurs retenues des volumes d’eau qui seront turbinĂ©s pendant les pics de consommation. les installations dites centrale de lac » disposant d’une retenue plus importante. Ces installations accumulent des volumes d’eau dans des retenues de taille consĂ©quente nĂ©cessitant le plus souvent des barrages de grande taille, gĂ©nĂ©ralement Ă  l’aval des moyennes et hautes montagnes. Ces installations permettent de diminuer l’exposition aux conditions hydrologiques. les stations de transfert d’énergie par pompage » ou STEP, utilisĂ©es pour le stockage de l’énergie Ă©lectrique ces installations permettent de pomper pendant les pĂ©riodes de moindre consommation d’électricitĂ© vers un rĂ©servoir haut des volumes d’eau pour les turbiner pendant les pics de consommation. Les installations au fil de l’eau, voire par Ă©clusĂ©es, fournissent une hydroĂ©lectricitĂ© de base peu modulable alors que les installations avec des retenues importantes sont trĂšs utiles pour la flexibilitĂ© du systĂšme Ă©lectrique, et permettent de rĂ©pondre aux pics de consommation en effet, ces installations peuvent fournir de grandes puissances trĂšs rapidement mobilisables quelques minutes. Production hydroĂ©lectrique et puissance installĂ©e L’hydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source d’électricitĂ© renouvelable en France. Avec environ 25,7 GW gigawatts installĂ©s en France mĂ©tropolitaine, le pays dispose de l’un des plus grands parcs hydroĂ©lectriques en Europe . Cette puissance reprĂ©sente environ 20 % de la puissance Ă©lectrique totale installĂ©e. Compte tenu de la forte variabilitĂ© aux conditions hydrologiques d’une annĂ©e Ă  l’autre, la part de l’hydroĂ©lectricitĂ© dans le mix Ă©lectrique, est davantage mesurĂ©e par le productible, c’est-Ă -dire la production maximale annuelle sans arrĂȘts maintenance, etc. dans des conditions hydrologiques moyennes. Le productible annuel est d’environ 67 TWh tĂ©rawatt-heure. La production effective varie fortement selon les annĂ©es en fonction des conditions hydrologiques, comme l’a dĂ©montrĂ© la pĂ©riode rĂ©cente de 50,3 TWh en 2011, la production a cru Ă  75,7 TWh en 2013. Elle est de 65,1 TWh en 2020, ce qui a reprĂ©sentĂ© 13 % de la production Ă©lectrique annuelle. Les capacitĂ©s diffĂšrent en fonction du type d’installation Puissance installĂ©e totale GW Production totale TWh Fil de l’eau 7,7 30 ÉclusĂ©es 3,9 10 Lac 9,6 15 STEP 4,2 1,2 RĂ©partition du parc et de la production moyenne en fonction des types d’installations. La page hydroĂ©lectricitĂ© du site du Syndicat des Énergies Renouvelables SER Panorama de l’électricitĂ© renouvelable sur le site de RTE Production journaliĂšre et locale historique et en temps réél sur eco2mix de RTE Le site de l’International Hydropower Association IHA Cadre rĂ©glementaire de l’hydroĂ©lectricitĂ© Cadre juridique de l’exploitation des installations hydroĂ©lectriques L’ensemble des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires spĂ©cifiques aux installations hydroĂ©lectriques sont rassemblĂ©es dans le livre V du code de l’Énergie. L’hydroĂ©lectricitĂ© est rĂ©glementĂ©e par l’État depuis la loi du 16 octobre 1919 relative Ă  l’utilisation de l’énergie hydraulique, qui stipule que nul ne peut disposer de l’énergie des marĂ©es, des lacs et des cours d’eau [
] sans une concession ou une autorisation de l’État » article du code de l’énergie. On distingue donc ces deux cadres juridiques pour les installations hydroĂ©lectriques suivant la puissance maximale brute PMB des installations Installations de moins de 4,5 MW le rĂ©gime de l’autorisation Elles appartiennent en gĂ©nĂ©ral Ă  des particuliers, des petites entreprises ou des collectivitĂ©s. Elles nĂ©cessitent l’obtention d’une autorisation environnementale, dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet pour une durĂ©e limitĂ©e, et dont les rĂšgles d’exploitation dĂ©pendent des enjeux environnementaux du site concernĂ©. Les installations de plus de 4,5 MW le rĂ©gime des concessions Elles appartiennent Ă  l’État, et elles sont construites et exploitĂ©es par un concessionnaire, pour son compte . Pour les installations entre 4,5 MW et 100 MW, la concession est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet, alors qu’au-delĂ  de 100 MW, le ministre chargĂ© de l’énergie la dĂ©livre. La durĂ©e des concessions doit permettre d’amortir les investissements initiaux rĂ©alisĂ©s par le concessionnaire, qui rend gratuitement Ă  l’État les installations Ă  l’échĂ©ance de sa concession. Installations hydroĂ©lectriques soumises Ă  autorisation Tout producteur peut dĂ©poser une demande d’autorisation pour exploiter une chute hydraulique en vue de produire de l’électricitĂ©, lorsque la puissance maximale brute de l’installation ne dĂ©passe pas 4,5 MW ou lorsque la production d’électricitĂ© est un usage accessoire de l’exploitation de la chute. L’autorisation d’exploiter au titre du livre V du code de l’énergie est alors comprise dans l’autorisation environnementale dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet selon la nomenclature loi sur l’eau dite IOTA ». Les installations hydroĂ©lectriques soumises Ă  autorisation reprĂ©sentent une puissance installĂ©e d’environ 2,5 GW pour une Ă©nergie produite de l’ordre de 4,5 TWh par an. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques La France compte plus de 340 concessions hydroĂ©lectriques qui reprĂ©sentent plus de 90 % du total de la puissance hydroĂ©lectrique installĂ©e. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques transfĂšre la responsabilitĂ© des investissements, de la construction et de l’exploitation d’une installation hydroĂ©lectrique Ă  un tiers qui se rĂ©munĂšre en tirant bĂ©nĂ©fice de l’exploitation des installations pendant toute la durĂ©e de la concession. En contrepartie, le concessionnaire verse une redevance, accorde des rĂ©serves en eau et en Ă©nergie et doit Ă  l’issue de la concession faire retour gratuit des biens nĂ©cessaires Ă  l’exploitation de la concession Ă  l’État qui peut alors dĂ©cider de renouveler la concession. Ces diffĂ©rentes obligations apparaissent dans le cahier des charges de la concession, qui lie le concessionnaire Ă  l’État. La gestion des concessions hydroĂ©lectriques Les DREAL sont en charge du contrĂŽle des concessions hydroĂ©lectriques. Elles encadrent les travaux de construction, de gestion et d’entretien en approuvant notamment les dossiers d’exĂ©cution de travaux rĂ©alisĂ©s par les concessionnaires. Elles sont responsables d’assurer un suivi de l’occupation fonciĂšre de la concession autorisation d’occupation par des tiers, autorisation de sortie de bien du domaine concĂ©dĂ©. Elles instruisent Ă©galement les demandes d’inscription au registre des concessions et examinent les dossiers de fin de concession DFC. L’octroi et le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques La procĂ©dure d’octroi des concessions a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e dans le livre V du code de l’Énergie par la loi du 17 aoĂ»t 2015 relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte LTECV et son dĂ©cret d’application n°2016-530. En particulier, l’État choisira pour chaque concession la meilleure offre compte tenu des trois critĂšres suivants l’optimisation Ă©nergĂ©tique de l’exploitation de la chute la mise en concurrence incitera les candidats Ă  proposer des investissements importants de modernisation des installations existantes, et de nouveaux Ă©quipements pour augmenter la performance de cette Ă©nergie renouvelable. le critĂšre environnemental par le respect d’une gestion Ă©quilibrĂ©e et durable de la ressource en eau permettant la conciliation de ses diffĂ©rents usages les candidats devront proposer une meilleure protection des Ă©cosystĂšmes tout en respectant les usages de l’eau autre qu’énergĂ©tiques protection des milieux aquatiques, soutien d’étiage, irrigation
 le critĂšre Ă©conomique par la sĂ©lection des meilleures conditions Ă©conomiques et financiĂšres pour l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales les candidats devront proposer un taux pour la redevance proportionnelle au chiffre d’affaires de la concession, dont le bĂ©nĂ©fice reviendra Ă  l’État et aux collectivitĂ©s locales. Le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques est un enjeu important pour l’État qui souhaite tirer le meilleur parti de ces installations en termes Ă©nergĂ©tique puissance installĂ©e, capacitĂ© de modulation, Ă©conomique afin de tirer bĂ©nĂ©fice de ces installations amorties et environnemental Ă©nergie renouvelable non Ă©mettrice de gaz Ă  effet de serre Ă  condition de limiter l’impact des ouvrages sur les milieux aquatiques. L’octroi de concessions est Ă©galement possible sur un secteur gĂ©ographique nouveau. Cette procĂ©dure fait l’objet d’une publication d’un avis de concession, Ă  l’initiative de l’État concĂ©dant ou sur proposition d’une personne ou d’un groupement de personnes y ayant intĂ©rĂȘt via une demande matĂ©rialisĂ©e par un dossier d’intention. Cette attribution se fera Ă  l’issue d’une procĂ©dure concurrentielle d’attribution suivant les mĂȘmes critĂšres que ceux dĂ©finis pour le renouvellement des concessions. Enjeux environnementaux et de sĂ©curitĂ© des ouvrages hydroĂ©lectriques Enjeux environnementaux Les installations permettant de produire de l’hydroĂ©lectricitĂ© peuvent avoir un effet perturbateur sur le milieu naturel eau et sur les Ă©cosystĂšmes. C’est pourquoi elles doivent limiter leurs impacts sur la continuitĂ© Ă©cologique notamment en Maintenant dans le cours d’eau un dĂ©bit minimum dĂ©bit rĂ©servĂ© » permettant a minima de garantir des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement de la vie dans le tronçon court-circuitĂ© par l’installation. Ce dĂ©bit rĂ©servĂ© reprĂ©sente au moins le dixiĂšme du module du cours d’eau sur lequel le seuil ou le barrage est installĂ©, le module Ă©tant le dĂ©bit moyen interannuel du cours d’eau. PrĂ©servant des passages ou des modes de gestion pour les espĂšces poissons migrateurs et pour les sĂ©diments, par exemple par l’installation de passes Ă  poissons pour leur permettre la montaison et la dĂ©valaison des cours d’eau. Ces enjeux sont pris en compte dans l’instruction des projets au titre de la loi sur l’eau procĂ©dure applicable aux installations, ouvrages ou travaux soumis Ă  autorisation ou lors de l’instruction d’une demande de concession. SĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques Les installations hydroĂ©lectriques font l’objet d’une surveillance particuliĂšre et sont soumises Ă  des obligations importantes de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© dĂšs lors que la production d’électricitĂ© fait appel Ă  un barrage ou nĂ©cessite une conduite forcĂ©e. La sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques est de la responsabilitĂ© des gestionnaires. Le contrĂŽle s’appuie localement sur les services dĂ©concentrĂ©s de l’État et leur service de contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques SCSOH. Il est pilotĂ© nationalement par le pĂŽle national de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques PoNSOH qui est un service Ă  compĂ©tence nationale rattachĂ© Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de la prĂ©vention des risques. La nĂ©cessaire expertise technique Ă  laquelle peuvent faire appel les services en rĂ©gion est assurĂ©e par plusieurs organismes le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilitĂ© et l’amĂ©nagement Cerema, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement INRAE ou le PoNSOH lui-mĂȘme qui est chargĂ© de coordonner cet appui technique au profit des services de contrĂŽle. Il existe Ă©galement un comitĂ© technique permanent des barrages et ouvrages hydrauliques, composĂ© d’experts, qui est sollicitĂ© sur des dossiers complexes intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques en cours de rĂ©habilitation et Ă©galement Ă  l’occasion de la premiĂšre mise en eau des nouveaux barrages de classe A voir ci-aprĂšs. En fonction de leur hauteur et de leur volume, les barrages sont en effet classĂ©s dans les catĂ©gories A, B ou C par la rĂ©glementation. Chaque catĂ©gorie fixe pour les gestionnaires des obligations croissantes en termes de sĂ©curitĂ© les plus fortes concernent la classe A, prĂ©cisĂ©es dans le code de l’environnement et le code de l’énergie. De façon synthĂ©tique, les obligations des gestionnaires de barrages en terme de sĂ©curitĂ© sont les suivantes Conception et suivi des travaux par un maitre d’Ɠuvre agréé, avec respect des prescriptions techniques fixĂ©es par un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ; RĂ©alisation pĂ©riodique d’une Ă©tude de dangers barrages de classes A et B ; Mise en place d’une surveillance, de l’entretien et de visites techniques dans le respect d’une documentation préétablie, avec obligation de rapports pĂ©riodiques associĂ©s ; Mise en place et suivi de dispositifs d’auscultation, avec les rapports associĂ©s ; DĂ©claration des Ă©vĂšnements importants pour sĂ©curitĂ© hydraulique. En rĂ©gion, le SCSOH a pour mission de veiller, Ă  travers les autorisations de travaux qu’il instruit et les contrĂŽles sur place ou sur piĂšces qu’il diligente sur les barrages en service, Ă  ce que les concessionnaires aient convenablement conçu et rĂ©alisĂ© leurs ouvrages, qu’ils les entretiennent et surveillent correctement, et, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, qu’ils respectent la rĂ©glementation applicable. Des sanctions administratives sont possibles en vertu du code de l’énergie ou du code de l’environnement en cas de mĂ©connaissance de leurs obligations par les exploitants. Elles interviennent sur dĂ©cision du prĂ©fet aprĂšs une mise en demeure prĂ©alable restĂ©e sans effet. Pour en savoir plus sur les ouvrages hydrauliques et les rĂšgles de sĂ©curitĂ© qui leur sont applicables DĂ©veloppement de la filiĂšre hydroĂ©lectrique Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie Les Programmations Pluriannuelles de l’Énergie PPE sont des outils de pilotage de la politique Ă©nergĂ©tique créés par la loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte. La premiĂšre PPE s’étalait sur les pĂ©riodes 2016-2019 et 2019-2023. Une nouvelle PPE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e PPE 2 sur les pĂ©riodes 2019-2023 et 2023-2028 et a remplacĂ© la prĂ©cĂ©dente sur leur zone de chevauchement. La PPE de mĂ©tropole continentale sur la pĂ©riode 2019-2028 a Ă©tĂ© adoptĂ©e dĂ©finitivement le 21 mars 2020. Elle fixe notamment des objectifs quantitatifs et des orientations relatives Ă  l’énergie hydroĂ©lectrique Augmenter le parc de l’ordre de 200 MW d'ici 2023 et de 900 Ă  1 200 MW d'ici 2028, qui devrait permettre une production supplĂ©mentaire de l’ordre de 3 Ă  4 TWh dont environ 60 % par l'optimisation d'amĂ©nagements existants ; Optimiser la production et la flexibilitĂ© du parc hydroĂ©lectrique, notamment au-travers de surĂ©quipements et de l’installation de centrales hydroĂ©lectriques sur des barrages existants non-Ă©quipĂ©s ; Mettre en place un dispositif de soutien Ă  la rĂ©novation des centrales autorisĂ©es entre 1 MW et MW ; Lancer l’octroi de nouvelles concessions sur quelques sites dont le potentiel aura Ă©tĂ© identifiĂ© ; Poursuivre les appels d’offres pour la petite hydroĂ©lectricitĂ©, Ă  raison de 35 MW par an ; Engager, au cours de la premiĂšre pĂ©riode de la PPE, les dĂ©marches permettant le dĂ©veloppement des STEP pour un potentiel de 1,5 GW identifiĂ© en vue des mises en service des installations entre 2030 et 2035. La PPE s’articule avec les autres dĂ©marches stratĂ©giques, en particulier la stratĂ©gie nationale bas-carbone SNBC et les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©quilibre des territoires SRADDET qui ont pris la succession des SchĂ©mas rĂ©gionaux du climat, de l’air et de l’énergie SRCAE. Les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR permettent quant Ă  eux de rĂ©server, au bĂ©nĂ©fice des Ă©nergies renouvelables, pour une pĂ©riode de 10 ans, les capacitĂ©s de raccordement estimĂ©es nĂ©cessaires pour atteindre les objectifs fixĂ©s par les schĂ©mas rĂ©gionaux dĂ©finissant la politique Ă©nergĂ©tique Ă  l’échelle rĂ©gionale. Étude du potentiel hydroĂ©lectrique Dans le cadre de la Convention pour le dĂ©veloppement d’une hydroĂ©lectricitĂ© durable signĂ©e en 2010, un travail de normalisation des mĂ©thodes d’évaluation et de convergence du potentiel hydroĂ©lectrique de crĂ©ation de nouveaux sites ou d’équipement de seuils existants a Ă©tĂ© menĂ© par la Direction GĂ©nĂ©rale de l’Énergie et du Climat DGEC, la Direction de l’Eau et de la BiodiversitĂ© DEB, les Directions RĂ©gionales de l’Environnement, de l’AmĂ©nagement et du Logement DREAL et les producteurs fĂ©dĂ©rĂ©s autour de l’Union Française de l’ÉlectricitĂ© UFE. Les rĂ©sultats de ce travail de convergence » sont disponibles dans le rapport Connaissance du potentiel hydroĂ©lectrique français – SynthĂšse » disponible ci-aprĂšs et sont synthĂ©tisĂ©s ci-dessous Potentiel hydroĂ©lectrique français selon l’étude de convergence de 2013 Cours d’eau classĂ©s liste 1 Cours d’eau non classĂ©s Nouveaux ouvrages Env. 2180 MW ; 7,7 TWh Env. 660 MW ; 2,3 TWh Seuils existants Entre 260 et 470 MW ; de 0,9 Ă  1,7 TWh Cette Ă©tude de potentiel a contribuĂ© Ă  la dĂ©finition des objectifs des premiĂšres PPE PPE 1 et 2. Dans le cadre de l’élaboration des objectifs de la PPE 3 2024 -2033, une nouvelle Ă©tude du potentiel hydroĂ©lectrique sera menĂ©e pour mettre Ă  jour les donnĂ©es de 2013, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 89 I A de la Loi climat et rĂ©silience du 22 aoĂ»t 2021. Etude de convergence potentiel hydroĂ©lectrique PDF - Ko MĂ©canismes de soutien Ă  la production hydroĂ©lectrique Dans certaines conditions, l’exploitation d’une installation hydroĂ©lectrique peut ne pas ĂȘtre rentable. Pour autant, pour contribuer Ă  l’intĂ©gration des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©nergĂ©tique français, il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de leur apporter un soutien, notamment pour la petite hydroĂ©lectricitĂ© puissance infĂ©rieure Ă  10 MW. Le soutien aux installations autorisĂ©es peut se faire sous deux formes selon le principe du guichet ouvert, pour toute installation de moins de 1 MW, qui peut se voir attribuer un contrat d’obligation d’achat ou de complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration en fonction de sa puissance et suivant qu’il s’agisse d’une installation nouvelle ou rĂ©novĂ©e ; via des appels d’offres organisĂ©s par la Commission de rĂ©gulation de l’énergie, pour les autres installations suivant des conditions particuliĂšres alors dĂ©finies dans les cahiers des charges. Les installations concĂ©dĂ©es peuvent Ă©galement faire l’objet d’un soutien lorsque cela est nĂ©cessaire lors de l’octroi de la concession, un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre mis en place pour Ă©quilibrer l’exploitation des installations, si les prix de marchĂ© ne permettent pas une rentabilitĂ© de la concession. France Hydro ElectricitĂ© FHE ElectricitĂ© autonome française EAF RĂ©sultats des appels d’offres pour dĂ©velopper des petites centrales hydroĂ©lectriques Les appels d’offres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© visent Ă  favoriser la construction de nouvelles installations complĂštes barrage + centrale hydroĂ©lectrique, l’équipement de barrages ou de seuils existants, mais ne produisant pas Ă  ce jour d’électricitĂ©. Un premier appel d’offres a Ă©tĂ© lancĂ© en 2016. Son succĂšs a montrĂ© que le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© Ă©tait compatible avec les enjeux environnementaux. 19 laurĂ©ats de ce premier appel Ă  projets ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 27 avril 2017, dont 4 projets sur des sites d’anciens moulins. Les laurĂ©ats reprĂ©sentent une capacitĂ© de 27 MW et pourront bĂ©nĂ©ficier d’un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration. Pour poursuivre cette dynamique, un nouvel appel d’offres pluriannuel a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017 pour 105 MW de nouvelles petites centrales hydroĂ©lectriques, rĂ©partis en trois pĂ©riodes de candidature de 35 MW en 2018, 2019 et 2020. Pour la premiĂšre pĂ©riode, 14 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 23 aoĂ»t 2018. Pour la deuxiĂšme pĂ©riode, 13 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 26 juin 2019. Pour la troisiĂšme pĂ©riode, 8 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 29 janvier 2021. La programmation pluriannuelle de l’énergie adoptĂ©e le 21 avril 2020 rĂ©affirme le soutien Ă  la petite hydroĂ©lectricitĂ© et prĂ©voit la poursuite des appels d’offres pour le dĂ©veloppement de nouvelles installations. Listes des laurĂ©ats du premier appel d’offres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© - 27/04/2017 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – premiĂšre pĂ©riode de candidature – 23/08/2018 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – deuxiĂšme pĂ©riode de candidature – 26/06/2019 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – troisiĂšme pĂ©riode de candidature – 29/01/2021 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d'offres - quatriĂšme pĂ©riode de candidature - 29/07/ PDF - Ko Le Portail national de l'hydroĂ©lectricitĂ© Le portail national de l’hydroĂ©lectricitĂ© offre un accĂšs aux principaux documents de programmation nationaux et locaux utiles pour le dĂ©veloppement de projets hydroĂ©lectriques. Il comprend en particulier les schĂ©mas directeurs d’amĂ©nagement et de gestion des eaux SDAGE mentionnĂ©s Ă  l’article L. 212-1 du code de l’environnement ; Les SDAGE les schĂ©mas d’amĂ©nagement et de gestion des eaux SAGE dĂ©finis Ă  l’article L. 212-3 du code de l’environnement ; Les SAGE les listes de cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux Ă©tablies en application des 1° et 2° du I de l'article L. 214-17 du code de l’environnement ; les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires SRADDET mentionnĂ©s Ă  l'article L. 4251-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR mentionnĂ©s Ă  l'article L. 321-7 du code de l’énergie ; Les S3REnR les classements des cours d'eau et lacs Ă©tablis en application de l'article L. 2111-7 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques ; Segments du domaine public fluvial les Ă©valuations et identifications prĂ©vues pour l'Ă©lectricitĂ© d'origine hydraulique dans la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie en application des 3° et 4° de l'article L. 141-2 du code de l’énergie ; Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie les Ă©lĂ©ments d'information figurant dans l'Ă©valuation prĂ©vue au d du 6° de l'article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 dĂ©cembre 2019 de finances pour 2020. Rapport sur l'impact environnemental du budget de l'État Biomasse Ă©nergie Valorisation du gaz de mine

leconcessionnaire est tenu de respecter les obligations prĂ©vues Ă  l'article l. 341 -4 du code de l'Ă©nergie, qui transpose la directive europĂ©enne 2009/72/ce du 13 juillet 2009 du Une SCI est- elle un bailleur professionnel ? Le Code de la Consommation, et plus particuliĂšrement ses articles L341-2 et suivants, ont depuis 2003 durci la situation du crĂ©ancier professionnel et ainsi renforcĂ© la situation de la caution. Il ressort ainsi de l’article L341-2 de ce code que Toute personne physique qui s'engage par acte sous seing privĂ© en qualitĂ© de caution envers un crĂ©ancier professionnel doit, Ă  peine de nullitĂ© de son engagement, faire prĂ©cĂ©der sa signature de la mention manuscrite suivante, et uniquement de celle-ci "En me portant caution de X..., dans la limite de la somme de ... couvrant le paiement du principal, des intĂ©rĂȘts et, le cas Ă©chĂ©ant, des pĂ©nalitĂ©s ou intĂ©rĂȘts de retard et pour la durĂ©e de ..., je m'engage Ă  rembourser au prĂȘteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X... n'y satisfait pas lui-mĂȘme." » L’article L341-4 de ce mĂȘme code va jusqu’à considĂ©rer qu’ Un crĂ©ancier professionnel ne peut se prĂ©valoir d’un contrat de cautionnement conclu par une personne physique dont l’engagement Ă©tait, lors de sa conclusion, manifestement disproportionnĂ© Ă  ses biens et revenus, Ă  moins que le patrimoine de cette caution, au moment oĂč celle-ci est appelĂ©e, ne lui permette de faire face Ă  son obligation. » Ce formalisme protecteur imposĂ© par le lĂ©gislateur, dans ces diffĂ©rents articles, a conduit les juridictions françaises Ă  considĂ©rer comme nuls de nombreux actes de cautionnement solidaire. Cependant, force est de constater que ces diffĂ©rents textes ne s’impose qu’aux crĂ©anciers professionnels La question qui se pose dĂšs lors est de connaitre la qualitĂ©, aux yeux des juridictions françaises des sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres ayant pour objet la location et la gestion de biens. Plusieurs dĂ©cisions viennent ici tenter de rĂ©pondre Ă  cette question. C. A. Lyon, chambre civile 1 B, 12 mars 2013, n°12-02162, n° Juris-Data 2013-004724 En l’espĂšce, un contrat de bail avait Ă©tĂ© conclu en juillet 2007 entre la SCI Le Grimaud et la SARL Oceane. M. G., gĂ©rant de la SARL, s’était alors portĂ© caution solidaire de la sociĂ©tĂ© envers le bailleur pour le paiement des loyers, charges, frais et taxes ainsi que pour l’exĂ©cution des clauses du bail. Le 22 janvier 2008, le preneur fut placĂ© en liquidation judiciaire et le bailleur dĂ©clara alors une crĂ©ance d’un montant de 15 147,15€ correspondant aux arriĂ©rĂ©s de loyers et charges jusqu’à la date de restitution des locaux. M. G, en sa qualitĂ© de caution solidaire, fut alors assignĂ© en paiement de cette crĂ©ance sur le fondement des articles 1134 et 2288 du Code civil. CondamnĂ© en premiĂšre instance au paiement de la somme correspondant aux arriĂ©rĂ©s, il interjeta alors appel devant la Cour d’appel de Lyon. Si plusieurs critiques sont avancĂ©es, c’est principalement sur la notion de crĂ©ancier professionnel, au sens de l’article L 341-5 du Code de la consommation, que sont amenĂ©s Ă  se prononcer les magistrats lyonnais. En effet, l’application ou non de ce texte dĂ©pend de la qualitĂ© des parties. Le demandeur avance que le bailleur, donc la SCI, a la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel et ainsi que les dispositions de l’article L 341-5 du Code de la consommation lui sont applicables. Or, son cautionnement n’étant pas limitĂ© Ă  un montant global expressĂ©ment dĂ©terminĂ©, les stipulations de solidaritĂ© et de renonciation au bĂ©nĂ©fice de discussion devraient alors ĂȘtre rĂ©putĂ©es non Ă©crites. Il deviendrait alors une simple caution ce qui imposerait une discussion prĂ©alable des biens du dĂ©biteur Art. 2998 C. Civ. Ă  laquelle la sociĂ©tĂ© bailleresse n’a pas procĂ©dĂ©e ce qui pourrait alors dĂ©charger la caution en vertu de l’article 2314 du Code civil. Pour la plus grande joie du bailleur, la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel ne lui est pas reconnue par la cour d’appel qui, reprenant une formule de la Cour de cassation Cass. Civ. 1Ăšre, 9 juillet 2009, n° 08-15910, estime le crĂ©ancier professionnel s’entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l’exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l’une de ses activitĂ©s professionnelles ». La Cour estime que la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel de la SCI ne peut se dĂ©duire du seul constat que l’objet social de la bailleresse est de louer le bien et que la crĂ©ance invoquĂ©e est bien nĂ©e de cette activitĂ© ». Le cautionnement conclu est donc bien solidaire ce qui exclut le bĂ©nĂ©fice de l’article 2314 du Code civil. La bailleresse reste donc bien garantie par le contrat de cautionnement solidaire qui conserve toute sa vigueur et elle ne peut bĂ©nĂ©ficier des dispositions favorables du Code de la consommation issues de la Loi Dutreil du 1er aout 2003. de Paris, PĂŽle 5, Ch. 2, 13 juin 2014, RG N° 13/10165 En l’espĂšce la SCI propriĂ©taire bailleresse est exclusivement constituĂ©e, selon les statuts communiquĂ©s Ă  la cour, de maniĂšre familiale entre un pĂšre ĂągĂ© de plus de 80 ans et son fils, en vue d’exploiter un seul bien immobilier, dont le siĂšge est situĂ© au domicile personnel du gĂ©rant, soumise Ă  l’impĂŽt sur le revenu pour une activitĂ© de nature civile. Cette sociĂ©tĂ© ne saurait constituer un crĂ©ancier professionnel au sens de l’article prĂ©citĂ© dĂšs lors que la crĂ©ance de loyer garantie n’est pas nĂ©e de l’exercice d’une profession et n’est pas davantage en rapport direct avec une activitĂ© professionnelle. de Paris, PĂŽle 5, 3Ăšme ch., 15 janvier 2014, n° 12/01489 Dans cette dĂ©cision, la Cour d’appel de PARIS retient qu’au sens des articles L. 341-2 et L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale Cass. civ. 1, 9 juillet 2009, n° prĂ© citĂ©. En l'espĂšce l'objet de la SCI, rĂ©sultant de l'article 4 de ses statuts est "l'acquisition, l'exploitation par bail, location, ou autrement, de tous immeubles et notamment l'acquisition d'un immeuble sis [...], et gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations pouvant se rattacher directement ou indirectement Ă  cet objet, pourvu qu'elles ne portent pas atteinte au caractĂšre civil de la sociĂ©tĂ©". L'acte de caution, donnĂ© dans le cadre du bail commercial conclu entre la SCI, bailleur, et une sociĂ©tĂ©, preneur, se rattache directement Ă  l'objet de la premiĂšre, la circonstance que cette derniĂšre n'a pas la qualitĂ© de marchand de biens, qu'elle n'est propriĂ©taire que d'un seul lot, qu'elle n'est pas assujettie Ă  l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, qu'elle n'octroie aucun crĂ©dit, et la circonstance qu'elle est composĂ©e essentiellement de membres d'une seule famille, sont sans influence, dans la mesure oĂč la crĂ©ance de loyer de la sociĂ©tĂ© est bien nĂ©e de la rĂ©alisation de son objet social, soit l'exploitation par bail, le cautionnement ayant prĂ©cisĂ©ment vocation Ă  garantir la sociĂ©tĂ© contre d'Ă©ventuels loyers impayĂ©s. Par ce seul fait, les dispositions prĂ©citĂ©es du Code de la consommation sont applicables au cautionnement garantissant les loyers du bail commercial. Or, la mention manuscrite rĂ©digĂ©e ne mentionne pas la somme dans la limite de laquelle la caution s'est engagĂ©e en cette qualitĂ© et ne reproduit pas l'intĂ©gralitĂ© des termes exigĂ©s, en violation des dispositions de l'article L. 341-2 du Code de la consommation, de sorte que son engagement est nul. Cour d'appel, Douai, 2e chambre, 2e section, 27 Mars 2014 – n° 13/03122 Cette Cour d’appel, dans un nouvel arrĂȘt d’espĂšce, retient que Sur le moyen plus subsidiaire tenant Ă  la nullitĂ© du cautionnement au regard des articles L341-3 et L341-5 du Code de la consommation Attendu qu'au sens de l'article L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale ; Qu'en l'espĂšce, les Ă©poux RICHEZ sont les bailleurs, et s'il est exact qu'ils perçoivent d'importants revenus fonciers en qualitĂ© d'associĂ©s de plusieurs SCI familiales, en revanche, en revanche, cette seule circonstance est Ă  l'Ă©vidence insuffisante Ă  leur confĂ©rer la qualitĂ© de professionnels au sens du texte prĂ©citĂ© ; Que ce moyen n'est donc pas non plus pertinent ; » La jurisprudence est donc en dents de scie et l’apprĂ©ciation de la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel d’une SCI semble se faire au cas par cas. La rĂ©daction des statuts revĂȘt une importance primordiale.ï»żï»ż Open)) { //user code } In the above statement, File.Open method returns an object of FileStream and thus it helps in creating the object of BinaryReader. The benefit of creating an object inside the ‘using’ block is that it releases the memory held by. Summary In this blog post I’m going to talk about some tricky problems with serializing and deserializing data. In particular, I’m
Article D342-4-9 - Code de l'énergie »Version à la date format JJ/MM/AAAAou du

Lesentreprises qui souhaitent faire bĂ©nĂ©ficier un de leurs sites de la rĂ©duction prĂ©vue par l’article L. 341-4-2 du code de l’énergie pour les annĂ©es 2016 et 2017 en font la demande au plus tard

Le Mercredi 19 fĂ©vrier 2020 Le code de l'Ă©nergie prĂ©voit la rĂ©alisation d’un audit Ă©nergĂ©tique pour les grandes entreprises de plus de 250 salariĂ©s, afin qu’elles mettent en place une stratĂ©gie d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de leurs activitĂ©s. L’audit Ă©nergĂ©tique permet de repĂ©rer les gisements d’économies d’énergie chez les plus gros consommateurs professionnels tertiaires et industriels. Si les investissements prĂ©conisĂ©s par l’audit sont rĂ©alisĂ©s, les Ă©conomies d’énergie peuvent permettre, selon la nature de l’activitĂ©, jusqu’à 30 % d’économies, et dĂ©passer 50 % pour la part de la consommation liĂ©e au bĂątiment. Le principe de l’audit Ă©nergĂ©tique obligatoire prĂ©vu par la directive europĂ©enne 2012/27/UE relative Ă  l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, a Ă©tĂ© fixĂ© par la loi n° 2013-619 du 16 juillet 2013 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union europĂ©enne dans le domaine du dĂ©veloppement durable. L’article 40 de la loi insĂšre dans le titre III du livre II du code de l’énergie un nouveau chapitre consacrĂ© Ă  la performance Ă©nergĂ©tique des entreprises avec quatre articles L233-1 Ă  L233-4 qui constituent la base lĂ©gislative de l’audit Ă©nergĂ©tique obligatoire et qui fixe le rĂ©gime de sanctions. Les articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie prĂ©voient les seuils au-delĂ  desquels une personne morale doit rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique et un dĂ©cret n°2014-1393 du 24 novembre 2014 codifiĂ© aux articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie et son arrĂȘtĂ© d’application du 24 novembre 2014 prĂ©voient les modalitĂ©s d’exemption en cas de systĂšme de management de l’énergie ISO 50001 ; le pĂ©rimĂštre et la mĂ©thodologie de l’audit ; les modalitĂ©s de transmission des documents qui justifient l’application de la rĂ©glementation ; les modalitĂ©s et critĂšres de qualification des prestataires externes, les critĂšres de reconnaissance de compĂ©tence pour l’auditeur interne. ModalitĂ©s d’exemption en cas de systĂšme de management de l’énergie ISO 50001 Depuis le 5 dĂ©cembre 2015, toutes les grandes entreprises prĂ©citĂ©es doivent ĂȘtre en capacitĂ© de justifier Ă  tout moment soit d’avoir rĂ©alisĂ© un audit Ă©nergĂ©tique suivant les exigences des normes NF EN 16247 et couvrant au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques dĂ©finition dans la FAQ. L’audit doit dater de moins de 4 ans. soit d’ĂȘtre certifiĂ©e ISO 50 001 sur au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques. Une entreprise dont la certification ISO 50001 n’est plus en cours de validitĂ© n'est plus en conformitĂ©. Elle doit donc rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique dans un dĂ©lai de 6 mois comme pour les entreprises nouvellement obligĂ©es dĂ©finition dans la FAQ. L’article L233-1 du code de l’énergie dispose que les personnes morales soumises Ă  l’obligation d’audit Ă©nergĂ©tique transmettent par voie Ă©lectronique les informations relatives Ă  la mise en Ɠuvre de l'obligation sur la plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques. L’adresse mail du centre d’assistance de cette plate-forme informatique est Un arrĂȘtĂ© du 20 mai 2016 modifiĂ© par arrĂȘtĂ© du 15 novembre 2018 prĂ©voit les donnĂ©es Ă  renseigner sur la plate-forme et les catĂ©gories d'utilisateurs. Les DREAL/DEAL/DRIEE sont chargĂ©es du contrĂŽle des justificatifs chargĂ©s sur cette plate-forme et de la sanction des Ă©ventuels contrevenants. articles L 233-1 Ă  L 233-3 du code de l’énergie article L233-4 du code de l’énergie articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie relatifs aux seuils au delĂ  desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie relatifs aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique arrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie Plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques Articles L 233-1 Ă  L 233-3 du code de l’énergie Article L233-4 du code de l’énergie Articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie relatifs aux seuils au delĂ  desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique Articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie relatifs aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique ArrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie Questions-RĂ©ponses Audit Ă©nergĂ©tique DĂ©finition du pĂ©rimĂštre et de la pĂ©riode En pratique applications et calculs Autres cas Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique L’article du code de l’énergie prĂ©voit que le signe de qualitĂ© requis pour rĂ©aliser l’audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire est dĂ©livrĂ© par un organisme accrĂ©ditĂ©. Article du code de l’énergie En application de cette disposition, les dĂ©cisions et les demandes d’accrĂ©ditation sont transmises par le COFRAC Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de l’énergie et du climat du ministĂšre chargĂ© de l’énergie afin que cette information soit mise Ă  la disposition des candidats Ă  la dĂ©livrance du signe de qualitĂ© sur le site Internet du ministĂšre. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Les prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique titulaires d’un signe de qualitĂ© dĂ©livrĂ© par les organismes ci-dessus sont reconnus compĂ©tents pour rĂ©aliser l’audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire. OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer des certificats selon la norme NF EN ISO 50001 Les activitĂ©s couvertes par un systĂšme de management de l’énergie certifiĂ© par l’un des organismes ci-aprĂšs sont exemptĂ©s d’audit Ă©nergĂ©tique en application des articles D. 233-4 et D. 233-8 du code de l’énergie. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le Cofrac pour la dĂ©livrance de certificats selon la norme NF EN ISO 50001 AFNOR CERTIFICATION APAVE CERTIFICATION BUREAU VERITAS CERTIFICATION FRANCE AB CERTIFICATION SOCOTEC CERTIFICATION SGS ICS UTAC DEKRA CERTIFICATION BCS EfficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les secteurs d’activitĂ© Action de la France pour l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique
ArticleL341-4-3 du Code de l'énergie : consulter gratuitement tous les Articles du Code de l'énergie. Le Code de l'énergie regroupe les lois relatives au droit de l'énergie français.
Article L341-4-2 EntrĂ©e en vigueur 2020-12-09 Les tarifs d'utilisation du rĂ©seau public de transport d'Ă©lectricitĂ© applicables aux sites fortement consommateurs d'Ă©lectricitĂ© qui prĂ©sentent un profil de consommation prĂ©visible et stable ou anticyclique sont rĂ©duits d'un pourcentage fixĂ© par dĂ©cret par rapport au tarif d'utilisation du rĂ©seau public de transport normalement acquittĂ©. Ce pourcentage est dĂ©terminĂ© en tenant compte de l'impact positif de ces profils de consommation sur le systĂšme Ă©lectrique. Le niveau des tarifs d'utilisation du rĂ©seau de transport d'Ă©lectricitĂ© prend en compte la rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a dĂšs son entrĂ©e en vigueur, afin de compenser sans dĂ©lai la perte de recettes qu'elle entraĂźne pour les gestionnaires de rĂ©seau concernĂ©s. Les bĂ©nĂ©ficiaires de la rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a sont les consommateurs finals raccordĂ©s directement au rĂ©seau public de transport, Ă  un ouvrage de tension supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  50 kilovolts d'un rĂ©seau de distribution d'Ă©lectricitĂ© aux services publics ou Ă  un ouvrage dĂ©classĂ© mentionnĂ© au c du 2° de l'article L. 321-4 et de tension supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  50 kilovolts, et les consommateurs finals Ă©quipĂ©s d'un dispositif de comptage gĂ©rĂ© par le gestionnaire de l'un de ces rĂ©seaux, lorsqu'ils justifient d'un niveau de consommation supĂ©rieur Ă  un plancher et rĂ©pondent Ă  des critĂšres d'utilisation du rĂ©seau tels qu'une durĂ©e minimale d'utilisation ou un taux minimal d'utilisation en heures creuses. Ces critĂšres sont dĂ©finis par dĂ©cret. La rĂ©duction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a est plafonnĂ©e pour concourir Ă  la cohĂ©sion sociale et prĂ©server l'intĂ©rĂȘt des consommateurs. Ce plafond est fixĂ© par dĂ©cret 1° Pour les sites qui relĂšvent de l'article L. 351-1, en fonction des catĂ©gories dĂ©finies en application du mĂȘme article L. 351-1, et pour les autres sites de consommation, et sans excĂ©der 90 % ; 2° Pour les installations permettant le stockage de l'Ă©nergie en vue de sa restitution ultĂ©rieure au rĂ©seau, en fonction de l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de l'installation de stockage et sans excĂ©der 50 %. ArticleL341-5. EntrĂ©e en vigueur 2013-07-18. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs proposition de la Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie, prĂ©cise les modalitĂ©s d'application du prĂ©sent

Le Code de l'Ă©nergie regroupe les lois relatives au droit de l'Ă©nergie français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'Ă©nergie ci-dessous Article L346-4 EntrĂ©e en vigueur 2018-11-25 Lorsque les propriĂ©taires ou copropriĂ©taires des immeubles dans lesquels sont situĂ©s ces ouvrages en ont obtenu la propriĂ©tĂ© en application du dernier alinĂ©a de l'article L. 346-2, les colonnes montantes Ă©lectriques peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©es, Ă  la demande des mĂȘmes propriĂ©taires ou copropriĂ©taires, au rĂ©seau public de distribution d'Ă©lectricitĂ© sous rĂ©serve de leur bon Ă©tat de fonctionnement. Elles sont transfĂ©rĂ©es Ă  titre gratuit, sans contrepartie pour le gestionnaire de rĂ©seau. Le gestionnaire de rĂ©seau ne peut s'opposer au transfert des ouvrages en bon Ă©tat de fonctionnement ni exiger une contrepartie financiĂšre. Il dĂ©termine, le cas Ă©chĂ©ant, les travaux Ă©lectriques Ă  rĂ©aliser pour assurer le bon Ă©tat de fonctionnement desdits ouvrages. Le premier alinĂ©a du prĂ©sent article entre en vigueur Ă  l'issue d'un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la promulgation de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique.

Modificationarticle D251-7-3 du Code de l'énergie (2022-05-15) Une aide, dite bonus pour les taxis parisiens transportant des personnes à mobilité réduite et utilisateurs de fauteuils roulants, est attribuée à tout titulaire d'une autorisation de stationnement prévue à l' article L. 3121-1 du code des transports et délivrée par le préfet de police de Paris au titre de l' article L
Lesdonnées de la géographie administrative. Le département appartient administrativement à la région Nouvelle-Aquitaine.Il est limitrophe, au nord, des départements des Deux-SÚvres et de la Vienne, à l'est, de celui de la Haute-Vienne, au sud-est et au sud de celui de la Dordogne et, enfin, à l'ouest de celui de la Charente-Maritime, département avec lequel il partage la plus hm1j.
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