Le Vendredi 29 juillet 2022 LâhydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source dâĂ©lectricitĂ© renouvelable en France. Cette filiĂšre est importante pour le systĂšme Ă©lectrique Ă plusieurs titres, notamment en termes dâĂ©quilibre et de sĂ©curisation du rĂ©seau. La France est historiquement bien Ă©quipĂ©e avec un dĂ©veloppement important des ouvrages hydroĂ©lectriques dĂšs le dĂ©but et tout au long du vingtiĂšme siĂšcle. Lâenjeu actuel pour lâĂtat est dâassurer la modernisation et la compatibilitĂ© du parc aux exigences accrues de sĂ©curitĂ© et dâenvironnement dâune part, et de permettre lâexploitation du gisement rĂ©siduel dâautre part conformĂ©ment aux objectifs fixĂ©s dans la programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie. L'hydroĂ©lectricitĂ© aujourd'hui en France PrĂ©sentation de l'hydroĂ©lectricitĂ© LâhydroĂ©lectricitĂ© transforme lâĂ©nergie gravitaire des lacs, des cours dâeau et des marĂ©es, en Ă©lectricitĂ©. Une installation hydroĂ©lectrique est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e dâun ouvrage de retenue barrage permettant le cas Ă©chĂ©ant de stocker lâeau, et de lâorienter vers une usine de production au sein de laquelle lâeau met en mouvement une turbine. Comme dans dâautres moyens de production dâĂ©lectricitĂ©, la turbine est associĂ©e Ă un alternateur qui transforme lâĂ©nergie cinĂ©tique de la rotation en Ă©nergie Ă©lectrique, Ă©vacuĂ©e sur le rĂ©seau Ă©lectrique. La puissance Ă©lectrique est proportionnelle Ă la hauteur de chute et au dĂ©bit turbinĂ©. On distingue plusieurs types dâinstallations hydroĂ©lectriques en fonction de la durĂ©e de remplissage de leur rĂ©servoir les installations dites au fil de lâeau », qui turbinent tout ou partie du dĂ©bit dâun cours dâeau en continu. Leur capacitĂ© de modulation est trĂšs faible et leur production dĂ©pend du dĂ©bit des cours dâeau. les installations dites par Ă©clusĂ©es », qui disposent dâune petite capacitĂ© de stockage, typiquement comprise entre 2 heures et 400 heures de production. Ces installations permettent une modulation journaliĂšre ou hebdomadaire de la production en accumulant dans leurs retenues des volumes dâeau qui seront turbinĂ©s pendant les pics de consommation. les installations dites centrale de lac » disposant dâune retenue plus importante. Ces installations accumulent des volumes dâeau dans des retenues de taille consĂ©quente nĂ©cessitant le plus souvent des barrages de grande taille, gĂ©nĂ©ralement Ă lâaval des moyennes et hautes montagnes. Ces installations permettent de diminuer lâexposition aux conditions hydrologiques. les stations de transfert dâĂ©nergie par pompage » ou STEP, utilisĂ©es pour le stockage de lâĂ©nergie Ă©lectrique ces installations permettent de pomper pendant les pĂ©riodes de moindre consommation dâĂ©lectricitĂ© vers un rĂ©servoir haut des volumes dâeau pour les turbiner pendant les pics de consommation. Les installations au fil de lâeau, voire par Ă©clusĂ©es, fournissent une hydroĂ©lectricitĂ© de base peu modulable alors que les installations avec des retenues importantes sont trĂšs utiles pour la flexibilitĂ© du systĂšme Ă©lectrique, et permettent de rĂ©pondre aux pics de consommation en effet, ces installations peuvent fournir de grandes puissances trĂšs rapidement mobilisables quelques minutes. Production hydroĂ©lectrique et puissance installĂ©e LâhydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source dâĂ©lectricitĂ© renouvelable en France. Avec environ 25,7 GW gigawatts installĂ©s en France mĂ©tropolitaine, le pays dispose de lâun des plus grands parcs hydroĂ©lectriques en Europe . Cette puissance reprĂ©sente environ 20 % de la puissance Ă©lectrique totale installĂ©e. Compte tenu de la forte variabilitĂ© aux conditions hydrologiques dâune annĂ©e Ă lâautre, la part de lâhydroĂ©lectricitĂ© dans le mix Ă©lectrique, est davantage mesurĂ©e par le productible, câest-Ă -dire la production maximale annuelle sans arrĂȘts maintenance, etc. dans des conditions hydrologiques moyennes. Le productible annuel est dâenviron 67 TWh tĂ©rawatt-heure. La production effective varie fortement selon les annĂ©es en fonction des conditions hydrologiques, comme lâa dĂ©montrĂ© la pĂ©riode rĂ©cente de 50,3 TWh en 2011, la production a cru Ă 75,7 TWh en 2013. Elle est de 65,1 TWh en 2020, ce qui a reprĂ©sentĂ© 13 % de la production Ă©lectrique annuelle. Les capacitĂ©s diffĂšrent en fonction du type dâinstallation Puissance installĂ©e totale GW Production totale TWh Fil de lâeau 7,7 30 ĂclusĂ©es 3,9 10 Lac 9,6 15 STEP 4,2 1,2 RĂ©partition du parc et de la production moyenne en fonction des types dâinstallations. La page hydroĂ©lectricitĂ© du site du Syndicat des Ănergies Renouvelables SER Panorama de lâĂ©lectricitĂ© renouvelable sur le site de RTE Production journaliĂšre et locale historique et en temps réél sur eco2mix de RTE Le site de lâInternational Hydropower Association IHA Cadre rĂ©glementaire de lâhydroĂ©lectricitĂ© Cadre juridique de lâexploitation des installations hydroĂ©lectriques Lâensemble des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires spĂ©cifiques aux installations hydroĂ©lectriques sont rassemblĂ©es dans le livre V du code de lâĂnergie. LâhydroĂ©lectricitĂ© est rĂ©glementĂ©e par lâĂtat depuis la loi du 16 octobre 1919 relative Ă lâutilisation de lâĂ©nergie hydraulique, qui stipule que nul ne peut disposer de lâĂ©nergie des marĂ©es, des lacs et des cours dâeau [âŠ] sans une concession ou une autorisation de lâĂtat » article du code de lâĂ©nergie. On distingue donc ces deux cadres juridiques pour les installations hydroĂ©lectriques suivant la puissance maximale brute PMB des installations Installations de moins de 4,5 MW le rĂ©gime de lâautorisation Elles appartiennent en gĂ©nĂ©ral Ă des particuliers, des petites entreprises ou des collectivitĂ©s. Elles nĂ©cessitent lâobtention dâune autorisation environnementale, dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet pour une durĂ©e limitĂ©e, et dont les rĂšgles dâexploitation dĂ©pendent des enjeux environnementaux du site concernĂ©. Les installations de plus de 4,5 MW le rĂ©gime des concessions Elles appartiennent Ă lâĂtat, et elles sont construites et exploitĂ©es par un concessionnaire, pour son compte . Pour les installations entre 4,5 MW et 100 MW, la concession est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet, alors quâau-delĂ de 100 MW, le ministre chargĂ© de lâĂ©nergie la dĂ©livre. La durĂ©e des concessions doit permettre dâamortir les investissements initiaux rĂ©alisĂ©s par le concessionnaire, qui rend gratuitement Ă lâĂtat les installations Ă lâĂ©chĂ©ance de sa concession. Installations hydroĂ©lectriques soumises Ă autorisation Tout producteur peut dĂ©poser une demande dâautorisation pour exploiter une chute hydraulique en vue de produire de lâĂ©lectricitĂ©, lorsque la puissance maximale brute de lâinstallation ne dĂ©passe pas 4,5 MW ou lorsque la production dâĂ©lectricitĂ© est un usage accessoire de lâexploitation de la chute. Lâautorisation dâexploiter au titre du livre V du code de lâĂ©nergie est alors comprise dans lâautorisation environnementale dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet selon la nomenclature loi sur lâeau dite IOTA ». Les installations hydroĂ©lectriques soumises Ă autorisation reprĂ©sentent une puissance installĂ©e dâenviron 2,5 GW pour une Ă©nergie produite de lâordre de 4,5 TWh par an. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques La France compte plus de 340 concessions hydroĂ©lectriques qui reprĂ©sentent plus de 90 % du total de la puissance hydroĂ©lectrique installĂ©e. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques transfĂšre la responsabilitĂ© des investissements, de la construction et de lâexploitation dâune installation hydroĂ©lectrique Ă un tiers qui se rĂ©munĂšre en tirant bĂ©nĂ©fice de lâexploitation des installations pendant toute la durĂ©e de la concession. En contrepartie, le concessionnaire verse une redevance, accorde des rĂ©serves en eau et en Ă©nergie et doit Ă lâissue de la concession faire retour gratuit des biens nĂ©cessaires Ă lâexploitation de la concession Ă lâĂtat qui peut alors dĂ©cider de renouveler la concession. Ces diffĂ©rentes obligations apparaissent dans le cahier des charges de la concession, qui lie le concessionnaire Ă lâĂtat. La gestion des concessions hydroĂ©lectriques Les DREAL sont en charge du contrĂŽle des concessions hydroĂ©lectriques. Elles encadrent les travaux de construction, de gestion et dâentretien en approuvant notamment les dossiers dâexĂ©cution de travaux rĂ©alisĂ©s par les concessionnaires. Elles sont responsables dâassurer un suivi de lâoccupation fonciĂšre de la concession autorisation dâoccupation par des tiers, autorisation de sortie de bien du domaine concĂ©dĂ©. Elles instruisent Ă©galement les demandes dâinscription au registre des concessions et examinent les dossiers de fin de concession DFC. Lâoctroi et le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques La procĂ©dure dâoctroi des concessions a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e dans le livre V du code de lâĂnergie par la loi du 17 aoĂ»t 2015 relative Ă la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte LTECV et son dĂ©cret dâapplication n°2016-530. En particulier, lâĂtat choisira pour chaque concession la meilleure offre compte tenu des trois critĂšres suivants lâoptimisation Ă©nergĂ©tique de lâexploitation de la chute la mise en concurrence incitera les candidats Ă proposer des investissements importants de modernisation des installations existantes, et de nouveaux Ă©quipements pour augmenter la performance de cette Ă©nergie renouvelable. le critĂšre environnemental par le respect dâune gestion Ă©quilibrĂ©e et durable de la ressource en eau permettant la conciliation de ses diffĂ©rents usages les candidats devront proposer une meilleure protection des Ă©cosystĂšmes tout en respectant les usages de lâeau autre quâĂ©nergĂ©tiques protection des milieux aquatiques, soutien dâĂ©tiage, irrigation⊠le critĂšre Ă©conomique par la sĂ©lection des meilleures conditions Ă©conomiques et financiĂšres pour l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales les candidats devront proposer un taux pour la redevance proportionnelle au chiffre dâaffaires de la concession, dont le bĂ©nĂ©fice reviendra Ă lâĂtat et aux collectivitĂ©s locales. Le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques est un enjeu important pour lâĂtat qui souhaite tirer le meilleur parti de ces installations en termes Ă©nergĂ©tique puissance installĂ©e, capacitĂ© de modulation, Ă©conomique afin de tirer bĂ©nĂ©fice de ces installations amorties et environnemental Ă©nergie renouvelable non Ă©mettrice de gaz Ă effet de serre Ă condition de limiter lâimpact des ouvrages sur les milieux aquatiques. Lâoctroi de concessions est Ă©galement possible sur un secteur gĂ©ographique nouveau. Cette procĂ©dure fait lâobjet dâune publication dâun avis de concession, Ă lâinitiative de lâĂtat concĂ©dant ou sur proposition dâune personne ou dâun groupement de personnes y ayant intĂ©rĂȘt via une demande matĂ©rialisĂ©e par un dossier dâintention. Cette attribution se fera Ă lâissue dâune procĂ©dure concurrentielle dâattribution suivant les mĂȘmes critĂšres que ceux dĂ©finis pour le renouvellement des concessions. Enjeux environnementaux et de sĂ©curitĂ© des ouvrages hydroĂ©lectriques Enjeux environnementaux Les installations permettant de produire de lâhydroĂ©lectricitĂ© peuvent avoir un effet perturbateur sur le milieu naturel eau et sur les Ă©cosystĂšmes. Câest pourquoi elles doivent limiter leurs impacts sur la continuitĂ© Ă©cologique notamment en Maintenant dans le cours dâeau un dĂ©bit minimum dĂ©bit rĂ©servĂ© » permettant a minima de garantir des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement de la vie dans le tronçon court-circuitĂ© par lâinstallation. Ce dĂ©bit rĂ©servĂ© reprĂ©sente au moins le dixiĂšme du module du cours dâeau sur lequel le seuil ou le barrage est installĂ©, le module Ă©tant le dĂ©bit moyen interannuel du cours dâeau. PrĂ©servant des passages ou des modes de gestion pour les espĂšces poissons migrateurs et pour les sĂ©diments, par exemple par lâinstallation de passes Ă poissons pour leur permettre la montaison et la dĂ©valaison des cours dâeau. Ces enjeux sont pris en compte dans lâinstruction des projets au titre de la loi sur lâeau procĂ©dure applicable aux installations, ouvrages ou travaux soumis Ă autorisation ou lors de lâinstruction dâune demande de concession. SĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques Les installations hydroĂ©lectriques font lâobjet dâune surveillance particuliĂšre et sont soumises Ă des obligations importantes de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© dĂšs lors que la production dâĂ©lectricitĂ© fait appel Ă un barrage ou nĂ©cessite une conduite forcĂ©e. La sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques est de la responsabilitĂ© des gestionnaires. Le contrĂŽle sâappuie localement sur les services dĂ©concentrĂ©s de lâĂtat et leur service de contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques SCSOH. Il est pilotĂ© nationalement par le pĂŽle national de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques PoNSOH qui est un service Ă compĂ©tence nationale rattachĂ© Ă la direction gĂ©nĂ©rale de la prĂ©vention des risques. La nĂ©cessaire expertise technique Ă laquelle peuvent faire appel les services en rĂ©gion est assurĂ©e par plusieurs organismes le centre dâĂ©tudes et dâexpertise sur les risques, lâenvironnement, la mobilitĂ© et lâamĂ©nagement Cerema, lâinstitut national de recherche pour lâagriculture, lâalimentation et lâenvironnement INRAE ou le PoNSOH lui-mĂȘme qui est chargĂ© de coordonner cet appui technique au profit des services de contrĂŽle. Il existe Ă©galement un comitĂ© technique permanent des barrages et ouvrages hydrauliques, composĂ© dâexperts, qui est sollicitĂ© sur des dossiers complexes intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques en cours de rĂ©habilitation et Ă©galement Ă lâoccasion de la premiĂšre mise en eau des nouveaux barrages de classe A voir ci-aprĂšs. En fonction de leur hauteur et de leur volume, les barrages sont en effet classĂ©s dans les catĂ©gories A, B ou C par la rĂ©glementation. Chaque catĂ©gorie fixe pour les gestionnaires des obligations croissantes en termes de sĂ©curitĂ© les plus fortes concernent la classe A, prĂ©cisĂ©es dans le code de lâenvironnement et le code de lâĂ©nergie. De façon synthĂ©tique, les obligations des gestionnaires de barrages en terme de sĂ©curitĂ© sont les suivantes Conception et suivi des travaux par un maitre dâĆuvre agréé, avec respect des prescriptions techniques fixĂ©es par un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ; RĂ©alisation pĂ©riodique dâune Ă©tude de dangers barrages de classes A et B ; Mise en place dâune surveillance, de lâentretien et de visites techniques dans le respect dâune documentation préétablie, avec obligation de rapports pĂ©riodiques associĂ©s ; Mise en place et suivi de dispositifs dâauscultation, avec les rapports associĂ©s ; DĂ©claration des Ă©vĂšnements importants pour sĂ©curitĂ© hydraulique. En rĂ©gion, le SCSOH a pour mission de veiller, Ă travers les autorisations de travaux quâil instruit et les contrĂŽles sur place ou sur piĂšces quâil diligente sur les barrages en service, Ă ce que les concessionnaires aient convenablement conçu et rĂ©alisĂ© leurs ouvrages, quâils les entretiennent et surveillent correctement, et, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, quâils respectent la rĂ©glementation applicable. Des sanctions administratives sont possibles en vertu du code de lâĂ©nergie ou du code de lâenvironnement en cas de mĂ©connaissance de leurs obligations par les exploitants. Elles interviennent sur dĂ©cision du prĂ©fet aprĂšs une mise en demeure prĂ©alable restĂ©e sans effet. Pour en savoir plus sur les ouvrages hydrauliques et les rĂšgles de sĂ©curitĂ© qui leur sont applicables DĂ©veloppement de la filiĂšre hydroĂ©lectrique Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie Les Programmations Pluriannuelles de lâĂnergie PPE sont des outils de pilotage de la politique Ă©nergĂ©tique créés par la loi relative Ă la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte. La premiĂšre PPE sâĂ©talait sur les pĂ©riodes 2016-2019 et 2019-2023. Une nouvelle PPE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e PPE 2 sur les pĂ©riodes 2019-2023 et 2023-2028 et a remplacĂ© la prĂ©cĂ©dente sur leur zone de chevauchement. La PPE de mĂ©tropole continentale sur la pĂ©riode 2019-2028 a Ă©tĂ© adoptĂ©e dĂ©finitivement le 21 mars 2020. Elle fixe notamment des objectifs quantitatifs et des orientations relatives Ă lâĂ©nergie hydroĂ©lectrique Augmenter le parc de lâordre de 200 MW d'ici 2023 et de 900 Ă 1 200 MW d'ici 2028, qui devrait permettre une production supplĂ©mentaire de lâordre de 3 Ă 4 TWh dont environ 60 % par l'optimisation d'amĂ©nagements existants ; Optimiser la production et la flexibilitĂ© du parc hydroĂ©lectrique, notamment au-travers de surĂ©quipements et de lâinstallation de centrales hydroĂ©lectriques sur des barrages existants non-Ă©quipĂ©s ; Mettre en place un dispositif de soutien Ă la rĂ©novation des centrales autorisĂ©es entre 1 MW et MW ; Lancer lâoctroi de nouvelles concessions sur quelques sites dont le potentiel aura Ă©tĂ© identifiĂ© ; Poursuivre les appels dâoffres pour la petite hydroĂ©lectricitĂ©, Ă raison de 35 MW par an ; Engager, au cours de la premiĂšre pĂ©riode de la PPE, les dĂ©marches permettant le dĂ©veloppement des STEP pour un potentiel de 1,5 GW identifiĂ© en vue des mises en service des installations entre 2030 et 2035. La PPE sâarticule avec les autres dĂ©marches stratĂ©giques, en particulier la stratĂ©gie nationale bas-carbone SNBC et les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©quilibre des territoires SRADDET qui ont pris la succession des SchĂ©mas rĂ©gionaux du climat, de lâair et de lâĂ©nergie SRCAE. Les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR permettent quant Ă eux de rĂ©server, au bĂ©nĂ©fice des Ă©nergies renouvelables, pour une pĂ©riode de 10 ans, les capacitĂ©s de raccordement estimĂ©es nĂ©cessaires pour atteindre les objectifs fixĂ©s par les schĂ©mas rĂ©gionaux dĂ©finissant la politique Ă©nergĂ©tique Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale. Ătude du potentiel hydroĂ©lectrique Dans le cadre de la Convention pour le dĂ©veloppement dâune hydroĂ©lectricitĂ© durable signĂ©e en 2010, un travail de normalisation des mĂ©thodes dâĂ©valuation et de convergence du potentiel hydroĂ©lectrique de crĂ©ation de nouveaux sites ou dâĂ©quipement de seuils existants a Ă©tĂ© menĂ© par la Direction GĂ©nĂ©rale de lâĂnergie et du Climat DGEC, la Direction de lâEau et de la BiodiversitĂ© DEB, les Directions RĂ©gionales de lâEnvironnement, de lâAmĂ©nagement et du Logement DREAL et les producteurs fĂ©dĂ©rĂ©s autour de lâUnion Française de lâĂlectricitĂ© UFE. Les rĂ©sultats de ce travail de convergence » sont disponibles dans le rapport Connaissance du potentiel hydroĂ©lectrique français â SynthĂšse » disponible ci-aprĂšs et sont synthĂ©tisĂ©s ci-dessous Potentiel hydroĂ©lectrique français selon lâĂ©tude de convergence de 2013 Cours dâeau classĂ©s liste 1 Cours dâeau non classĂ©s Nouveaux ouvrages Env. 2180 MW ; 7,7 TWh Env. 660 MW ; 2,3 TWh Seuils existants Entre 260 et 470 MW ; de 0,9 Ă 1,7 TWh Cette Ă©tude de potentiel a contribuĂ© Ă la dĂ©finition des objectifs des premiĂšres PPE PPE 1 et 2. Dans le cadre de lâĂ©laboration des objectifs de la PPE 3 2024 -2033, une nouvelle Ă©tude du potentiel hydroĂ©lectrique sera menĂ©e pour mettre Ă jour les donnĂ©es de 2013, conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle 89 I A de la Loi climat et rĂ©silience du 22 aoĂ»t 2021. Etude de convergence potentiel hydroĂ©lectrique PDF - Ko MĂ©canismes de soutien Ă la production hydroĂ©lectrique Dans certaines conditions, lâexploitation dâune installation hydroĂ©lectrique peut ne pas ĂȘtre rentable. Pour autant, pour contribuer Ă lâintĂ©gration des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©nergĂ©tique français, il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de leur apporter un soutien, notamment pour la petite hydroĂ©lectricitĂ© puissance infĂ©rieure Ă 10 MW. Le soutien aux installations autorisĂ©es peut se faire sous deux formes selon le principe du guichet ouvert, pour toute installation de moins de 1 MW, qui peut se voir attribuer un contrat dâobligation dâachat ou de complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration en fonction de sa puissance et suivant quâil sâagisse dâune installation nouvelle ou rĂ©novĂ©e ; via des appels dâoffres organisĂ©s par la Commission de rĂ©gulation de lâĂ©nergie, pour les autres installations suivant des conditions particuliĂšres alors dĂ©finies dans les cahiers des charges. Les installations concĂ©dĂ©es peuvent Ă©galement faire lâobjet dâun soutien lorsque cela est nĂ©cessaire lors de lâoctroi de la concession, un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre mis en place pour Ă©quilibrer lâexploitation des installations, si les prix de marchĂ© ne permettent pas une rentabilitĂ© de la concession. France Hydro ElectricitĂ© FHE ElectricitĂ© autonome française EAF RĂ©sultats des appels dâoffres pour dĂ©velopper des petites centrales hydroĂ©lectriques Les appels dâoffres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© visent Ă favoriser la construction de nouvelles installations complĂštes barrage + centrale hydroĂ©lectrique, lâĂ©quipement de barrages ou de seuils existants, mais ne produisant pas Ă ce jour dâĂ©lectricitĂ©. Un premier appel dâoffres a Ă©tĂ© lancĂ© en 2016. Son succĂšs a montrĂ© que le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© Ă©tait compatible avec les enjeux environnementaux. 19 laurĂ©ats de ce premier appel Ă projets ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 27 avril 2017, dont 4 projets sur des sites dâanciens moulins. Les laurĂ©ats reprĂ©sentent une capacitĂ© de 27 MW et pourront bĂ©nĂ©ficier dâun complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration. Pour poursuivre cette dynamique, un nouvel appel dâoffres pluriannuel a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017 pour 105 MW de nouvelles petites centrales hydroĂ©lectriques, rĂ©partis en trois pĂ©riodes de candidature de 35 MW en 2018, 2019 et 2020. Pour la premiĂšre pĂ©riode, 14 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 23 aoĂ»t 2018. Pour la deuxiĂšme pĂ©riode, 13 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 26 juin 2019. Pour la troisiĂšme pĂ©riode, 8 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 29 janvier 2021. La programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie adoptĂ©e le 21 avril 2020 rĂ©affirme le soutien Ă la petite hydroĂ©lectricitĂ© et prĂ©voit la poursuite des appels dâoffres pour le dĂ©veloppement de nouvelles installations. Listes des laurĂ©ats du premier appel dâoffres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© - 27/04/2017 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â premiĂšre pĂ©riode de candidature â 23/08/2018 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â deuxiĂšme pĂ©riode de candidature â 26/06/2019 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel dâoffres â troisiĂšme pĂ©riode de candidature â 29/01/2021 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d'offres - quatriĂšme pĂ©riode de candidature - 29/07/ PDF - Ko Le Portail national de l'hydroĂ©lectricitĂ© Le portail national de lâhydroĂ©lectricitĂ© offre un accĂšs aux principaux documents de programmation nationaux et locaux utiles pour le dĂ©veloppement de projets hydroĂ©lectriques. Il comprend en particulier les schĂ©mas directeurs dâamĂ©nagement et de gestion des eaux SDAGE mentionnĂ©s Ă lâarticle L. 212-1 du code de lâenvironnement ; Les SDAGE les schĂ©mas dâamĂ©nagement et de gestion des eaux SAGE dĂ©finis Ă lâarticle L. 212-3 du code de lâenvironnement ; Les SAGE les listes de cours dâeau, parties de cours dâeau ou canaux Ă©tablies en application des 1° et 2° du I de l'article L. 214-17 du code de lâenvironnement ; les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires SRADDET mentionnĂ©s Ă l'article L. 4251-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR mentionnĂ©s Ă l'article L. 321-7 du code de lâĂ©nergie ; Les S3REnR les classements des cours d'eau et lacs Ă©tablis en application de l'article L. 2111-7 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques ; Segments du domaine public fluvial les Ă©valuations et identifications prĂ©vues pour l'Ă©lectricitĂ© d'origine hydraulique dans la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie en application des 3° et 4° de l'article L. 141-2 du code de lâĂ©nergie ; Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie les Ă©lĂ©ments d'information figurant dans l'Ă©valuation prĂ©vue au d du 6° de l'article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 dĂ©cembre 2019 de finances pour 2020. Rapport sur l'impact environnemental du budget de l'Ătat Biomasse Ă©nergie Valorisation du gaz de mine
leconcessionnaire est tenu de respecter les obligations prĂ©vues Ă l'article l. 341 -4 du code de l'Ă©nergie, qui transpose la directive europĂ©enne 2009/72/ce du 13 juillet 2009 du Une SCI est- elle un bailleur professionnel ? Le Code de la Consommation, et plus particuliĂšrement ses articles L341-2 et suivants, ont depuis 2003 durci la situation du crĂ©ancier professionnel et ainsi renforcĂ© la situation de la caution. Il ressort ainsi de lâarticle L341-2 de ce code que Toute personne physique qui s'engage par acte sous seing privĂ© en qualitĂ© de caution envers un crĂ©ancier professionnel doit, Ă peine de nullitĂ© de son engagement, faire prĂ©cĂ©der sa signature de la mention manuscrite suivante, et uniquement de celle-ci "En me portant caution de X..., dans la limite de la somme de ... couvrant le paiement du principal, des intĂ©rĂȘts et, le cas Ă©chĂ©ant, des pĂ©nalitĂ©s ou intĂ©rĂȘts de retard et pour la durĂ©e de ..., je m'engage Ă rembourser au prĂȘteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X... n'y satisfait pas lui-mĂȘme." » Lâarticle L341-4 de ce mĂȘme code va jusquâĂ considĂ©rer quâ Un crĂ©ancier professionnel ne peut se prĂ©valoir dâun contrat de cautionnement conclu par une personne physique dont lâengagement Ă©tait, lors de sa conclusion, manifestement disproportionnĂ© Ă ses biens et revenus, Ă moins que le patrimoine de cette caution, au moment oĂč celle-ci est appelĂ©e, ne lui permette de faire face Ă son obligation. » Ce formalisme protecteur imposĂ© par le lĂ©gislateur, dans ces diffĂ©rents articles, a conduit les juridictions françaises Ă considĂ©rer comme nuls de nombreux actes de cautionnement solidaire. Cependant, force est de constater que ces diffĂ©rents textes ne sâimpose quâaux crĂ©anciers professionnels La question qui se pose dĂšs lors est de connaitre la qualitĂ©, aux yeux des juridictions françaises des sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres ayant pour objet la location et la gestion de biens. Plusieurs dĂ©cisions viennent ici tenter de rĂ©pondre Ă cette question. C. A. Lyon, chambre civile 1 B, 12 mars 2013, n°12-02162, n° Juris-Data 2013-004724 En lâespĂšce, un contrat de bail avait Ă©tĂ© conclu en juillet 2007 entre la SCI Le Grimaud et la SARL Oceane. M. G., gĂ©rant de la SARL, sâĂ©tait alors portĂ© caution solidaire de la sociĂ©tĂ© envers le bailleur pour le paiement des loyers, charges, frais et taxes ainsi que pour lâexĂ©cution des clauses du bail. Le 22 janvier 2008, le preneur fut placĂ© en liquidation judiciaire et le bailleur dĂ©clara alors une crĂ©ance dâun montant de 15 147,15⏠correspondant aux arriĂ©rĂ©s de loyers et charges jusquâĂ la date de restitution des locaux. M. G, en sa qualitĂ© de caution solidaire, fut alors assignĂ© en paiement de cette crĂ©ance sur le fondement des articles 1134 et 2288 du Code civil. CondamnĂ© en premiĂšre instance au paiement de la somme correspondant aux arriĂ©rĂ©s, il interjeta alors appel devant la Cour dâappel de Lyon. Si plusieurs critiques sont avancĂ©es, câest principalement sur la notion de crĂ©ancier professionnel, au sens de lâarticle L 341-5 du Code de la consommation, que sont amenĂ©s Ă se prononcer les magistrats lyonnais. En effet, lâapplication ou non de ce texte dĂ©pend de la qualitĂ© des parties. Le demandeur avance que le bailleur, donc la SCI, a la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel et ainsi que les dispositions de lâarticle L 341-5 du Code de la consommation lui sont applicables. Or, son cautionnement nâĂ©tant pas limitĂ© Ă un montant global expressĂ©ment dĂ©terminĂ©, les stipulations de solidaritĂ© et de renonciation au bĂ©nĂ©fice de discussion devraient alors ĂȘtre rĂ©putĂ©es non Ă©crites. Il deviendrait alors une simple caution ce qui imposerait une discussion prĂ©alable des biens du dĂ©biteur Art. 2998 C. Civ. Ă laquelle la sociĂ©tĂ© bailleresse nâa pas procĂ©dĂ©e ce qui pourrait alors dĂ©charger la caution en vertu de lâarticle 2314 du Code civil. Pour la plus grande joie du bailleur, la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel ne lui est pas reconnue par la cour dâappel qui, reprenant une formule de la Cour de cassation Cass. Civ. 1Ăšre, 9 juillet 2009, n° 08-15910, estime le crĂ©ancier professionnel sâentend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans lâexercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec lâune de ses activitĂ©s professionnelles ». La Cour estime que la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel de la SCI ne peut se dĂ©duire du seul constat que lâobjet social de la bailleresse est de louer le bien et que la crĂ©ance invoquĂ©e est bien nĂ©e de cette activitĂ© ». Le cautionnement conclu est donc bien solidaire ce qui exclut le bĂ©nĂ©fice de lâarticle 2314 du Code civil. La bailleresse reste donc bien garantie par le contrat de cautionnement solidaire qui conserve toute sa vigueur et elle ne peut bĂ©nĂ©ficier des dispositions favorables du Code de la consommation issues de la Loi Dutreil du 1er aout 2003. de Paris, PĂŽle 5, Ch. 2, 13 juin 2014, RG N° 13/10165 En lâespĂšce la SCI propriĂ©taire bailleresse est exclusivement constituĂ©e, selon les statuts communiquĂ©s Ă la cour, de maniĂšre familiale entre un pĂšre ĂągĂ© de plus de 80 ans et son fils, en vue dâexploiter un seul bien immobilier, dont le siĂšge est situĂ© au domicile personnel du gĂ©rant, soumise Ă lâimpĂŽt sur le revenu pour une activitĂ© de nature civile. Cette sociĂ©tĂ© ne saurait constituer un crĂ©ancier professionnel au sens de lâarticle prĂ©citĂ© dĂšs lors que la crĂ©ance de loyer garantie nâest pas nĂ©e de lâexercice dâune profession et nâest pas davantage en rapport direct avec une activitĂ© professionnelle. de Paris, PĂŽle 5, 3Ăšme ch., 15 janvier 2014, n° 12/01489 Dans cette dĂ©cision, la Cour dâappel de PARIS retient quâau sens des articles L. 341-2 et L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale Cass. civ. 1, 9 juillet 2009, n° prĂ© citĂ©. En l'espĂšce l'objet de la SCI, rĂ©sultant de l'article 4 de ses statuts est "l'acquisition, l'exploitation par bail, location, ou autrement, de tous immeubles et notamment l'acquisition d'un immeuble sis [...], et gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations pouvant se rattacher directement ou indirectement Ă cet objet, pourvu qu'elles ne portent pas atteinte au caractĂšre civil de la sociĂ©tĂ©". L'acte de caution, donnĂ© dans le cadre du bail commercial conclu entre la SCI, bailleur, et une sociĂ©tĂ©, preneur, se rattache directement Ă l'objet de la premiĂšre, la circonstance que cette derniĂšre n'a pas la qualitĂ© de marchand de biens, qu'elle n'est propriĂ©taire que d'un seul lot, qu'elle n'est pas assujettie Ă l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, qu'elle n'octroie aucun crĂ©dit, et la circonstance qu'elle est composĂ©e essentiellement de membres d'une seule famille, sont sans influence, dans la mesure oĂč la crĂ©ance de loyer de la sociĂ©tĂ© est bien nĂ©e de la rĂ©alisation de son objet social, soit l'exploitation par bail, le cautionnement ayant prĂ©cisĂ©ment vocation Ă garantir la sociĂ©tĂ© contre d'Ă©ventuels loyers impayĂ©s. Par ce seul fait, les dispositions prĂ©citĂ©es du Code de la consommation sont applicables au cautionnement garantissant les loyers du bail commercial. Or, la mention manuscrite rĂ©digĂ©e ne mentionne pas la somme dans la limite de laquelle la caution s'est engagĂ©e en cette qualitĂ© et ne reproduit pas l'intĂ©gralitĂ© des termes exigĂ©s, en violation des dispositions de l'article L. 341-2 du Code de la consommation, de sorte que son engagement est nul. Cour d'appel, Douai, 2e chambre, 2e section, 27 Mars 2014 â n° 13/03122 Cette Cour dâappel, dans un nouvel arrĂȘt dâespĂšce, retient que Sur le moyen plus subsidiaire tenant Ă la nullitĂ© du cautionnement au regard des articles L341-3 et L341-5 du Code de la consommation Attendu qu'au sens de l'article L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale ; Qu'en l'espĂšce, les Ă©poux RICHEZ sont les bailleurs, et s'il est exact qu'ils perçoivent d'importants revenus fonciers en qualitĂ© d'associĂ©s de plusieurs SCI familiales, en revanche, en revanche, cette seule circonstance est Ă l'Ă©vidence insuffisante Ă leur confĂ©rer la qualitĂ© de professionnels au sens du texte prĂ©citĂ© ; Que ce moyen n'est donc pas non plus pertinent ; » La jurisprudence est donc en dents de scie et lâapprĂ©ciation de la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel dâune SCI semble se faire au cas par cas. La rĂ©daction des statuts revĂȘt une importance primordiale.ï»żï»ż Open)) { //user code } In the above statement, File.Open method returns an object of FileStream and thus it helps in creating the object of BinaryReader. The benefit of creating an object inside the âusingâ block is that it releases the memory held by. Summary In this blog post Iâm going to talk about some tricky problems with serializing and deserializing data. In particular, IâmLesentreprises qui souhaitent faire bĂ©nĂ©ficier un de leurs sites de la rĂ©duction prĂ©vue par lâarticle L. 341-4-2 du code de lâĂ©nergie pour les annĂ©es 2016 et 2017 en font la demande au plus tard
Le Mercredi 19 fĂ©vrier 2020 Le code de l'Ă©nergie prĂ©voit la rĂ©alisation dâun audit Ă©nergĂ©tique pour les grandes entreprises de plus de 250 salariĂ©s, afin quâelles mettent en place une stratĂ©gie dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de leurs activitĂ©s. Lâaudit Ă©nergĂ©tique permet de repĂ©rer les gisements dâĂ©conomies dâĂ©nergie chez les plus gros consommateurs professionnels tertiaires et industriels. Si les investissements prĂ©conisĂ©s par lâaudit sont rĂ©alisĂ©s, les Ă©conomies dâĂ©nergie peuvent permettre, selon la nature de lâactivitĂ©, jusquâĂ 30 % dâĂ©conomies, et dĂ©passer 50 % pour la part de la consommation liĂ©e au bĂątiment. Le principe de lâaudit Ă©nergĂ©tique obligatoire prĂ©vu par la directive europĂ©enne 2012/27/UE relative Ă lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, a Ă©tĂ© fixĂ© par la loi n° 2013-619 du 16 juillet 2013 portant diverses dispositions dâadaptation au droit de lâUnion europĂ©enne dans le domaine du dĂ©veloppement durable. Lâarticle 40 de la loi insĂšre dans le titre III du livre II du code de lâĂ©nergie un nouveau chapitre consacrĂ© Ă la performance Ă©nergĂ©tique des entreprises avec quatre articles L233-1 Ă L233-4 qui constituent la base lĂ©gislative de lâaudit Ă©nergĂ©tique obligatoire et qui fixe le rĂ©gime de sanctions. Les articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de lâĂ©nergie prĂ©voient les seuils au-delĂ desquels une personne morale doit rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique et un dĂ©cret n°2014-1393 du 24 novembre 2014 codifiĂ© aux articles D. 233-3 Ă D. 233-9 du code de lâĂ©nergie et son arrĂȘtĂ© dâapplication du 24 novembre 2014 prĂ©voient les modalitĂ©s dâexemption en cas de systĂšme de management de lâĂ©nergie ISO 50001 ; le pĂ©rimĂštre et la mĂ©thodologie de lâaudit ; les modalitĂ©s de transmission des documents qui justifient lâapplication de la rĂ©glementation ; les modalitĂ©s et critĂšres de qualification des prestataires externes, les critĂšres de reconnaissance de compĂ©tence pour lâauditeur interne. ModalitĂ©s dâexemption en cas de systĂšme de management de lâĂ©nergie ISO 50001 Depuis le 5 dĂ©cembre 2015, toutes les grandes entreprises prĂ©citĂ©es doivent ĂȘtre en capacitĂ© de justifier Ă tout moment soit dâavoir rĂ©alisĂ© un audit Ă©nergĂ©tique suivant les exigences des normes NF EN 16247 et couvrant au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques dĂ©finition dans la FAQ. Lâaudit doit dater de moins de 4 ans. soit dâĂȘtre certifiĂ©e ISO 50 001 sur au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques. Une entreprise dont la certification ISO 50001 nâest plus en cours de validitĂ© n'est plus en conformitĂ©. Elle doit donc rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique dans un dĂ©lai de 6 mois comme pour les entreprises nouvellement obligĂ©es dĂ©finition dans la FAQ. Lâarticle L233-1 du code de lâĂ©nergie dispose que les personnes morales soumises Ă lâobligation dâaudit Ă©nergĂ©tique transmettent par voie Ă©lectronique les informations relatives Ă la mise en Ćuvre de l'obligation sur la plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques. Lâadresse mail du centre dâassistance de cette plate-forme informatique est Un arrĂȘtĂ© du 20 mai 2016 modifiĂ© par arrĂȘtĂ© du 15 novembre 2018 prĂ©voit les donnĂ©es Ă renseigner sur la plate-forme et les catĂ©gories d'utilisateurs. Les DREAL/DEAL/DRIEE sont chargĂ©es du contrĂŽle des justificatifs chargĂ©s sur cette plate-forme et de la sanction des Ă©ventuels contrevenants. articles L 233-1 Ă L 233-3 du code de lâĂ©nergie article L233-4 du code de lâĂ©nergie articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de lâĂ©nergie relatifs aux seuils au delĂ desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique articles D. 233-3 Ă D. 233-9 du code de lâĂ©nergie relatifs aux modalitĂ©s dâapplication de lâaudit Ă©nergĂ©tique arrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s dâapplication de lâaudit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de lâĂ©nergie Plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques Articles L 233-1 Ă L 233-3 du code de lâĂ©nergie Article L233-4 du code de lâĂ©nergie Articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de lâĂ©nergie relatifs aux seuils au delĂ desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique Articles D. 233-3 Ă D. 233-9 du code de lâĂ©nergie relatifs aux modalitĂ©s dâapplication de lâaudit Ă©nergĂ©tique ArrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s dâapplication de lâaudit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de lâĂ©nergie Questions-RĂ©ponses Audit Ă©nergĂ©tique DĂ©finition du pĂ©rimĂštre et de la pĂ©riode En pratique applications et calculs Autres cas Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires dâaudit Ă©nergĂ©tique Lâarticle du code de lâĂ©nergie prĂ©voit que le signe de qualitĂ© requis pour rĂ©aliser lâaudit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire est dĂ©livrĂ© par un organisme accrĂ©ditĂ©. Article du code de lâĂ©nergie En application de cette disposition, les dĂ©cisions et les demandes dâaccrĂ©ditation sont transmises par le COFRAC Ă la direction gĂ©nĂ©rale de lâĂ©nergie et du climat du ministĂšre chargĂ© de lâĂ©nergie afin que cette information soit mise Ă la disposition des candidats Ă la dĂ©livrance du signe de qualitĂ© sur le site Internet du ministĂšre. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires dâaudit Ă©nergĂ©tique OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Les prestataires dâaudit Ă©nergĂ©tique titulaires dâun signe de qualitĂ© dĂ©livrĂ© par les organismes ci-dessus sont reconnus compĂ©tents pour rĂ©aliser lâaudit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire. OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer des certificats selon la norme NF EN ISO 50001 Les activitĂ©s couvertes par un systĂšme de management de lâĂ©nergie certifiĂ© par lâun des organismes ci-aprĂšs sont exemptĂ©s dâaudit Ă©nergĂ©tique en application des articles D. 233-4 et D. 233-8 du code de lâĂ©nergie. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le Cofrac pour la dĂ©livrance de certificats selon la norme NF EN ISO 50001 AFNOR CERTIFICATION APAVE CERTIFICATION BUREAU VERITAS CERTIFICATION FRANCE AB CERTIFICATION SOCOTEC CERTIFICATION SGS ICS UTAC DEKRA CERTIFICATION BCS EfficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les secteurs dâactivitĂ© Action de la France pour lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tiqueLe Code de l'Ă©nergie regroupe les lois relatives au droit de l'Ă©nergie français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'Ă©nergie ci-dessous Article L346-4 EntrĂ©e en vigueur 2018-11-25 Lorsque les propriĂ©taires ou copropriĂ©taires des immeubles dans lesquels sont situĂ©s ces ouvrages en ont obtenu la propriĂ©tĂ© en application du dernier alinĂ©a de l'article L. 346-2, les colonnes montantes Ă©lectriques peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©es, Ă la demande des mĂȘmes propriĂ©taires ou copropriĂ©taires, au rĂ©seau public de distribution d'Ă©lectricitĂ© sous rĂ©serve de leur bon Ă©tat de fonctionnement. Elles sont transfĂ©rĂ©es Ă titre gratuit, sans contrepartie pour le gestionnaire de rĂ©seau. Le gestionnaire de rĂ©seau ne peut s'opposer au transfert des ouvrages en bon Ă©tat de fonctionnement ni exiger une contrepartie financiĂšre. Il dĂ©termine, le cas Ă©chĂ©ant, les travaux Ă©lectriques Ă rĂ©aliser pour assurer le bon Ă©tat de fonctionnement desdits ouvrages. Le premier alinĂ©a du prĂ©sent article entre en vigueur Ă l'issue d'un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la promulgation de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique.