Pasvraiment sur les bêtes mais plutôt autour, à propos des rapports que nous avons avec certaines d'entre elles. Pourquoi avons-nous une telle faim de leur tendresse, de leurs qualités particulières ? Envie de rendre hommage, aussi, à ces personnes animales ra" Il m'est venu l'envie d'écrire un livre doux. Pas vraiment sur les bêtes mais plutôt autour, à propos des Lettre de Vlad1 US Est Ma chère Estelle, Tu ne vas pas le croire, je t'écris dans l'avion entre Moscou et Leningrad. De mon vieux pays dont je vous ai tant rebattu les oreilles. Tu te rappelles, des heures entières, et on finissait par pleurer tous les trois ! Je ne sais pas si c'est ce voyage, d'entendre parler ma langue partout dans l'avion en ce moment, comme un ressac2 tiède, mais je suis tout remué et je n'arrête pas de penser à vous. Excuse-moi pour cette lettre que je t'ai envoyée. La tienne était si courte, sans même un numéro de téléphone où t'appeler, cela m'a mis en fureur. Est-ce que tu avais pu oublier notre amitié ? Etait-il possible que tu m'écrives juste pour me demander un service, sans me parler de toi, de ce que tu as fait après ... pas de nouvelles, disparue, envolée, et soudain quelques lignes après tant d'années ! Et maintenant ma colère est tombée, je me rappelle comment vous étiez tous les deux si imprévisibles ... Je vous revois dans votre immense appartement, toutes ces fenêtres, la lumière sur le parquet vide, le piano et la barre sur le mur. Estelle, cette espèce de télégramme qu'était ta lettre m'a fait froid dans le dos, mais maintenant je pleure. Sans vous, sans votre générosité, je ne sais pas comment j'aurais survécu, et surtout quand je suis si vite tombé de la gloire dans l'oubli. Ecrivain fêté un jour et abandonné presque aussitôt ! Je n'ai pas oublié, oh si l'argent pouvait suffire ! Ma chère petite, daragaïa Estellenka3, je ne suis plus pauvre, et je n'ai pas versé de larmes depuis longtemps, mais tu vois je sais encore comment on fait. [...] Estelle, ce que tu me demandes est impossible. Ce genre de choses, c'est fini pour moi. Vous ne vouliez pas y croire mais c'était vrai, finished, kontcheno4 ! Que toutes choses et toutes gens aillent à leur perte, je n'essaierai plus d'en faire la chanson, comme dit le proverbe ! Je travaille toujours dans la publicité, je ne supporte plus que cette sorte d'écriture, tu vois. Les sacs, ça m'a lancé, tu te rappelles, les douze sacs-pochettes en douze teintes comme les douze mois de l'année [...] J'ai continué là-dedans, et je fais aussi des dessins pour les foulards Trismégiste, ça me permet de voyager, ils m'ont envoyé en US Est chercher des idées, c'est à la mode maintenant tu sais, la Russie. C'est la première fois que j'y retourne depuis qu'on se connaît, et j'y retourne comme je l'ai toujours voulu, selon mes termes à moi. Tu vois que tout cela n'a rien à voir avec ce que tu me demandes. Comment pourrais-je, Estelle, moi qui ne peux plus même écrire mes propres récits ! Sans parler des problèmes de traduction, que tu as passés sous silence à côté de moi, il y a mon assistant, qui me corrige ma lettre au fur et à mesure, "ressac" c'est de lui, c'est ce qui m'a fait penser aux sacs. Et puis enfin cette Tirésia, je ne sais même pas qui c'est, vous ne m'en avez jamais parlé. Estelle, pardonne-moi. Au revoir galoubka, moia daragaïa galoubka5, c'était votre docteur russe qui vous appelait comme ça, Minor n'est-ce pas, celui qui avait peur de son Major, tu vois, je n'ai rien oublié de vous ... Vlad US Est, tu te rappelles ce qu'on disait ? Etats Unis de l'Est, cela va venir, tu vas voir ... Pierrette Fleutiaux, Nous sommes éternels,1990 1 Vlad abréviation du prénom Vladimir. 2 Ressac mouvement des vagues qui se retirent. 3 Dragaïa Estellenka chère petite Estelle. 4 Finished, Kontecheno fini, terminé, en anglais et en russe. 5 Galoubka, moia daragaïa galoubka colombe, ma chère colombe. QUESTIONS SUR LE TEXTE 15 POINTS I - L'Echange 5 points 1° - Qui désigne "tu" dans la lettre ? Quelles autres expressions désignent également "tu" ? 1,5 point 2° - "US Est, tu te rappelles ce qu'on disait ? Etats Unis de l'Est, cela va venir, tu vas voir ...''. En observant la place de ce passage dans la lettre, dites à quoi il sert. Quel nom est habituellement donné à une formule ainsi placée. 1,5 point 3° - Quelles sont les intentions de Vlad dans cette lettre ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. 2 points II - Le passé 5 points 1° - Quels sont les différents métiers exercés par Vlad ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. 1,5 point 2° - Quelles époques pouvez-vous distinguer dans la vie de Vlad ? Recopiez une phrase correspondant à chacune de ces époques. 1,5 point 3° - Dans quels buts Vald rappelle-t-il le passé avec insistance ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. 2 points III - Vlad et Estelle 5 points 1° - Quels sentiments Vlad éprouve-t-il à l'égard d'Estelle quand il écrit cette lettre ? Justifiez votre réponse en vous appuyant du texte. 2 points 2° - D'après vous, qu'est-ce qu'Estelle a demandé à Vlad ? Justifiez votre réponse en prenant appui sur le texte. 2 points 3° - " Que toutes choses et toutes gens aillent à leur perte, je n'essaierai plus d'en faire la chanson, comme dit le proverbe !". Donnez le sens, en contexte, du terme "chanson". 1 point RÉÉCRITURE ET DICTÉE 10 POINTS Réécriture 4 points "Excuse-moi pour cette lettre que je t'ai envoyée." ... "de ce que tu as fait après" Réécrivez le passage en remplaçant "tu" par "vous". Vous effectuerez toutes les transformations nécessaires. Dictée 6 points Vous aviez une grande glace qui faisait tout le mur derrière la barre, je ne sais pas pourquoi j'étais tourné vers cette glace et je voyais l'immeuble d'en face qui se réfléchissait là, dans la lumière grise du petit matin. A l'horizontale de nous dans cet immeuble, il y avait un homme, accoudé à sa fenêtre, qui nous regardait en fumant, j'ai eu un coup à la tête, j'ai dit "mais c'est lui, c'est le...". Et à ce moment-là, un bruit épouvantable, la boîte de cassoulet qui explosait dans la cuisine, on l'avait oubliée pas même ouverte sur le camping-gaz. Tout cela, Estelle, ça me revient, tous les détails, on a pleuré plus d'une fois ensemble, et voilà que je repleure et c'est encore à cause de vous. Quand on est revenus dans votre cathédrale tu te rappelles, j'appelais votre grande pièce une cathédrale, l'homme avait disparu et on s'est endormis sur le parquet. Est-ce que je fais mal de ramener tout ça ? Ma première visite chez vous, comment veux-tu que j'aie oublié, et toi as-tu oublié, je ne veux pas le croire, non je me refuse à le croire. Pierrette Fleutiaux, Nous sommes éternels, 1990, Lettre de Vlad à Estelle. RÉDACTION 15 POINTS Sujet Rédiger, en une trentaine de lignes, la lettre écrite à Vlad par Estelle pour exposer et justifier sa demande. Consignes - Votre travail est une lettre d'une trentaine de lignes. - Les marques de la lettre doivent être visibles. - Estelle doit formuler sa demande et la justifier. - Estelle donne au moins deux arguments. - Le langage employé sera courant. Il pourra être familier mais non vulgaire. Cyrano se confie à son ami Le Bret. Cyrano, changeant de ton et gravement - J'aime. Le Bret - Et peut-on savoir ? Tu ne m'as jamais dit ? ... Cyrano - Qui j'aime ? ... Réfléchis, voyons. Il m'interdit Le rêve d'être aimé même par une laide, Ce nez qui d'un quart d'heure en tous lieux me précède ; Alors, moi, j'aime qui ? ... Mais cela va de soi ! J'aime - mais c'est forcé ! - la plus belle qui soit ! Le Bret - La plus belle ? ... Cyrano - Tout simplement, qui soit au monde ! La plus brillante, la plus fine. Avec accablement. La plus blonde ! Le Bret - Eh ! mon Dieu, quelle est donc cette femme ? ... Cyrano - Un danger Mortel sans le vouloir, exquis sans y songer, Un piège de nature, une rose muscade1 Dans laquelle l'amour se tient en embuscade ! Qui connaît son sourire a connu le parfait. Elle fait de la grâce avec rien, elle fait Tenir tout le divin dans un geste quelconque, Et tu ne saurais pas, Vénus, monter en conque2, Ni toi, Diane, marcher dans les grands bols fleuris, Comme elle monte en chaise3 et marche dans Paris ! Le Bret - Sapristi ! je comprends. C'est clair ! Cyrano - C'est diaphane4. Le Bret - Magdeleine Robin, ta cousine ? Cyrano - Oui. - Roxane5. Le Bret - Eh bien ! mais c'est au mieux ! Tu l'aimes ? Dis-le-lui ! Tu t'es couvert de gloire à ses yeux aujourd'hui ! Cyrano - Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance ! Oh ! je ne me fais pas d'illusion ! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m'attendris, dans le soir bleu ; J'entre en quelque jardin où l'heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L'avril, - je suis des yeux, sous un rayon d'argent, Au bras d'un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans la lune, Aussi moi j'aimerais au bras en avoir une, Je m'exalte, j'oublie... et j'aperçois soudain L'ombre de mon profil sur le mur du jardin ! Le Bret, ému - Mon ami ! Cyrano - Mon ami, j'ai de mauvaises heures ! De me sentir si laid, parfois, tout seul... Le Bret, vivement, lui prenant la main - Tu pleures ? Cyrano - Ah ! non, cela, jamais ! Non, ce serait trop laid, Si le long de ce nez une larme coulait ! Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac I, 5 1 rose muscade - variété de rose rouge. 2 conque - grande coquille concave, qui sert traditionnellement de véhicule à Vénus. 3 chaise - chaise à porteur, véhicule utilisé par les nobles au XVIIe siècle. 4 diaphane - qui laisse passer à travers soi les rayons lumineux, transparent. 5 Roxane - l'autre prénom donné à Magdeleine Robin ; Il s'agit de la même personne, aimée par Cyrano. QUESTIONS SUR LE TEXTE 15 POINTS A - LE GENRE THEATRAL 3,5 points 1 Comment appelle-t-on les expressions qui sont en italique ? 0,5 point A qui sont-elles destinées ? A quoi servent-elles ? 1 point 2 Trouvez deux autres indices qui permettent d'affirmer que ce texte appartient au genre théâtral. 0,5 x 2 1point 3 Quel est le personnage principal de ce passage ? Donnez deux raisons de votre choix. 1 point B - UNE FEMME ADOREE 5,5 points 1 a. Relevez, dans les vers 6 à 8, les expressions qui caractérisent la personne aimée par Cyrano. 0,25 x 4 1 point b. Quels sont, dans ces mêmes vers, les deux procédés d'écriture employés pour valoriser la femme adorée ? 0,5 x 2 1point 2 Cyrano dit de la femme qu'il aime qu'elle est "un danger mortel, ... exquis" vers 9 et 10. a. Trouvez un synonyme pour chaque mot souligné, puis dites quel est le rapport de sens entre ces deux adjectifs. 1 point b. Comment Cyrano présente-t-il, dans ces deux vers, l'amour que lui inspire cette femme ? 0,5 point c. Relevez, dans les vers suivants vers 11 à 15, une autre expression qui exprime cette même idée de l'amour. 0,5 point 3 Dans les vers 16 et 17 a. A qui cette femme est-elle comparée ? 0,5 point b. Qui sont ces 2 personnages ? 0,5 point c. Que pensez-vous de cette comparaison ? 0,5 point C - LAIDEUR ET SOLITUDE 6 points 1 "Ce nez qui d'un quart d'heure en tous lieux me précède" vers 4 a. Donnez la nature du mot "Ce". Par quel mot d'une autre nature peut-on le remplacer ? 0,5 point b. Quelle est la figure de style utilisée pour décrire le nez ? 0,5 point c. Relevez dans le texte quatre autres expressions qui se rapportent au nez. 1 point d. Pourquoi ce nez rend-t-il Cyrano malheureux ? 0,5 point 2 a. Dans le texte, quels sont les différents signes de ponctuation qui expriment l'émotion de Cyrano. 0,5 point b. Dans les vers 24 à 34, quel est le temps principalement utilisé ? Quelle est sa valeur ? 0,5 point 3 a. Dans les vers 35 à 38, quels sentiments Le Bret éprouve-t-il en écoutant Cyrano ? 1 point b. Si vous étiez metteur en scène, quelles indications donneriez-vous au comédien qui joue le rôle de Cyrano pour interpréter les vers 35 à 38 ? 1,5 point RÉÉCRITURE ET DICTÉE 10 POINTS Réécriture 4 points Réécrire le texte des vers 26 à 34 de "Oui, quelquefois," jusqu'à "le mur du jardin !" en mettant tous les verbes à l'imparfait et en remplaçant je par nous. au vers 32, vous remplacerez "moi j'aimerais" par "nous nous aimerions". Dictée 6 points Dès qu'un homme cherche le bonheur, il est condamné à ne pas le trouver, et il n'y a point de mystère là-dedans. Le bonheur n'est pas comme cet objet en vitrine, que vous pouvez choisir, payer, emporter ; si vous l'avez bien regardé, il sera bleu ou rouge chez vous comme dans la vitrine. Tandis que le bonheur n'est bonheur que quand vous le tenez ; si vous le cherchez dans le monde, hors de vous-même, jamais rien n'aura l'aspect du bonheur. En somme on ne peut ni raisonner ni prévoir au sujet du bonheur ; il faut l'avoir maintenant. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux. Alain, Propos, 18 mars 1911 RÉDACTION 15 POINTS Sujet Le Bret, cherchant à aider son ami, écrit à Roxane pour lui raconter cette scène. Il lui explique à cette occasion pourquoi Cyrano ne veut pas se déclarer à elle et prend la défense de son ami. Consignes d'écriture - Votre texte devra respecter les caractéristiques de rédaction et de présentation d'une lettre. - Vous respecterez la situation de la scène étudiée ainsi que les informations données sur les personnages. - Votre texte comprendra obligatoirement une partie narrative, une partie explicative et une partie argumentative. Académies de Besançon, Dijon, Grenoble, Lyon, Nancy-Metz, Reims, Strasbourg Heureusement il y a le fils de Madame Truchi. Il habite de l'autre côté de la rue, au-dessus de la boulangerie de ses parents. Il a dix-sept ans, mais il paraît beaucoup moins. Quand je suis venue habiter ici, il a commencé à m'envoyer des lettres. Il ne les mettait pas dans la boîte aux lettres, mais il les laissait devant la porte, quand il savait que j'allais sortir. Sur l'enveloppe, il mettait mon nom Mademoiselle Zayane. Lui s'appelle Lucien. Il ne va plus au lycée, il travaille dans la boulangerie. Il a déjà la peau très blanche, comme s'il avait transporté de la farine. J'aime beaucoup sa grand-mère. C'est une vieille dame italienne avec des cheveux teints en noir coiffés en bandeaux. Elle est habillée de noir, avec un col de dentelle et un petit tablier. Avec ses cheveux en bandeaux1 et son visage ovale, elle a l'air de venir d'un autre siècle, ou d'un tableau. Elle est toujours douce et souriante. Au début, quand je suis venue habiter à la Loge, j'allais acheter le pain chez elle en rentrant du lycée. Elle me disait "Signorina". Quand j'étais malade, elle me demandait de mes nouvelles "Comment va la Signorina ?" Lucien m'envoyait des lettres chaque jour, je trouvais ça drôle. Il n'osait pas me parler. Il écrivait des choses bizarres, des poèmes, avec des rimes, il disait que j'avais l'air de venir d'une autre planète, que j'étais du pays d'ailleurs, il disait qu'il voulait apprendre ce que je savais d'un autre monde... Il mettait des points de suspension partout. C'était un peu difficile à comprendre. Quelquefois, quand j'entrais dans la boulangerie, je le voyais au fond du magasin, en short et en chemisette à cause de la chaleur du four. Un jour, il m'a parlé, il m'a prêté son vélomoteur. C'était un Bébé Peugeot tout ce qu'il y avait de vieux, le modèle avec les carters arrondis, qu'il avait repeint en orange. Il m'a dit "Si tu veux, je te le donne." Je n'étais jamais allée à vélomoteur. Il m'a montré comment on faisait, avec la poignée pour changer de vitesse. Je me souviens, la première fois que je suis sortie avec le Bébé Peugeot, j'ai fait le tour de la vieille ville, puis j'ai roulé sur le trottoir le long de la mer. C'etait une journée d'hiver, grise et froide. Il n'y avait personne d'autre que les mouettes qui roulaient sur les galets. J'ai roulé à toute vitesse, au milieu des voitures arrêtées. C'était magnifique, jamais je n'avais ressenti cela auparavant. J'étais libre, je pouvais aller ou je voulais, jusqu'au bout de la ville, dans les collines, jusqu'aux quartiers inconnus. Clézio, Printemps et autres saisons, Gallimard 1989, pp. 35-36. QUESTIONS SUR LE TEXTE 15 POINTS I - LE SOUVENIR 6 points 1. Précisez l'identité du narrateur en vous aidant d'indices relevés dans le premier paragraphe. 1 point 2. Donnez un titre à chaque paragraphe. Quelle progression remarquez-vous ? 2 points 3. a "Lucien m'envoyait des lettres chaque jour". Identifiez le temps verbal utilisé et justifiez son emploi. 1 point b "Un jour, il m' a parlé, il m'a prêté son vélomoteur". Identifiez le temps verbal utilisé et proposez un autre temps de substitution. 1point 4. Quelle est la valeur du présent de l'indicatif dans le dernier paragraphe ? 1 point II - LA DESCRIPTION 4 points 1. Relevez dans le premier paragraphe tout ce que nous apprenons sur le personnage de Lucien. 1 point 2. Justifiez l'emploi du mot "tableau" dans le deuxième paragraphe en vous appuyant sur des citations tirées du texte. 1 point 3. Expliquez en vous appuyant sur le texte, les différences d'organisation entre le portrait de Lucien et celui de sa grand-mère. 1 point 4 . "nouvelles" a Expliquez le sens de ce nom dans le texte. b Inventez une phrase où il sera utilisé avec un autre sens. 1 point III - LES DEUX JEUNES GENS 5 points 1 . Précisez en vous référant au texte, les différentes façons utilisées par Lucien pour communiquer avec la jeune fille. 1 point 2 . "Lucien m'envoyait des lettres chaque jour, je trouvais ça drôle". Remplacez "ça" par deux substituts possibles. 1 point 3 . En vous appuyant sur le lexique, sur la syntaxe et sur la ponctuation, expliquez comment la jeune fille perçoit le contenu des lettres envoyées par Lucien. 2 points 4 . Transformez au style direct Il disait qu'il voulait apprendre ce que je savais d'un autre monde. 1 point RÉÉCRITURE ET DICTÉE 10 POINTS Réécriture 4 points "La première fois que je suis sortie avec le Bébé Peugeot, j'ai fait le tour de la vieille ville, puis j'ai roulé sur le trottoir le long de la mer." a En gardant le même temps, réécrivez cette phrase à la première personne du pluriel. b En gardant la même personne, réécrivez cette phrase au passé simple. Dictée 6 points Remarque la narratrice est une jeune fille. Ce que j'aimais le plus, c'était voir le soleil se coucher à l'ouest, sur les collines qui deviennent comme des nuages bleus. La maison de ma mère est un appartement au sixième étage, sous les toits, sans vue et presque sans soleil. Il y a deux petites fenêtres basses, fermées par des grillages à cause des rats. Je me souviens ce que j'ai ressenti quand je suis entrée dans cet appartement pour la première fois. Non pas pour passer, comme quand on va voir une pauvresse, mais pour y vivre, pour y rester des mois, des années. Un désespoir comme jamais je n'avais imaginé, un trou noir, je tombais en arrière sans espoir de pouvoir remonter. C'était le plein hiver, il pleuvait, la nuit tombait tôt. La nuit semblait monter de tous les soupiraux, des portes des maisons pour envahir les ruelles de la vieille ville. Le Clézio, Printemps et autres saisons, Gallimard, 1989. RÉDACTION 15 POINTS Sujet Vous raconterez à la première personne la suite de cette première sortie en vélomoteur de la jeune fille. Vous alternerez passages narratifs, passages descriptifs et évoquerez les sensations éprouvées par la jeune fille en conduisant. Vous terminerez votre rédaction par un dialogue avec Lucien au moment où elle lui rend le Bébé Peugeot. Vous insisterez sur les réactions de Lucien. Il sera tenu compte dans l'évaluation, de la présentation, de la correction de la langue et de l'orthographe. Académies de Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Limoges, Nantes, Orléans-Tours, Poitiers, Rennes En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Les maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. QUESTIONS SUR LE TEXTE 15 POINTS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 POINTS 1. a. Dans les lignes [Oh! Une réminiscence...] à [...sont mouillés...], relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE RÔLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSÉ 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point 7. Que veut nous faire comprendre Anny Duperey à travers le titre de ce chapitre "Les maillots qui grattent" ? 1 point 8. En vous appuyant sur vos réponses précédentes dites à quel genre littéraire appartient ce texte. 1 point RÉÉCRITURE ET DICTÉE 10 POINTS Réécriture 4 points Réécrivez de "Et je suis frappée" ... à "de la tête aux pieds" en remplaçant "je" par "les deux sœurs" et le présent par l' fautes de copie seront pénalisées. Dictée 6 points Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoir. Je décris mon attente près du poste de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtisserie, le petit chemin, la maison, la colline, le silence, parle de mon admiration pour le chef, de sa femme et de leur petite fille, du plaisir que j'ai eu à manger à ma faim. Ensuite, aux heures que je vis à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler, j'oppose celles que j'ai connues au cours de cet après-midi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les savourer. Et je termine en essayant de recréer l'émotion qui m'a étreint à cet instant où nous étions tous quatre sur la terrasse. Charles Juliet,L'année de l'éveil, J'ai lu, 1988. RÉDACTION 15 POINTS Sujet Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Il sera tenu compte, dans l'évaluation, de la correction de la langue et de l'orthographe.
Cest une photographie empreinte de subtilité et d’élégance, un chant de l’intérieur que nous livre Anny Duperey ; une présence latente nous interpelle. Ici des paysages imprégnés
Sujet du devoirEn regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Les maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir QUESTIONS 15 POINTS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 POINTS 1. a. Dans les lignes [Oh! Une réminiscence...] à [...sont mouillés...], relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point 7. Que veut nous faire comprendre Anny Duperey à travers le titre de ce chapitre "Les maillots qui grattent" ? 1 point 8. En vous appuyant sur vos réponses précédentes dites à quel genre littéraire appartient ce texte. 1 pointOù j'en suis dans mon devoir1. a Dans les lignes 1 et 2, on retrouve des virgules, un deux-points, des points de suspension et des points d'exclamations. b Le rythme de ces phrases va en s'amplifiant. c L'auteur cherche à produire la spontanéité et la surprise dans le souvenir il part à la recherche de précision sur le souvenir qui monte et revient à la surface. 2. a Dans le premier paragraphe, "réminiscence" et "souvenir" font partis du champ lexical de la mémoire. b Une réminiscence est un souvenir vague et confus alors qu'un souvenir est quelque chose de précis qui reste dans la mémoire. 3. a A partir de la ligne 12, le regard d'Anny Duperey est arrêté par la main de son père sur sa jambe. b Le présentatif "c'est" permet de mettre en valeur et d'attirer l'attention sur ce détail "ce qui me fascine... c'est la main". c Anny Duperey est émue "aux larmes" car elle voit, à travers le détail évoqué juste précédemment, une marque d'amour et d'attention de la part de son père "la manière si tendre" "légère mais prête à parer toute chute" "l'une qui soutient" 4. Avec la scène décrite, le père apparaît tendre et protecteur. 5. a On le retrouve à l'imparfait avec "la lumière devait être magnifique" et au passé composé avec "il a dû resserrer son étreinte". b Voici ce que l'on obtient lorsque l'on supprime "devoir" de ces expressions "il a resserré son étreinte", "la lumière était magnifique". c La modification de sens entraînée par ces modifications est que les évènements deviennent certains, ils se sont alors réellement produits ainsi tandis que l'emploi de "devoir" donne du flou à la mémoire qui n'est donc pas sûre. 6. a " Ce qui me fascine" a une valeur de présent d'énonciation alors que "comme le font tous les enfants" est un présent de vérité générale. b L'imparfait, le passé composé et le passé simple sont utilisés pour évoquer le passé. c Ils sont employés en complément du présent car celui-ci évoque le moment où l'auteur regarde les photos alors que les temps du passé servent à présenter les évènements vécus sur les photos. 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir. 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses commentaires pour ce devoir Anonyme Posté le 3 déc. 2011 re-bonsoir Meel, On est parties pour une correction donc je me lance 1. a Dans les lignes 1 et 2, on retrouve des virgules, un deux-points, des points de suspension et des points d'exclamations. [ Anonyme Posté le 3 déc. 2011 Désolée... petit problème informatique... [réponse toute bonne mais toutefois, au lieu de mettre "Dans les lignes 1 et 2" je mettrai plutôt le point d'exclamation "Oh ! Une réminiscence ! la virgule "un vague, très vague souvenir" etc...] au moins tu es sûre d'avoir ta totalité du pointAnonyme Posté le 3 déc. 2011 Merci pour le conseil, je vais rectifier ça tout de suite alors Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point oui, tu as raison mais pour la fin de la phrase mais au début le rythme est saccadé comme haché à la ligne 1 et ensuite il y a comme une pause-arrêt à la ligne 2 puis ensuite le rythme s'amplifie en Anonyme Posté le 3 déc. 2011 effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point réponse exacte 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point Réponse exacte Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point Une réminiscence est un souvenir vague et confus[avec une notion d'affectivité] alors qu'un souvenir est quelque chose de précis qui reste dans la mémoireAnonyme Posté le 3 déc. 2011 II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point 3. a A partir de la ligne 12, le regard d'Anny Duperey est arrêté par la main de son père sur sa jambe [non, tu t'es trompée il ne s'agit pas de la ligne 12 mais à partir de la ligne 16 qu'Anny Duperey s'est arrêtée sur un détail de la photographie "la main de mon père sur ma jambe" Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point réponse exacte mais [rajoute précise la ligne soit Posté le 3 déc. 2011 c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point TB mais tu peux compléter Anny Duperey est émue "aux larmes" car elle voit, à travers le détail évoqué juste précédemment, une marque d'amour et d'attention de la part de son père "la manière si tendre" "légère mais prête à parer toute chute" "l'une qui soutient" [Tu peux rajouter que son père a un rôle protecteur avec cette dernière phrase} Anonyme Posté le 3 déc. 2011 De plus pour la question précédente tu peux aussi dire que l'auteur fait une comparaison de sa main avec celle de son père "et ma petite main abandonnée sur son cou" C'est un contact affectueux, touchant qui semble émouvoir l'auteur. 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 III LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point 5. a On le retrouve à l'imparfait avec "la lumière devait être magnifique" et au passé composé avec "il a dû resserrer son étreinte". TB [précise les lignes .... je te laisse compter...Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point TB c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point TB j'apporte un complément cependant c. La modification de sens entraînée par ces modifications est que les évènements deviennent certains. [Le fait d'avoir supprimer le verbe "devoir"enlève la notion d'incertitude], ils se sont alors réellement produits ainsi tandis que l'emploi de "devoir" donne du flou à la mémoire qui n'est donc pas Posté le 3 déc. 2011 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point Mal dit sont employés en complément du présent car celui-ci évoque le moment où l'auteur regarde les photos alors que les temps du passé servent à présenter les évènements vécus sur les photos. [le passé composé et l'imparfait marquent antériorité au présent] Anonyme Posté le 3 déc. 2011 *faute à la ligne précédente = l'antériorité Anonyme Posté le 3 déc. 2011 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir Ta réponse est un peu vague 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir ["les maillots qui grattent" car ils sont tricotés sont l'élément déclencheur de la mémoire d' d'ailleurs l'auteur donne à ce chapitre ce titre donc on peut en conclure que ce vêtement a marqué sa mémoire] Anonyme Posté le 3 déc. 2011 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses souvenirs. réponse incomplète 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses souvenirs. C'est un genre autobiographique car il y a la présence - du pronom personnel "je" - fait référence à ses parents, à ses souvenirs d'enfance comme il le précise dans le paractexteAnonyme Posté le 3 déc. 2011 * paratexte et non paractexte Voilà, ton devoir corrigé mais de toute façon tu avais fait du bon travail en amont donc tu aurais eu tout de même une bonne note même sans mon aide. Petit conseil quand tu cites un texte mais les n° des lignes et ce dans n'importe quelle matière. Bon week end Meel. Anonyme Posté le 3 déc. 2011 Je ne sais pas comment te remercier flower pour toutes ces réponses. Je vais modifier les réponses qui en ont besoin et prendre compte de tes corrections. Encore merci et bon week-end à toi. Anonyme Posté le 3 déc. 2011 * mais = il est évident qu'il s'agit de "mets" du verbe mettre, il faut que j'aille me coucher...."mets les n° des lignes et ce... Anonyme Posté le 5 déc. 2011 Il serait bon Meel que tu fermes tous les devoirs concernant l'auteur Anny Duperey car il y a des élèves qui ont le même devoir donc peut-être dans le même collège voire même classe. flower Lechat dans la bibliothèque vous recommande aujourd'hui le livre : "les chats mots" de Anny Duperey ! Et vous, l'avez-vous lu ? Avez-vous aimé ? Dites-nous voila le texte et les question LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance qu’elle a perdus au moment de la mort accidentelle de ses parents. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le Voile noir les questions Compréhension de texte I- L'irruption du souvenir 1- a Qui sont l'auteur, le narrateur et le personnage principal de ce texte ? /1 b Que pouvez-vous en conclure sur le genre du texte ? /1 2- a bans le passage "Oh ! Une réminiscence..." à "...sont mouillés..." relevez et nommez les différents signes de ponctuation. /1 b Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? /1 c Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? /1 3- Quel sens est sollicité dans le premier paragraphe ? Quel rôle joue-t-il au sein du récit ? /2 4- Je suis frappée » a Employez un synonyme de cette expression dans une phrase qui en explicitera le sens. /1 b En quoi est-il surprenant de trouver cette expression dans ce genre de texte ? /1 5- Ce qui me fascine... » quelle est, ici, la valeur du présent ? Pourquoi ? /2 II- La reconstruction du passé 6- Quelle image du père se dégage de la scène décrite ? /2 7- De "Et puis..." à "... de leurs richesses." le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. /1 b Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. /1 c Quelle modification de sens cela entraîne-t-il entre les phrases du texte et celles que vous avez produites ? /1 8- Quelles sont les richesses » dont il est question à la fin du texte ? /1 9- En vous appuyant sur l'ensemble de vos réponses, expliquez, en citant le texte de manière précise, pourquoi Anny Duperey est émue aux larmes ». /3 RetrouvezFranck Monsigny, Ariane Séguillon, Luce Mouchel, Kamel Belghazi et Honorine Magnier pour une rencontre fans, préparez vos questions ! Sujet du devoir Bonjour, a tous. Donc voilà je poste aujourd'hui un sujet pour de l'aide pour ma rédaction que on dois faire soi même sur la suite de l'histoire. Je n'ai pas trop d'imagination pour la rédaction. Voici le texte LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. . Consigne Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Merci de l'aide. Où j'en suis dans mon devoir J'ai commencer un peu à chercher dans mon côté, j'ai fait les questions ect.. j'ai un gros soucis pour la rédaction j'espère que vous allez m'aidez merci.
LESMAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance : les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés
Le texte choisi est un extrait d'une trentaine de lignes du livre autobiographique d'Anny DUPEREY Le voile noir, chapitre "Les maillots qui grattent". Le paratexte indique "En regardant des photographies, cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel." Effectivement, dans cet extrait, l'auteur retrouve à partir d'une photo de plage, d'abord une sensation celle des maillots tricotés à la main , puis progressivement le souvenir d'une relation tendre et sécurisante avec son père, enfin l'image d'une enfant heureuse entre ses deux parents. Un détail de la fin associé au titre du livre permet de comprendre que les parents sont morts. Le registre de langue est courant, le texte ne présente aucune difficulté de compréhension. Cette épreuve m'a d'abord paru une épreuve "honnête " dans la mesure où elle correspond parfaitement aux nouveaux programmes et instructions de la classe de Troisième les questions portent sur les grandes caractéristiques du genre autobiographique que le candidat doit identifier à la fin différence entre réminiscence et souvenir, rôle des détails et des sensations tactiles et visuelles dans l'élaboration du souvenir, émotion, emploi des temps du passé en relation avec le présent, valeurs du présent. Mais la cohérence apparente des questions et même de leur regroupement en "axes", ne résiste pas à un examen plus précis. Certaines font double emploi, soit qu'elles appellent exactement la même réponse n°3a et 3c; 5a et 6b, soit qu'elles attirent l'attention sur le même point du texte le passage de la réminiscence au souvenir élaboré, n°2 et 7. Pour d'autres, la réponse est donnée par le titre de la partie où elles se trouvent n°1c "l'irruption du souvenir"; n°7 "la recomposition du passé". La question 5 est un chef d'oeuvre de la méthode inductive, elle qui, par trois étapes successives, vise à amener les candidats à deviner la valeur modale de "devoir"; la formulation du 5b étant particulièrement obscure, l'ensemble se présente comme un vrai labyrinthe dont seul un enseignant de français peut pressentir l'issue. Enfin, la question 1b, trop ouverte "Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases?" ne peut manquer de susciter une foule de réponses variées dont le correcteur aura bien du mal à juger la pertinence. Plus grave à mon sens aucune question n'attire l'attention des élèves sur le rôle du deuil dans ce texte, qui donne poutant tout son sens au travail de la mémoire et de l'écriture c'est là, à mes yeux, le véritable intérêt de ce texte, ce qui peut le sauver de la banalité et lui conférer une certaine densité. On aurait pu ainsi amener les élèves à interpréter l'abondance des phrases interrogatives et des pauses suspensives, les répétitions des modalisateurs marquant incertitudes et hypothèses, en relation avec ce double deuil le décès des parents et la perte de la mémoire. Et maintenant, la question qui fâche quelle évaluation des connaissances grammaticales ce questionnaire permet-il de faire? ...Un demi point récompense un relevé de ponctuation, deux points l'identification du passé composé et de l'imparfait, le reste concerne la valeur des temps... Rien, bien évidemment sur la grammaire de phrase, si ce n'est le repérage d'une mise en relief... Ainsi retrouve-t-on dans cette épreuve les dérives déjà dénoncées du nouveau brevet toutes les questions devant être subordonnées au genre et au type du texte, on réduit à presque rien l'étude de la langue et on oriente ces questions non pas vers l'originalité, la richesse du texte, mais au contraire vers ce qui le fait rentrer dans l'uniformité d'une catégorie dont il apparaît comme le digne représentant. Il y a fort à parier que cet extrait a été choisi sur ces critères, non pour sa force émotionnelle ou son esthétique, mais plutôt parce qu'il permet de "recaser" facilement les points du cours sur l'autobiographie. Ainsi, ces questions qui n'évaluent plus les connaissances grammaticales, n'évaluent pas davantage la simple compréhension du texte, ni ce qu'il peut susciter d'émotion, d'intérêt ou de critique chez nos jeunes lecteurs. Quant au caractère tortueux de certaines consignes et aux incohérences relevées, ils me semblent faire la preuve que même les meilleurs des enseignants, les heureux élus des Commissions de Sujets, pas plus que les inspecteurs qui, en dernière instance, peaufinent et choisissent les dits sujets, n'accèdent à la maîtrise du questionnaire décloisonné et inductif nouvelle mode, et ce au bout de trois ans d'expérience... Fabriquer des questions pour évaluer modestement la compréhension du texte était certes un exercice moins virtuose, mais la cohérence des questions s'organisait d'elle-même autour du sens et de l'intérêt du texte. Et peut-être respecte-t-on davantage un auteur quand on s'intéresse un tant soit peu à ce qu'il a eu le projet d'exprimer... Je passerai sur l'évaluation de l'orthographe qui n'apporte aucune amélioration par rapport aux dernières années dictée de neuf lignes à la première personne du présent de l'indicatif, sans difficulté, à part un accord du participe passé avec COD placé avant. Et je finirai par le morceau de choix le sujet désormais unique de on l'aura deviné sans peine, demandait d'écrire un autre chapitre du même récit, en continuant à feuilleter l'album photos et en "respectant la situation d'énonciation".. Tête des candidats, regards de détresse, que certains ont explicités après la fin de l'épreuve à quelle personne fallait-il écrire? la formulation du sujet évoquait à la 3ème personne; de toutes façons, on n'est pas on ne connaît rien d'elle, comment faire? Combien de lignes par photo? Combien de photos pour "faire" un nombre suffisant de lignes? Et pour les candidats les meilleurs comment écrire un truc intéressant là-dessus sans plagier l'auteur, sans tomber dans le banal, ou le vulgaire, ou l'incohérence d'une succession de photos disparates? Je croyais que les nouvelles instructions recommandaient expressément de favoriser chez les élèves "l'écriture de soi" dans une situation de communication réelle ou tout au moins vraisemblable... Nous en avons conclu, une collègue et moi, que ce sujet n'était vraiment valable que pour les orphelins. Grandeur et misère du nouveau brevet.
Lune d’entre elles, « Les maillots qui grattent », o! Anny Duperey souligne . Scrutant les photos de son p. A propos de la photo d’un homme aveugle, elle se demande comment son p. Comme Roubaud l’a fait avec les photos d’Alix Cl. L’auteur interroge les images et leur demande, en somme, de dire ce que son p. Elle se demande pourquoi son p. Encore a- t- elle le recours de
Izia Higelin très secrète sur son fils son ex Bastien Burger en montre beaucoup plus ! Obélix de la presse people, elle est tombée dedans quand elle était petite et n’a jamais vraiment quitté la marmite. Son passe-temps favori ? Éplucher les réseaux sociaux des stars pour dénicher des indices sur des ruptures ou des nouveaux couples encore tenus secrets. Après la mort de son papa en 2018, Izia Higelin est devenue maman pour la première fois d'un petit garçon, né de sa relation avec le musicien Bastien Burger. Si l'artiste partage au compte-gouttes des clichés de leur fils, le papa, lui, est beaucoup plus généreux ! Ce mardi 21 juin, la musique est célébrée dans toute la France. Comme à son habitude, France 2 diffusera un concert exceptionnel présenté par Garou et Laury Thilleman sur la scène aménagée pour l'occasion place de l'Europe à Montpellier. Un événement auquel l'artiste Izia Higelin va prendre part pour dévoiler quelques bribes de son nouvel album intitulé Vitesse. De la vitesse justement, Izia en a pris depuis la disparition de son papa début 2018. A l'époque de leurs adieux, la chanteuse est enceinte de son premier enfant, fruit de ses amours avec Bastien Burger. Elle donne naissance à leur fils le 1er août 2018, une arrivée symbolique pour la jeune femme "Quand j'avais mon fils dans mon ventre et que mon père a disparu, il y a eu une espèce de transmission inexpliquée, chamanique, expliquait-elle. Il m'a vraiment laissé une grande force." Cette force justement, Izia Higelin la protège au maximum. Seules quelques photos de son fiston sont disponibles sur son compte Instagram. Une discrétion, en revanche, un peu moins présente pour le papa. Si ce dernier prend la peine de ne pas dévoiler le visage de leur petit garçon de bientôt 4 ans, il ne lésine pas sur les posts. Blond et bouclé, il semble déjà marcher sur les traces de ses parents puisqu'immortalisé la guitare à la main. Quand il ne gratte pas les cordes, il joue les aventuriers. Un bébé plein de joie de vivre en dépit de la séparation de sa maman et de son papa. Il y a un mois, Izia Higelin révélait à Psychologies Magazine être séparée de Bastien Burger, qu'elle considère toujours avec beaucoup d'amour "Je ne vis plus en couple avec Bastien, le père de mon fils, mais le lien que j'ai avec lui est ma plus belle réussite, confiait-elle. On se dit souvent qu'on s'était rencontrés pour faire un enfant et de la musique tous les deux, et on l'a fait." Celui qu'elle appelle son "âme frère" compte toujours énormément pour elle "Nous avons créé une autre forme d'amour." Le meilleur pour leur enfant finalement. Abonnez-vous à Purepeople sur facebook News essentielles 1mai 2022 - Explorez le tableau « Anny Duperey » de daniel, auquel 158 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Voir plus d'idées sur le thème anny duperey, actrice, actrice française. Pinterest . Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les Actrice dans Les secrets du château » France 3 au côté de Jean-Charles Chagachbanian, Anny Duperey a vécu une belle histoire d’amour avec le réalisateur Bernard Giraudeau. Une relation marquée par les infidélités que la belle brune préférait garder sous silence… Son amour pour Bernard Giraudeau l’a rendue aveugle. À New York dans les années 1970, Anny Duperey tombe sous le charme de l’acteur aux yeux clairs alors qu’ils jouent dans la pièce La guerre de Troie n’aura pas lieu. Leur début d’histoire a tout d’un conte de fées. Les amoureux s’échangent leur premier baiser en haut d’un gratte-ciel sur la terrasse d’un hôtel offrant une vue panoramique sur Central Park. C’était à mi-chemin entre une rencontre amoureuse et une complicité de comédiens » racontait-elle à Gala en 2015. Ce qu’il faisait avec une autre ne me regardait pas Folle amoureuse de son compagnon, Anny Duperey a toujours souhaité préserver sa relation avec le réalisateur… et ce, quoi qu’il en coûte. Réputé homme à femmes, Bernard Giraudeau pouvait toujours compter sur Anny Duperey, qui mettait un point d’honneur à être un véritable ange gardien pour son homme, peu importe ses aventures. Je ne voulais pas voir, et si je savais, je m’en détournais, me disant que ce qu’il faisait avec une autre ne me regardait pas » révélait ainsi l’actrice d’Une famille formidable. Le couple devient parents de deux enfants Sara, en 1985, et Gaël Giraudeau, en 1982. Sans même le désirer, Anny Duperey commence malgré tout à se détacher de l’acteur. En cause ? Son caractère et sa personnalité parfois ombrageuse. Nous avions tout pour être heureux de beaux enfants, du travail, de l’argent, et il trouvait que le bonheur était chiant. Il enrageait de tout. Il était très négatif tout le temps … Un jour, je me suis dit je n’y arriverai pas’, et je l’ai quitté ». J’ai même peut-être rompu trop tard , avait-elle raconté à Paris Match. Ils se séparent en 1991. Quelques années plus tard, dans les années 2000, les médecins diagnostiquent à Bernard Giraudeau un cancer du rein. Très présente pour le premier amour de sa vie, Anny Duperey l’accompagne dans son combat contre la maladie et le soutient lorsqu’on lui diagnostique une métastase aux poumons cinq and plus tard. Nous avons tout clarifié et nous nous sommes retrouvés absolument en paix l’un envers l’autre. La maladie lui avait fait faire un parcours admirable. De cet être si sombre avaient émergé une clarté et une paix incroyables , avait-elle confié. Malgré les traitements, le réalisateur qui fut le président de la 23e Nuit des Molières 2009 meurt en 2010. AnnyDuperey raconte l'histoire des chats qui ont traversés sa vie. Aller à: Contenu ; Menu principal ; Menu principal ; Pied de page ; Aide ; Hôtel de Ville : horaires exceptionnels. Le service État Civil de l'Hôtel de Ville ferme exceptionnellement ses portes à 16h, vendredi 31 décembre 2021. Nous vous invitons à effectuer vos démarches en ligne ou à reporter votre
Bonsoir je bloque sur cette question depuis plusieur heure quelqu'un pourrait m'aider svp !!!!!! Merci d'avance pour la personne pour la personne qui le FERAAAA!!!!!!!* 6 Les maillots qui grattent, les chapeaux de paille , mes propres vêtements . a nommez chaque expansion du nom dans ces trois expressions . b Proposez un autre titre pour cet extrait. 7 J'ai dû me plaindre de mes coquillages qui piquent les pieds, COMME LE FONT TOUS LES ENFANTS IGNORANTS DE LEUR RICHESSES . Comment comprenez vous de la fin de cette phrases ? Qu'en pensez-vous ? 8 Expliquez à partir de ce texte et de vos connaissances personnelles, pourquoi on peut décider de raconter sa propre vie . Anny Duperey- Les Maillots qui grattent, le voile noir . Merci d'avance !!!!!!
Bonsoirsvp aider moi «Les maillots qui grattent», extrait de Le voile noir (Anny Duperey) En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel : le décès accidentel de ses parents. Oh ! Une réminiscence !
En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Les maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là. Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir QUESTIONS 15 POINTS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 POINTS 1. a. Dans les lignes [Oh! Une réminiscence...] à [...sont mouillés...], relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point 7. Que veut nous faire comprendre Anny Duperey à travers le titre de ce chapitre "Les maillots qui grattent" ? 1 point 8. En vous appuyant sur vos réponses précédentes dites à quel genre littéraire appartient ce texte. 1 point REECRITURE 4,5 POINTS Réécrivez de "Et je suis frappée" ... à "de la tête aux pieds" en remplaçant "je" par "les deux sœurs" et le présent par l'imparfait. Les fautes de copie seront pénalisées.
23Hcp.
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