Selonmoi, l'art serait l'imitation du réel. Tout d'abord le mot « art » provient de « techné » se traduisant par la technique, qui est à l’origine produit par l’homme, ayant pour but de produire des objets. Des philosophes considéraient l'art comme une l'art est l'illusion d'une illusion 18 janvier 2021 0 0 Il nous parle magnifiquement de l’art grec, qui parvient à nous représenter l’absolu d’une manière tout à fait adéquate ; dans l’art grec, nous dit Hegel, où le dieu est représenté par la figure humaine, il y a une union totale entre le sensible et le spirituel l’art grec a su incarner l’absolu qu’est Dieu. [/quote] Ce genjutsu n'affecte pas les ninjas expérimentés, ainsi que les ninja ayant des prédisposition pour le Genjutsu. L'illusion et l'art Cette dernière sorte d'illusion est particulièrement celle que peuvent produire les oeuvres dramatiques et les oeuvres de la peinture. © ERUDICIO 2005 - 2021 est édité par ERUDICIO SARL contact service clients mentions légales. [/quote] Bibliographie de recherche sur L'illusion Freud L'avenir d'une illusion, 19, Lotissement Hameau du Château 30510 GENERAC. II. Est-ce parce que l'art se reconnait comme illusion et apparence Le fou est celui qui, énonçant la vérité, la rabat sur lui, la capte à son profit. Dans l’Allégorie de la Caverne, la lumière de la beauté et de la vérité éclaire les choses réelles, et le rôle du philosophe est de contribuer à ce que nous nous détachions de l’apparence, des ombres de la doxa, pour apercevoir la réalité des choses. La photographie est sans contredit l'art le plus versatile pour maintenir ou créer une illusion. Même si l’art relève de l’illusion, il ne faut pas croire qu’il est vain pôur autant. Psychologie de la représentation picturale. Interprétation erronée d'une donnée sensorielle Illusion auditive. 404 pages + 4 p. hors texte, 320 ill., sous couverture illustrée, 172 x 245 mm FAQ Tous les sujets Aide aux devoirs en ligne Partenaires colloque, by ERUDICIO CASSIS musique, by ERUDICIO nous contacter L'espace de la représentation théâtrale est-il un espace réel ou un espace d'illusion? L'art semble donc bien être une illusion, dans le sens où ce qu'il montre n'est pas un objet sensible, mais son imitation. Nous montrerons donc d’abord comment l’art peut nous bercer d’illusions, puis comment au contraire, il est peut-être possible…. ♦ Illusion de fausse reconnaissance, illusion du déjà vu, illusion de la mémoire. Des écrits qui remontent à l’antiquité nous montrent que déjà, les hommes s’intéressaient au rapport entre l’art et la philosophie et au rapport entre l’art et la vérité. Aristote C ’ est par l’expérience que la science et l’art font leur progrès chez les hommes. En effet, les deux mots ont une origine étymologique semblable technê en grec L'Art et l'illusion. Quelques formulations classiques des sujets de dissertation L'Art et l'illusion. L'Art et l'Illusion sous-titré Psychologie de la représentation picturale est un ouvrage de réflexion théorique, touchant à la philosophie et à la psychologie de l'art, que l' historien d'art britannique Ernst Gombrich a publié en anglais en 1960. L'illusion et l'art Cette dernière sorte d'illusion est particulièrement celle que peuvent produire les oeuvres dramatiques et les oeuvres de la peinture. Collection Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard Parution 18-06-1987. Mais l'illusion que crée l'art est complexe .en effet l'œuvre d'art n'est qu'un messager entre la réalité matérielle de l'œuvre et notre jugement de la réalité l'art n'est donc pas en lui-même une illusion, mais nous construisons des illusions à partir de notre perception.  L’architecture visionnaire à la recherche de nouvelles topologies Dans les années 60-70, certains architectes questionnent une autre vision du territoire que celle des Grands Ensembles. RETAILLEAU Qui veut accomplir une oeuvre de paix et n'accomplit pas une oeuvre de justice et de liberté doit craindre l'illusion de mettre dans ses sillons des braises ardentes à la place de graines. TOP 10 des citations illusion de célébrités, de films ou d'internautes et proverbes illusion classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. s’opposer aux doctrines précédentes, n’est jamais qu’un autre moyen de parvenir aux mêmes effets, à savoir le bonheur du plus grand nombre », en accord avec la philosophie morale des utilitaristes anglais. Tout en poursuivant les études qu’il a choisies, à Lannion Côtes-d’Armor, Florian Colmart s’entraîne à l’art de l’illusion. L'illusion de l'espace et la physicalité il sont installés, où ils travaillent avec des matériaux plats. Voilà, par exemple, dans la peinture, le graphisme ou la sculpture du relief de l'affaire. -légitimité en a-t-on le droit ? Depuis plus d'un demi-siècle, Histoire de l'art de Ernst Gombrich est l'une des meilleures introductions à l'art jamais écrite. L’illusion est une sorte d’issue de secours »…. Carence étymologie Art et technique ont une même origine technê » en grec et ars » en latin signifient tous deux savoir-faire. 2L’un des premiers à évoquer ce problème est Platon exposant dans La République le mythe de la caverne. Si les arts définis comme mimésis, souffrent selon Platon d’une infériorité ontologique, à l'inverse, la philosophie qui incarne la beauté a le pouvoir de reconduire aux Idées et à l’Etre véritable. L’art entre illusion et réalité S’il est une idée qui semble aller de soi aujourd’hui, c’est bien que l'idée que l’art est un moyen d’évasion. Ancien directeur et professeur de l'Institut Warburg, Ernst Gombrich 1909-2001 se présente avec insistance dans L'Art et l'illusion comme un disciple d'Ernst Kris, historien d'art et psychanalyste ayant mené avec lui des expériences sur la perception physionomique dans les œuvres d'art c'est dire que l'intention est ici d'utiliser Selon la remarque de Marmontel, l'illusion, dans la tragédie, ne peut pas être complète, parce qu'il nous est impossible de faire abstraction du lieu réel de la…. D'autre part la vérité est discursive dans lamesure où elle porte sur des jugements. Les spectacles les combinent souvent avec la suspension consentie de l'incrédulité pour divertir le public. L’art transforme-t-il notre conscience du réel ? Introduction . On le sait. En effet, une des grandes problématiques qui s’impose est de savoir si l’art nous éloigne du monde, de la réalité. Dans les deux cas, il en ressort que l'illusion n'est jamais une invention totale, mais qu'elle s'appuie sur un élément réel interprété, transformé. La boule de feu les percute de plein fouet. Mais il ne saurait y avoir l’ombre même d’une esthétique de l’illusion. 0. Sens 1 Une illusion est une interprétation erronée d'une perception sensorielle qui nous fait appréhender la réalité objective différente de ce qu'elle est. Freud la différencie de l'idée délirante qui prend la place de l'effectivité et s'y substitue pour la personne qui en est affectée. Pourtant, cette morale de la négation n’a pas existé de tout temps, et elle n’est pas la seule morale possible. Je ne saisis pas pleinement en quoi l'illusion de l'art est préférable aux fables métaphysiques sur un monde-vérité ». c_l'illusion un besoin vital " la vie a besoin d'illusions, c'est-à-dire de non vérités tenues pour des vérités " c'est ce qu'affirme Nietzsche dans le livre du philosophe. La définition de l’art telle que nous l’entendons aujourd’hui provient de la notion d’esthétique…. Platon L’art est l’illusion d’une illusion. 0. Dans l'art bien sûr. En effet, une des grandes problématiques qui s’impose est de savoir si l’art nous éloigne, de la réalité. Le second type est l’illusion de l’esprit. II fiche sur l'art complément. Philosophie l'art est-il illusion ? Le débat sur l’illusion monétaire la forme la plus complexe de l’illusion fiscale. Une illusion est l'effet de reproduction d'une image qui passent par la rétine de l'œil pour se transmettre jusqu'au cerveau, mais parfois, notre cerveau interprète mal l'image en question et c'est cela qui donne l'effet appelé illusion d'optique. - En fait, chaque jour nous vivons plus ou moins dans l’illusion, non pas à cause de l’art, mais à cause de nos sens, de nos désirs et sentiments, et de la vie sociale “ frime ”, mensonges. l’art est une illusion salutaire Notre dernière gratitude envers l’art. Pour Plotin on atteint alors à la vérité les arts remontent aux raisons d'où est issu l'objet naturel ». 0. Nom Magen - Jigoku Gouka no Jutsu Illusion démoniaque - Technique du feu de l'enfer Rang C Type Genjûtsu Description Les personnes présentent dans la zone ciblée par l'utilisateur voient une boule de feu géante tomber du ciel et foncer droit vers eux. Les prisonniers croient voir le monde réel, alors qu'ils n'en voient qu'une image. Effet obtenu par le moyen de l'art, de l'artifice, du truquage et qui crée le sentiment du réel ou du vrai L'illusion de la vie donnée par un automate. générale tout ce que l'homme rajoute à la nature. Mais dès le Moyen-âge, une distinction se fait entre des arts mécaniques » tournés vers le travail physique et des arts libéraux » orientés vers un travail intellectuel. Notre prof de philo nous a donné ce sujet de dissertation. Si cette affiliation singulière s'est développée tout au cours du siècle dernier, l'arrivée des appareils digitaux a propulsé l'illusion au sein de la photographie. 21Le jeu de Balzac avec l’illusion est peut-être une façon d’inscrire sa propre création dans l’illusion l’esthétisation littéraire, à laquelle procède la seconde partie, reproduit ou prolonge la transfiguration accomplie par la statue, puis par le portrait. Le rapport d’échelle change et le regard se porte plus spécifiquement sur des détails les sommets des tubes, les formes, l’accumulation… L’art, nous est-il dit, déchire le voile des apparences. Nom Magen - Jigoku Gouka no Jutsu Illusion démoniaque - Technique du feu de l'enfer Rang C Type Genjûtsu Description Les personnes présentent dans la zone ciblée par l'utilisateur voient une boule de feu géante tomber du ciel et foncer droit vers eux. Son étude des moyens de suggestion et du processus de projection» inséparable de toute illusion artistique» est, de ce point de vue, d'une valeur particulièrement convaincante. Krishnamurti Le vol de l'aigle, Édition du Rocher. I. L’art entre imitation et illusion A. Préambule 1. de l'anglais par Guy Durand. travers le temps et il serait complexe de trouver une unicité de fonction et de but à l’art. illusion citations sur illusion parmi une collection de citations. Le dessin de cette enveloppe peut créer une illusion d’optique comme l’œuvre de Vincent Mauger. Ce concept a été identifié au moins depuis Adam Smith 1776. Psychologie de la représentation picturale. Politique de confidentialité - Californie USA. Dorian guillet TSTL II réalité abstraite. Ici l'artiste tente d'évoquer avec des moyens créatifs d'une illusion … Nous appelons illusion une croyance, quand dans la motivation de celle-ci, la réalisation d'un désir est prévalante, et nous ne tenons pas compte des rapports de cette croyance à la réalité." Définitions de illusion. Le bonheur est un sentiment que l’on pourrait définir comme privé », c’est un sentiment L'illusion et la philosophie L'allégorie de la caverne, au Livre VII de la République de Platon, est emblématique du rapport de la philosophie à l'illusion. 560 pages + 10 p. hors texte, 329 ill., … Ranjit Maharaj L'illusion face à la réalité, ed. L’opinion…. Mais, en dehors de son reflet … L'étude des illusions sensorielles intéresse la psychologie, la physiologie, les neurosciences. I réalité concrète. Ancien directeur et professeur de l'Institut Warburg, Ernst Gombrich 1909-2001 se présente avec insistance dans L'Art et l'illusion comme un disciple d'Ernst Kris, historien d'art et psychanalyste ayant mené avec lui des expériences sur la perception physionomique dans les œuvres d'art c'est dire que l'intention est ici d'utiliser l'art est l'illusion d'une illusion L’illusion est une des composantes de base des arts plastiques. Ex Peut-on tout dire ? Nietzsche voit dans toutes ces morales l’expression du nihilisme, c’est-à-dire la tendance de la vie à se nier elle-même, un déclin et régression de la puissance de l’esprit. L'illusion, contrairement à l'erreur qui est une faute objective, est une croyance erronée, motivée par le désir et la subjectivité ; elle est indifférente à l'effectivité. 1J’aborderai ici quelques aspects de la rencontre entre les philosophes et l’illusion.. La caverne. 4 Heidegger, L'origine de l'œuvre d'art l'art et la vérité. qui aura lieu au Sablon du 25 au 27 septembre 2020. Car ce tourisme là est condamné. et ars en latin signifient tous deux habilité, savoir-faire. Ils se voient par la suite brûler dans les flammes, et en ont la sensation. » L’art nous éloigne-t-il de la réalité Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire de l'humanité, nous pouvons remarquer que l'art On parle de réalité concrète, celle que nous avons sous les yeux, ce qui nous entoure à commencer par ça. L’art peut-il imiter la nature ? peinture n’a aucune réalité ? Première parution en 1971. Illusion d'optique. L'art relève-t-il du réel ? Lespace scénique est l'espace de jeu réservé aux acteurs pour la représentation d'une pièce L’illusion théâtrale se traduit par le fait qu’a un moment donné, le spect. Trouble de la mémoire dans lequel le malade ressent comme déjà éprouvée une situation en réalité nouvelle ou dans lequel il ,,prend des faits rêvés, lus ou entendus comme effectivement vécus`` Méd. Il y a un art d’illusion et c’était l’art des sophistes. Mais il ne saurait y avoir l’ombre même d’une esthétique de l’illusion. TABLEAUX. et la technique ont toujours été présents. Si l'on considérait autrefois habile, le photographe en mesure de saisir le moment opportun, aujourd'hui est… L'illusion désigne généralement une fiction que l'on tient pour vraie. Pourquoi les oiseaux ont-ils continué à picorer la toile, au point de la déchiqueter . David Bohm Pour une transformation de la conscience, Edition du rocher. innerquest. En donnant l'illusion d'une pluie de milliers de plumes. l'art est l'illusion d'une illusion Ce succès est sans conteste dû au talent de Gombrich à transmettre dans un langage simple sa parfaite connaissance de l'histoire de l'art. Ils se voient par la suite brûler dans les flammes, et en ont la sensation. Home Actualités l'art est l'illusion d'une illusion. LA GALERIE. L’art est l’illusion d’une illusion. Le terme illusion tire son origine du latin illusĭo. Mais aussi a-t-on le droit de tout dire, ou…. Avant d’aborder l’objet de notre propos – l’illusion fiscale à proprement parler – il n’est pas inutile non plus de se reporter à celui, plus connu, d’illusion monétaire. Néanmoins, si l’on considère le bonheur comme un sentiment personnel, nous pouvons nous En arpentant l’œuvre, le point de vue est différent puisque le spectateur est immergé. Le réel s’oppose alors à l’art… La différence n'est pas toujours évidente entre l'art et la Cependant, des écrits qui remontent à l’antiquité nous montrent que déjà, les hommes s’intéressaient au rapport entre art et philosophie puis au rapport entre art et vérité. Annalai … est-ce possible, réalisable ? oublie qu’il est assis, qu’il regarde jouer des acteurs. L’art est d’abord une technique, un savoir acquis qui résulte d’un apprentissage. Ces disciplines établissent fréquemment une typologie de ces illusions, qui ne s'expliquent pas toutes par les mêmes phénomènes. Platon distingue œuvre d’art et quête du beau. sans quoi, on tend la main pour cueillir les raisins et tout art a disparu. 10/01/2018 Liquidation Judiciaire. adresse. À leur suite, nombre de magiciens ont récupéré des phénomènes physiques pour en présenter une version ludique, teintée de religiosité ou, plus récemment, dans un but de pure distraction. Nouvelle édition augmentée en 1987. Source GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIMES Jugement du Tribunal de Commerce de NIMES en date du 09/01/2018, prononçant l'ouverture d'une procédure de réouverture de Liquidation Judiciaire à l'égard de SARLU L'ART ET L'ILLUSION Société A Responsabilité Limitée, au capital de 500 €. Trad. Si l’art, comme mise en oeuvre à finalité esthétique de l’idée d’un artiste dans l’espace d’un tableau a bien une existence matérielle par cet objet qu’est l’oeuvre, il semble qu’il ne peut s’agit d’une simple illusion, c’est-à-dire d’une simulation de réalité qui n’a aucune existence propre. Un jour il sera infirmier, ou peut-être magicien. L'art, imitation d'une imitation, se trouve donc éloigné du réel de trois degrés. Rue Ernest Allard, 32 - Je viens de commencer la philosophie car je rentre en terminale. Entre thriller et fantastique, L’illusion » est un roman que son auteur souhaite palpitant, mystérieux et surprenant » Ils sont à la fois victime ne voyant pas le monde réel et complices refusant d'être détrompés de leur illusion. Néanmoins, on peut se demander si une telle démarche est utile. Peut-on… ? Heidegger, dans L’origine de l’oeuvre d’art, nous montre bien que seul l’art est à même de nous manifester la vérité de l’être. Platon 428 - 427 avant 347 - 346 avant est un philosophe grec, disciple » de est généralement considéré comme l'un des premiers et des plus grands philosophes occidentaux, sinon comme l'inventeur de la philosophie. Illusion, erreur des sens qui nous fait percevoir les objets autrement qu'ils ne sont en effet, ou qui nous fait prendre l'image, les apparences de l'objet, pour la réalité. La Vie imite l’Art bien plus que l’Art n’imite la vie ». questionner sur son existence, sur la possibilité que, finalement, le bonheur ne soit qu’une Durant l'… La boule de feu les percute de plein fouet. Mais cette…. est-ce souhaitable, légitime sur le plan moral/politique/scientifique ? Jean-Marie Adiaffi, Les naufragés de l'intelligence, éd. Home Actualités l'art est l'illusion d'une illusion. 0. C’est en ce deuxième sens qu’on dit de quelqu’un qu’il se fait des illusions », c’est-à-dire qu’il prend ses désirs pour des réalités. Il y a un art d’illusion et c’était l’art des sophistes. Le domaine de l'illusion dépasse celui de la vérité. personnel, mis à part si l’on prend en condition une forme de bonheur collectif qui vise à Le bouffon devait donner mieux que le cochon l'illusion d'un cochon Thibaudet, Réflex. Oscar Wilde, en prononçant cette phrase -dont la structure en chiasme rend nécessaire une petite gymnastique intellectuelle-, entendait déconstruire une idée reçue, ou plutôt d’une impression reçue la vie est, intrinsèquement, belle. Illusion, erreur des sens qui nous fait percevoir les objets autrement qu'ils ne sont en effet, ou qui nous fait prendre l'image, les apparences de l'objet, pour la réalité. L’art est une activité qui mène a une production, en cela il est associé fondamentalement à un travail. Dissertation de philosophie L'Art Au départ, l'art désignait de manière Dans l'art il ya beaucoup de directions différentes. répondre à la satisfaction et à l’approche du bonheur pour une communauté entière. Mais…. La perspective d'abord qui nous permet de voir des volumes sur une toile plane ; le trompe-l'œil qui nous fait croire à la présence d'une coupole alors que le... Cet article est réservé aux abonnés. L'illusion n'est pas nécessairement fausse […]. Les objets même de la vérité et de l'illusion sont de nature différente. TSC Retrouvez-nous en septembre pour la 15ème Edition du Brussels Art Square. Vocation ou fonction ? Etre victime d'une illusion, c'est croire à l'existence d'une chose qui n'est pas ou qui n'est pas telle qu'on la voit ou imagine. Forcément, le recourt à l'illusion est nécessaire il faut donner l'illusion que ce lieu peut exister pour insister les hommes à œuvrer en ce sens quelque part, une utopie est une sorte d'illusion, car le lieu qu'elle présente n'est pas réel pour tous. Le bonheur n’est­il qu’une illusion ? Liée aux sens, une illusion est une distorsion de la perception ou une interprétation erronée d’une donnée sensorielle. Nous montrerons donc d’abord comment l’art peut nous bercer d’illusions, puis au contraire, comment il peut être possible de considérer qu’il nous rapproche de…. Dans Peut-on tout dire ? Nabil [Bergson parle d’imitation, mais imiter c'est figurer les choses Bergson. litt., 1936, p. 148 Elle possède un sens optique, moral et métaphysique – trois sens d'ailleurs conjoints dès distingue en effet le monde des apparences sensibles et celui des Idées, c'est-à-dire le réel perceptible par l'esprit seul. 2255 . L’imitation consiste à reproduire à l'identique ce qui existe déjà. ] La vérité de l'art n'est pas celle de la nature. Mais l'art est aussi l'expression de ce besoin vital d'illusion dans la vie des hommes. simple illusion. » est-on capable de tout dire, le langage peut-il tout exprimer, ou bien y a-t-il de l’indicible ? L’art est l’illusion d’une illusion. Son étude des moyens de suggestion et du processus de projection» inséparable de toute illusion artistique» est, de ce point de vue, d'une valeur particulièrement convaincante. L'illusion est omniprésente. L’illusion est ici transcendance vers l’idéal. SCULPTURES. l’image numérique en 3D, mêlant ainsi l’illusion de l’installation et un certain vertige visuel. Ce genjutsu n'affecte pas les ninjas expérimentés, ainsi que les ninja ayant des prédisposition pour le Genjutsu. Les fresques peintes sur les parois des grottes à l'époque préhistorique font le lien entre les rites magiques et la réussite de la chasse. 21Le jeu de Balzac avec l’illusion est peut-être une façon d’inscrire sa propre création dans l’illusion l’esthétisation littéraire, à laquelle procède la seconde partie, reproduit ou prolonge la transfiguration accomplie par la statue, puis par le portrait. L'art et l'illusion chez Platon On sait avec quelle sévérité Platon a jugé certaines formes d'art. L’art est l’illusion d’une illusion. Vernissage sur invitation le 24 septembre à partir de 17h. plans philo à télécharger pour préparer examens & concours > tous nos plans, functioni,s,o,g,r,a,m{i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]function{i[r].q=i[r].q[].pusharguments},i[r].l=1*new Date;a= CEDA, 2000. Mais l'illusion que crée l'art est complexe .en effet l'œuvre d'art n'est qu'un messager entre la réalité matérielle de l'œuvre et notre jugement de la réalité l'art n'est donc pas en lui-même une illusion, mais nous construisons des illusions à partir de notre perception. technique. Notre Catalogue ! Baumgarten Science de la connaissance sensible ou gnoséologie inférieure. ARTISTES. by Thibaud Genevois Franchi Oct 09, 2019 Oct 03, 2019 . Héraut de l’esthétisme, mouvement artistique né en Angleterre à la fin du XIXème, Oscar Wilde adopte la religion de la beauté », prenant la suite du Parnasse et de l’idée de l’ Art pour l’Art ». Nietzsche…. Gidsen Sint-Jan. Rood wit, ben blij dat 'k bij Sint-Jan zit! Freud, L'Avenir d'une illusion. Les sorciers des premiers temps attribuaient aussi le lever du soleil, le retour de la lune ou encore le cycle des saisons à leurs pouvoirs ou à l'accomplissement de rituels étranges. CADRES. L’illusion dans l’art I- Illusion d’optique II- Trompe l’œil III- L’art anamorphique IV- Hyperréalisme V- L’optical art D’après le site une illusion est Fausse apparence matérielle ou morale qui, en nous faisant voir les choses autrement qu'elles ne … Il s’agit d’un concept ou d’une image qui surgit par l’imagination, une erreur des sens, mais qui est fausse par rapport à la réalité. Définition d'illusion Etymologie du latin illusio, ironie, illusion, tromperie, dérivé du verbe illudere, jouer sur, jouer avec, se jouer, railler. L’illusion d’optique ou anamorphose, nouvelle tendance du graphisme . Distinguer -capacité en est-on capable ? Biol. Mais la réalité n'est pas simplement celle que l'on perçoit, c'est aussi la réalité abstraite. On peut dire que tout au long des dialogues, du Charmide jusqu'aux Lois, un certain aspect de l'art est pris constamment et vigoureusement à partie. L'illusion quant à elle porte soit sur des objets des sens, des croyances ouencore des idéologies. Platon 428 - 427 avant 347 - 346 avant est un philosophe grec, disciple » de est généralement considéré comme l'un des premiers et des plus grands philosophes occidentaux, sinon comme l'inventeur de la philosophie. Une véritable utopie en somme ou plutôt l’illusion d’une utopie. L’artiste plasticien donne à voir une interprétation, une représentation mais aussi une reproduction du monde. Cependant, l'illusion n'a pas toujours vocation à tromper les sens dans le cas de l'eikon, l'art ne cherche pas à nous duper, mais à imiter la nature. Il y a un art de leurrer, d’ensorceler, de flatter, mais c’est jouer sur les mots de parler ici d’art véritable, conçu comme une création poétique ou picturale. Créer, obtenir, produire l'illusion; détruire l'illusion, nuire à l'illusion; illusion complète, parfaite; l'illusion de la réalité, du réel, du vrai. Gildo Pastor Center, Seine-saint-denis Habitat Appel D'offre, Youtube The Voice 2020 France, Santé Mentale Travailwynona Gueraini Instagram, Marine Thierry Linkedin, Désolé Dans Une Phrase, Guitar Pro Santiano, Cerballiance Orly Numero, Qui Contacté Le Notaire Après Un Décès, Place Royale Saint-germain-en-laye, Unefiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur L'Art et l'illusion d'Ernst Hans Gombrich Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre. A propos de l’Encyclopaedia Universalis :
SUJET Le théâtre est un art illusionniste. Il éloigne le spectateur du vrai ». Ces propos vous paraissent-ils fondés ? Le débat autour de la fonction de l’art reste toujours d’actualité. Si certains le considèrent comme une reproduction fidèle de la nature, d’autres le prennent pour une simple illusion. Le théâtre, pur produit de l’art, ne saurait échapper à ce procès. D’aucuns ont déjà fini de le classer dans la catégorie des œuvres mensongères. C’est fort de ce constat d’ailleurs qu’il est affirmé Le théâtre est un art illusionniste. Il éloigne le spectateur du vrai ». En d’autres termes, le théâtre se veut un art qui ne dit pas vrai. Mais, la représentation théâtrale est-elle seulement fiction ? Dès lors, il convient d’engager une réflexion poussée pour résoudre la problématique soulevée. Ainsi, si l’on peut concéder que l’art dramatique entretient l’illusion de vérité, ne peut-on pas aussi se demander s’il n’est pas une création authentique ? Le théâtre n’est-il pas loin du mensonge ? Au même titre que la peinture, la musique et la sculpture, le théâtre est un produit de l’art qui se caractérise principalement par sa dimension artificielle et factice. En effet, certains des éléments qui le structurent, notamment le cadre spatiotemporel et les acteurs, présentent un faux-visage. L’espace qui abrite la scène théâtrale est un espace conventionnel. Il ne reflète pas la réalité telle qu’elle est. Il s’agit d’une recréation dont l’artisan principal reste le scénographe. Les éléments du décor sont souvent constitués de matériaux légers faciles à déplacer pour permettre les changements d’espace. Le spectateur accepte de prendre l’illusion créée pour une vérité pendant le temps que dure le jeu. Ainsi, les salles, abritant le spectacle, comporte une scène fixe où se déroulent toutes les actions prévues dans la pièce. C’est le cas des salles Daniel Sorano » et Le Grand Théâtre » de Dakar. Dans la même veine, le temps de la représentation qui dure généralement quelques heures diffère grandement du temps réel. Tout ne peut pas être montré en une heure ou deux heures. Dès lors, un choix s’impose. Le metteur en scène est obligé de faire des tris en privilégiant certains aspects de la vie au détriment d’autres. L’exemple le plus pertinent est donné par le théâtre classique qui entretient un double mensonge temporel. Dans la tragédie comme dans la comédie, l’action principale qui se déroule du lever au coucher du soleil est jouée sur scène en deux heures. Par ailleurs, la double vie du texte théâtral autorise le metteur en scène à choisir sur la base du mérite artistique des comédiens qui vont incarner le rôle des personnages crées par le dramaturge. Ces acteurs, connus du grand public, se départissent de leur manteau de civil pour se mettre dans la peau des êtres de papier. Ainsi, ils abandonnent leur nom de famille, leur situation sociale, leur caractère, leur psychologie, bref leur identité pour refléter tant au niveau du comportement que de la voix le personnage incarné. Le spectateur, embarqué dans le jeu, appréciant tantôt par des applaudissements, tantôt par des sifflets le spectacle, cautionne et valide le mensonge crée qui l’écarte de la réalité. Tout le monde sait qu’Ibrahima Mbaye Sopé n’est pas Christophe dans la représentation de l’œuvre dramatique d’Aimé Césaire, La tragédie du roi Christophe. De même, le célèbre artiste Gérard Depardieu, qui incarne en 1983 à Strasbourg le rôle de Tartuffe, comédie écrite par Molière au XVIIe siècle, n’est pas le personnage du livre. En somme, l’art dramatique reste une illusion de vérité dans la mesure où il se veut une recréation de la réalité qui transfigure le cadre spatiotemporel et les personnages. En revanche, l’idée qui élève le théâtre au rang d’art illusionniste n’est pas toujours valable. En effet, la représentation dramatique s’inspire des faits de la vie sociale qu’elle essaie de refléter de façon sincère et objective. Elle étudie l’histoire et les mœurs de la société. C’est le cas du théâtre africain dont l’objectif est, d’une part, une prise en charge des préoccupations du continent en termes de réhabilitation de son histoire malmenée par le colon, et d’autre part, une dénonciation des dérapages liés à la violence, aux inégalités sociales… Ainsi, dans Les derniers jours de Lat-Dior, le dramaturge Amadou Cissé Dia revisite un pan essentiel de l’histoire coloniale du Sénégal à travers le parcours héroïque du damel du Cayor. Le même tempo est noté du coté de Nder en flamme, pièce de théâtre dans la quelle Alioune Badara Bèye met en exergue la solidarité des femmes du village sénégalais de Nder qui ont préféré la mort à la captivité. Dans le même ordre d’idées, le théâtre se veut proche du vrai par la peinture des défauts des hommes. Le dramaturge est un observateur fin qui s’imprègne de tout ce qui se passe dans la société. Il passe à la loupe le comportement des uns et des autres et dresse un tableau révélateur des défauts et vices qui gangrènent la bonne marche de la cité. Ainsi, Molière, dans Tartuffe développe un sévère réquisitoire contre la fausse dévotion notée au sein de l’église chrétienne du XVIIe siècle. Il dénonce l’hypocrisie devenue une plaie pernicieuse dans le clergé. Hugo enfourche le même cheval dans Ruy Blas, pièce où il condamne avec la dernière énergie les fossoyeurs du royaume d’Espagne surpris en train de partager les deniers de la communauté. Bon appétit, messieurs ! … Serviteurs qui pillez la maison ! Vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure / L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure » ! En résumé, le théâtre reste une activité humaine qui cherche à travers le jeu à montrer de façon plus vivante nos habitudes, nos manières de voir, d’agir et de penser. Au sortir de cette analyse, l’on peut constater que la question de la représentation théâtrale reste complexe. Même si le théâtre s’adosse sur les bases de la fiction avec une forte transfiguration de ses éléments structurants que sont le cadre spatiotemporel et les personnages, il demeure toujours un art qui plonge ses racines dans le vrai. Mais, ces deux visions qui s’excluent théoriquement peuvent dans une certaine mesure établir des plages de convergence. Le spectateur qui accepte les clauses de la représentation théâtrale se focalise plus sur le contenu du message inspiré de la vie que sur les conditions de réalisation du spectacle. En définitive, le théâtre comme toutes les autres formes d’art n’est pas né ex nihilo. Il s’ancre dans un espace socioculturel bien déterminé qui constitue l’illusion référentielle. Proche de la vérité par sa thématique, l’art dramatique s’en écarte par la rigueur de la représentation scénique qui invite le spectateur à accepter et supporter le mensonge maquillé. Ainsi, il s’avère difficile de dissocier réalité et fiction dans la création artistique. Ces deux domaines, très présents dans la représentation théâtrale, entretiennent un rapport dialectique qui donne à cette œuvre d’art tout son charme. Mais au vu du développement fulgurant des supports audiovisuels qui passent au quotidien des milliers de téléfilms, ne s’achemine-t-on pas tout droit vers l’extinction du théâtre de salle ? L’acteur de théâtre a-t-il de beaux jours devant lui ? Téléchargez la version PDF
Lart est pure illusion si l'on regarde que l'aspect esthétique. Mais que ce soit, le cinéma, le théâtre, la lecture, toute forme d'art nous mène à un niveau supérieur de compréhension de notre réalité. Une sonate de Beethoven n'as rien de comparable dans le monde empirique, on parle de phénoménalité.
AccueilInsolite Par Mélanie Bonvard Mis à jour mercredi 09 mars 2022 à 14h17 Connaissez-vous Octavio Ocampo ? Ce peintre & sculpteur Mexicain fait preuve d’une créativité surréaliste à couper le souffle. Ses œuvres impliquent des compositions impressionnantes mixant divers objets et individus qui, une fois assemblés sur l’œuvre, forment un seul et même sujet. C’est comme si ses œuvres étaient capables de raconter plusieurs histoires différentes dans une seule peinture. On contemple ainsi une illusion d’optique déconcertante et vraiment subtile. Au final, on pourrait regarder les œuvres d’Octavio Ocampo longtemps afin de décrypter chaque élément qui compose un tableau. Des éléments complètement opposés s’assemblent donc pour créer une harmonie plaisante à ses œuvres. On vous laisse juger de ses illusions hors normes 1. À voir aussi Octavio Ocampo 2. Octavio Ocampo 3. Octavio Ocampo 4. Octavio Ocampo 5. Octavio Ocampo 6. Octavio Ocampo 7. Octavio Ocampo 8. Octavio Ocampo 9. Octavio Ocampo 10. Octavio Ocampo 11. Octavio Ocampo 12. Octavio Ocampo 13. Octavio Ocampo Comment trouvez-vous ses tableaux ? C’est aussi troublant que fascinant... Uneillusion est l'effet de reproduction d'une image qui passent par la rétine de l'œil pour se transmettre jusqu'au cerveau, mais parfois, notre cerveau interprète mal l'image en question et c'est cela qui donne l'effet appelé illusion d'optique. L'illusion trompe l'œil humain, parce que le cerveau a du mal à analyser, cela peu donc
Le street artist et photographe français JR est mondialement connu pour son art illusoire plus grand que nature. Après avoir “fissuré” la façade du Palais Strozzi à Florence, il joue à nouveau à domicile, avec une autre illusion ahurissante. Devant la Tour Eiffel se trouve une imposante installation en trompe-l’œil, qui donne l’impression qu’un canyon s’ouvre sous le monument français. Le collage de photos en noir et blanc est placé sur l’esplanade des Droits De L’homme sur la place du Trocadéro à Paris, un espace public avec vue sur la tour Eiffel. JR a choisi cet endroit populaire afin que les passants puissent interagir avec le collage. Beaucoup se sont photographiés devant l’illusion dans des poses divertissantes, donnant une impression de vertige devant le canyon. De plus, une photo de l’installation de nuit capture le bel effet des lumières de la Tour Eiffel sur l'œuvre monochrome. Vous pouvez vous tenir au courant des derniers projets de JR en suivant l’artiste sur Instagram.
Ilnous parle magnifiquement de l’art grec, qui parvient à nous représenter l’absolu d’une manière tout à fait adéquate ; dans l’art grec, nous dit Hegel, où le dieu est représenté par la figure humaine, il y a une union totale entre le sensible et le spirituel : l’art grec a su incarner l’absolu qu’est Dieu. [/quote] Ce genjutsu n'affecte pas les ninjas expérimentés
L'art est un sujet brûlant de philosophie il déchire les philosophes depuis Platon jusqu'à Heidegger. De discipline mineure à l'Antiquité, l'art est devenue une thématique propre la philosophie esthétique tardivement. Kant, dans la Critique de la faculté de juger, fait de l'art et du sentiment esthétique le troisième pilier de la raison. Certains, comme Nietzsche ou Kierkegaard, feront de l'esthétique un mode de vie, une catégorie existentielle authentique chez Nietzsche, inauthentique chez Kierkegaard. Plus tard, l'Ecole de Francfort et la théorie critique feront de l'art une forme de résistance à la déshumanisation du monde moderne. Les grandes questions relatives à l'art sont les suivantes – L'art est-il une technique ? – Qu'est-ce que le génie ? – Le beau est-il universel ? – Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? – Quel est le rôle de l'artiste ? Pour aller plus loin, voyez notre article sur la définition de l'art Phrases célèbres sur l'art Platon L'art est l'illusion d'une illusion Aristote C'est par l'expérience que la science et l'art font leur progrès chez les hommes Baumgarten Science de la connaissance sensible ou gnoséologie inférieure Kant Le jugement de goût, c’est-à-dire un jugement qui repose sur des fondements subjectifs et dont le motif déterminant ne peut être un concept, ni par suite le concept d’une fin déterminée Critique du Jugement Arthur Schopenhauer L’art est contemplation des choses, indépendante du principe de raison Friedrich Nietzsche Chez l’homme l’art s’amuse comme la perfection Nietzsche et l'art Oscar Wilde La Vie imite l’Art bien plus que l’Art n’imite la Vie citations Oscar Wilde Alain Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même Martin Heidegger L’essence de l’art, c’est la vérité se mettant elle-même en œuvre Herbert Marcuse L’art brise la réification et la pétrification sociales. Il crée une dimension inaccessible à toute autre expérience – une dimension dans laquelle les êtres humains, la nature et les choses ne se tiennent plus sous la loi du principe de la réalité établie. Il ouvre à l’histoire un autre horizon L'homme Unidimensionnel Bibliographie sur l'Art Nietzsche La Naissance de la Tragédie Kant Critique de la faculté de juge Hegel L'esthétique Platon La République Aristote Poétique Schopenhauer Le Monde comme volonté et comme représentation

II Différents types d'illusions 1- Illusions de couleurs 2- Illusions optico-géométriques 3- Illusions de mouvement 4- Illusion naturelle : les mirages 5- Synthèse . III- Les illusions d'optique au quotidien 1- Dans les arts plastiques 2- Dans l'architecture 3- Dans la publicité . IV- Conclusion . V- Annexe 1- Entretien avec une ophtalmologue

L'art représente un domaine de l'activité humaine lié à la fabrication, qui prend des formes historiques diverses. Au sens large, c'est tout ce que l'homme ajoute à la nature. Faut-il opposer art et nature ou les voir comme complémentaires ? I L'art imite ou suit la nature L'art doit imiter la nature. C'est ce qu'affirme Aristote Nous prenons plaisir à contempler les images les plus exactes des choses dont la vue nous est pénible dans la réalité, comme les formes d'animaux les plus méprisés et des cadavres » Poétique. L'imitation mimêsis en grec d'une réalité, même repoussante ou effrayante, apporte un plaisir à l'esprit humain. C'est la fonction de l'art figuratif, qui s'efforce de donner l'illusion du réel. Dans l'Antiquité, le peintre Zeuxis imitait si parfaitement les raisins peints sur les murs que les oiseaux, dit-on, venaient se casser le bec sur sa peinture. Platon condamne cet art de l'illusion si l'art produit de belles apparences trompeuses, il est moralement condamnable et les artistes doivent être chassés de la cité, car ces poètes ne créent que des fantômes et non des choses réelles. » Dans la Critique de la faculté de juger, Kant voit la nature comme la source de l'art La nature donne ses règles à l'art. » Pour lui, l'artiste est un interprète ou un porte-parole de la nature. II L'art est une création de l'esprit Voir en la nature sa seule source, n'est-ce pas réduire l'art à un jeu stérile et à une pure virtuosité technique ? L'art, par l'intermédiaire de la main et des outils, est une création de l'esprit qui transforme notre perception du réel et nous élève à une réalité proprement spirituelle. 1 L'art est dans la forme À noter Le grec dispose de deux termes que nous traduisons par art » la technè, qui a donné technique », désigne la production ou la fabrication à partir de matériaux ; la poïesis, qui a donné poésie », désigne la création de quelque chose de nouveau. Pour Platon, l'art ne doit pas représenter la réalité telle qu'elle est, mais l'idéaliser pour élever l'âme vers la contemplation des Idées. Il a un rôle d'éducation de l'âme, qui doit s'élever des apparences sensibles aux Idées intellectuelles. Le beau préfigure le vrai. Plotin, disciple de Platon, insiste sur la forme qui idéalise la matière sensible Il est clair que la pierre, en qui l'art a fait entrer la beauté d'une forme, est belle non parce qu'elle est pierre […], mais grâce à la forme que l'art y a introduite. » La valeur de l'art est dans la belle forme, quel que soit l'objet représenté. Ainsi, Rembrandt peint une carcasse de bœuf écorché et Goya des grotesques » hideux. Ce qui fait dire à Kant que la beauté artistique est une belle représentation d'une chose. » Le beau est donc dans la forme de la représentation, et non dans la chose elle-même. 2 L'art est une production libre de l'esprit Cette importance de la forme libre, indépendamment de l'objet, fait voir dans l'art une production libre, par opposition à la production nécessaire et mécanique de la nature et de la technique En droit, on ne devrait appeler art que la production par la liberté » Kant, Critique de la faculté de juger. Hegel insiste sur l'histoire de l'art comme progrès de l'esprit vers des formes d'expression de plus en plus immatérielle, des pyramides à la musique et la poésie. Toute œuvre de l'esprit, soutient cet auteur, même l'invention du clou, est infiniment supérieure à la plus habile imitation de la nature. Notre regard sur la nature est imprégné par l'art, au point que Hegel ou Oscar Wilde affirment que c'est la nature qui imite l'art quand on admire le chant du rossignol, c'est qu'il nous semble exprimer des sentiments humains. 1 Un art de l’artifice et del’illusion. 1. La scénographie donne à voir un univers factice. Le théâtre est un univers dominé par le factice: la lumière des projecteurs peut chercher à imitercelle du soleil, les décors ne sont que des aplats de peinture ou d’habiles agencements de stuc, les armes, fournies par des boutiques
Citation L'Art et l'Illusion Psychologie de la représentation picturale 1996 Découvrez une citation L'Art et l'Illusion Psychologie de la représentation picturale 1996 - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase L'Art et l'Illusion Psychologie de la représentation picturale 1996 issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 1 citation et proverbe sur le thème L'Art et l'Illusion Psychologie de la représentation picturale 1996. 1 citation > Citation de sir Ernst Hans Gombrich n° 130510 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< Page 1/1Votre commentaire sur cette citation Contribuer Citation Age Citation Animal Citation Amitié Citation Amour Citation Art Citation Avenir Citation Beauté Citation Avoir Citation Bonheur Citation Conscience Citation Couple Citation Confiance Citation Courage Citation Culture Citation Désir Citation Dieu Citation Education Citation Enfant Citation Espoir Citation Etre Citation Faire Citation Famille Citation Femme Citation Guerre Citation Homme Citation Humour Citation Jeunesse Citation Joie Citation Justice Citation Liberté Citation Mariage Citation Mére Citation Monde Citation Morale Citation Naissance Citation Nature Citation Paix Citation Passion Citation Père Citation Peur Citation Plaisir Citation Politique Citation Raison Citation Religion Citation Rêve Citation Richesse Citation Sagesse Citation Savoir Citation Science Citation Séduction Citation Société Citation Souffrance Citation Sport Citation Temps Citation Tolérance Citation Travail Citation Vérité Citation Vie Citation Vieillesse Citation Voyage Thèmes populaires +
parLa rédaction. Réalisées par un artiste américain, toutes ces oeuvres sont faites de bois. Tom Eckert est un roi de l'illusion et il le prouve avec cette série d'images. ©. Accède
Jun 4 l'art est l'illusion d'une illusion Selon Schopenhauer, il s’agit bel et bien d’une illusion, et l’individu est effectivement floué dans l’amour. Nous répondrons a cette question en trois parties en premier lieu, en quoi l’art a été souvent perçu comme imitation de la Nature, une source d’illusion, puis comment l’art pourrait nous … a. Platon condamne cet art de l'illusion si l'art produit de belles apparences trompeuses, il est moralement condamnable et les artistes doivent être chassés de la cité, car ces poètes ne créent que des fantômes et non des choses réelles. Mais aussi bien, le créateur n'est pas, ne sera jamais en tant que tel, un créateur d'illusions. D - ZN33680. Platon Baudelaire Wilde. Lingerie Soutien-gorge minimiseur sans armatures avec coton, pour donner l'illusion d'une poitrine plus petite. C'est au nom de cette idée que les Pères de l'Église, à la suite de Platon, condamnent le théâtre. Il donc vrai de dire comme Platon que l'art provoque des illusions, mais dans le cas de l'art l'illusion n’est pas synonyme de tromperie. La géniale chaîne Bright Side est devenue au fil des années l'une des références sur YouTube concernant les illusions d'optiques, les casse-tête psychologiques et autres jeux. Le trompe l’œil est une technique ancestrale. L’art selon Platon et les néoplatoniciens. Cependant, elle ne touche pas tout le monde. La faute » à Hans Zimmer qui, dans bon nombre de ses bandes originales, utilise une gamme de Shepard. Répondre sommairement à la question, isoler les points … L'art semble donc bien être une illusion, dans le sens où ce qu'il montre n'est pas un objet sensible, mais son imitation. L’illusion est ici transcendance vers l’idéal. Carrés loufoques. L'illusion et l'art Cette dernière sorte d'illusion est particulièrement celle que peuvent produire les oeuvres dramatiques et les oeuvres de la peinture. La scénographie donne à voir un univers factice. Ancien directeur et professeur de l'Institut Warburg, Ernst Gombrich 1909-2001 se présente avec insistance dans L'Art et l'illusion comme un disciple d'Ernst Kris, historien d'art et psychanalyste ayant mené avec lui des expériences sur la perception physionomique dans les … II. Platon L'art est l'illusion d'une illusion. Il y a un art de leurrer, d’ensorceler, de flatter, mais c’est jouer sur les … Apparence … Langue français. Psychologie de la représentation picturale. Psychologie et comment mieux gérer ses … En arpentant l’œuvre, le point de vue est différent puisque le spectateur est immergé. Illusion d’optique, provenant des lois de l’optique ; illusion du bâton brisé, etc. En somme, l’art dramatique reste une illusion de vérité dans la mesure où il se veut une recréation de la réalité qui transfigure le cadre spatiotemporel et les personnages. Rien de trouvé . Derrière l'illusion optique, ils dénoncent l'illusion métaphysique. III- Les illusions d'optique au quotidien 1- Dans les arts plastiques 2- Dans l'architecture 3- Dans la publicité . Elle va tellement de soi, que la plupart d’entre nous ne … 3 apparence trompeuse dénuée de … l'art est l'illusion d'une illusion L'Art et l'illusion. “Le roman est le fruit d'une illusion humaine. Le résultat le spectateur a l'impression d'une montée en puissance infinie. Les illusions d'optique et l'art. Pour Plotin on atteint alors à la vérité les arts remontent aux raisons d'où est issu l'objet naturel ». Si la tragédie représente les malheurs de l’existence, pourtant … S'appuyant à la fois sur les travaux et les conceptions de la psychologie expérimentale et sur l'étude des styles traditionnels, Gombrich s'efforce de dégager une définition de la créativité artistique, valable pour toutes les périodes de la créativité humaine. Platon s’élève contre la tendance illusionniste » de l’art de … Même si l’illusion est provoquée par des techniques précises et ciblées, la finalité sera différente d’un individu à un autre. C’est le propre de l’art que de susciter des réactions divergentes, voire contradictoires et de provoquer le questionnement et le débat. Illusions de l'art les arts d'illusion = "trompe l'œil". L'empereur qui accuse Wang-Fo de lui avoir menti sur le réel. Illusion d'éternité Diotime, Le Banquet, les différentes manières dont les hommes croient réaliser leur désir d'éternité. Les illusions de mouvement. Un art de l’artifice et del’illusion. C'est l'art du sophiste qui est un art d'illusion. Troisième partie. “Les illusions tombent l’une après l’autre, comme les écorces d’un fruit, et le fruit, c’est l’expérience. » Dans la Critique de la faculté de juger, Kant voit la nature comme la source de l'art La nature donne ses règles à l'art. Si l’art, comme mise en oeuvre à finalité esthétique de l’idée d’un artiste dans l’espace d’un tableau a bien une existence matérielle par cet objet qu’est l’oeuvre, il semble qu’il ne peut s’agit d’une simple illusion, c’est-à-dire d’une simulation de réalité qui n’a aucune existence propre. Ce défi est … C'est au nom de cette idée que les Pères de l'Église, à la suite de Platon, condamnent le théâtre. Plus encore, l'art donc seul l'esprit peut en saisir la vérité et la faire vivre nous renvoie à une vérité … Stéréogramme 3D en image cachée par Gary W. Priester. b. L'illusion est avant tout un enfermement, une folie ». En ce sens, la question "l'art est-il une illusion ?" semble acquérir toute sa pertinence. Si l'art, comme mise en oeuvre à finalité esthétique de l'idée d'un artiste dans l'espace d'un tableau a bien une existence matérielle par cet objet qu'est l'oeuvre, il semble qu'il ne peut s'agit d'une simple illusion,... Comme l'explique cette vidéo de Vox, les films … Il donc vrai de dire comme Platon que l'art provoque des illusions, mais dans le cas de l'art l'illusion n’est pas synonyme de tromperie. L'illusion de ce qui est vu est paradoxalement ce qui aurait dû être vu. Ces artistes font percevoir dans une illusion toute la profondeur de la réalité. L’art, parce qu’il imite la nature, détourne de la vérité. . L’art se propose de copier ce qui existe dans le monde sensible, donc d’imiter ce qui est déjà une copie, donc selon Platon l’artiste nous éloigne de deux degrés de la réalité. 3/ L’illusion amoureuse selon Platon. Illusion dérisoire de tenir la vie alors que celle-ci fuit de tous côtés, indomptée, indomptable, fière. . actrice pub audi; qare comment ça marche; … Qu'est-ce qu'un art, qu'est-ce qu'une illusion ? En somme, l’art dramatique reste une illusion de vérité dans la mesure où il se veut une recréation de la réalité qui transfigure le cadre spatiotemporel et les personnages. Home Actualités l'art est l'illusion d'une illusion. Autonome et autodidacte, il se caractérise par une parfaite maîtrise de ses mains et d'une grande dextérité. C’est une forme de lâcheté. D'autre part, les illusions affectives peuvent compenser une angoisse Freud. Artiste, Arts, France, Roanne, 1955 Vous aussi, créez votre propre citation ! Vieux comme le monde, le Street Art s’est développé à partir de la fin des années 1960 et s’inscrit aujourd’hui dans notre culture avec, entre autre, la peinture 3D. Chez Kant, le jugement esthétique est Universel Subjectif Individuel. S'appuyant à la fois sur les travaux et les conceptions de la psychologie expérimentale et sur l'étude des styles traditionnels, … Mais il ne saurait y avoir l’ombre même d’une esthétique de l’illusion. Elle va tellement de … Dans celle de gauche, les carrés rouges ont l’air déformés et tout droit sortis d’une maison du rire planchers mouvants, miroirs déformants, labyrinthes, etc.. Fiche détaillée de "L'art et l'illusion - psychologie de la representation picturale". Une illusion qui ne touche pas que la peinture, mais aussi l’architecture le palais Spada à Rome, en particulier la galerie en perspective de Francesco Borromini en est un … Votre sujet de philo sera traité selon les indications que … Dans la journée d’hier, soit le 31 mars 2015, il y eu une assemblée générale pour voter si les différents campus, soient de Rouyn, d’Amos, de Val-d’or, de Mont-Laurier et de Montréal, tomberaient en grève. Auteur Ernst Hans Gombrich. L'illusion de pouvoir comprendre autrui.”. Cette illusion se produit quelle que soit la couleur utilisée, et quelle que soit la taille de l'image. Notre équipe de professeurs de philosophie se propose de réaliser pour vous un véritable corrigé de " L'art n'est-il qu'une illusion ? Mazouz Hacène , Réflexion. Trouble de la mémoire dans lequel le malade ressent comme déjà éprouvée une situation en réalité nouvelle ou dans lequel il ,,prend des faits rêvés, lus ou entendus comme effectivement vécus`` Méd. Accueil; à propos; Contact; Mon blog; More. On m’a proposé un sujet d’exposé en … Sens 1 Une illusion est une interprétation erronée d'une perception sensorielle qui nous fait appréhender la réalité objective différente de ce qu'elle est. C’est une galerie virtuelle… On y accède en quelques clics. 7158 mots 29 pages. Nos professeurs … Si l'art est une illusion il est nécessaire à supporter la réalité. La phrase précédente aussi, bien entendu.”. Salvatore Di Giovanna. Biol. Quelles citations parlent de ces thèmes, art & illusion? Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière. L'Art et l'Illusion sous-titré Psychologie de la représentation picturale ... L’idée issue de l'histoire de l'art que le style n’est que le reflet de l’expression d’une époque me semblait non … Recherche parmi 272 000+ dissertations. C’est que l’art, limité dans ses moyens d’expression, ne peut produire que des illusions unilatérales, offrir l’apparence de la réalité à un seul de nos sens ; et, en fait, lorsqu’il ne va pas … C’est ainsi que l’art permet d’être une illusion utile à la vie en transformant la plainte des hommes en hymne à la vie. 2 interprétation erronée d'une sensation réellement perçue. Des psychologues ont étudié de près une illusion d'optique fascinante qui trompe même les réflexes inconscients des yeux et du cerveau. Définitions et analyse. En … “Le roman est le fruit d'une illusion humaine. Illusions visuelles, tactiles. "L'Art et l'illusion" est avec "Histoire de l'Art" le deuxième incontournable de Sir Ernst Hans Gombrich. Le défi visuel que vous verrez a une difficulté en plus, car il est lié à l’illusion d’optique. De Stanislaw Jerzy Lec / Nouvelles pensées échevelées. Le troupeau perdu. Il y a tromperie. L'art, imitation d'une imitation, se trouve donc éloigné du réel de trois degrés. OTK-Expert Le magazine des meilleurs duellistes . Livre en … L’art entre illusion et réalité. John Lennon. Dans les années 1960-70, les illusions ont inspiré un style appelé l'art optique, ou Op-Art». Phrases célèbres sur l'art. Une activité sur les illusions d’optique en classe. Retour à sa Collection Ce que sentait Proust intuitivement et ce que Einstein suggère, c’est que la vraie réalité est hors du temps. Maitrise qu'il met au service de la création artistique dans son sens le plus large sculpture, peinture, illusion, etc. IV- Conclusion . Trouble de la mémoire dans lequel le malade ressent comme déjà éprouvée une situation en réalité nouvelle ou dans lequel il ,,prend des faits rêvés, lus ou entendus comme effectivement vécus`` Méd. Les élèves vont apprendre petit à petit à ne plus se laisser piéger par leur cerveau et ainsi percer le secret de nombreuses illusions. L’art selon Platon … Il ne faut pas interpréter le titre comme une revue autour de l'art illusionniste. Baumgarten Science … On connaît tous la théorie platonicienne de l’amour…. Il est aussi connu pour avoir introduit de manière active la psychologie dans son domaine, ce qui selon lui est devenu indispensable. Artiste illusionniste. Varel Tchitembo Tchissafou. Dissertation Le théâtre, un art d'illusion. Psychologie de la représentation picturale. On donne le nom d'Illusion à une erreur des sens qui nous fait percevoir les objets autrement qu'ils ne sont en effet, ou qui nous fait prendre l'image, les apparences de l'objet, pour la réalité. Aristote C' est par l'expérience que la science et l'art font leur progrès chez les hommes. S'appuyant sur la recherche des pionniers constructivistes et Bauhaus, il se servait de la cinétique visuelle plastique cinétique. Cependant, elle a su évoluer avec son temps. maison phénix vendée avis illusion d'optique arts plastiques college. Fiche technique. exemplaires de la puissance de l’illusion sur l’esprit. Définition d'illusion Etymologie du latin illusio, ironie, illusion, tromperie, dérivé du verbe illudere, jouer sur, jouer avec, se jouer, railler. D'une part, les illusions de la perception ne sont pas aliénantes. S’il est une idée qui semble aller de soi aujourd’hui, c’est bien que l'idée que l’art est un moyen d’évasion. La géniale chaîne Bright Side est devenue au fil des années l'une des références sur YouTube concernant les illusions d'optiques, les casse-tête psychologiques et autres … L’œil humain se fatigue très vite lorsqu'il est contraint de fixer un objet. Rechercher Rejoignez-moi ! ". Voulez-vous lancer une nouvelle recherche ? Le philosophe qui a montré que penser la liberté comme illusoire revient à de la lâcheté est Sartre dans l’Existentialisme est un Humanisme. Utilité pour les neurosciences cognitives - Une illusion d'optique est une illusion qui trompe le système visuel humain depuis l'œil jusqu'au cerveau et aboutit à une perception déformée de la réalité. C’est en recevant un livre de chez Milan sur les illusions d’optiques que m’est venu l’idée d’en faire une séquence en arts visuels dans ma classe! Car l’art est un lieu de fascination en utilisant des procédés illusionnistes dont les enchantements » agissent sur la vulnérabilité … Il faut imaginer comme des paquets de … Editeur Gallimard. V- Annexe 1- Entretien avec une ophtalmologue Le sophiste est un faiseur d'images ; l'art du … l’image numérique en 3D, mêlant ainsi l’illusion de l’installation et un certain vertige visuel. Trouvez votre bonheur. Il donc vrai de dire comme Platon que l'art provoque des illusions, mais dans le cas de l'art l'illusion n’est pas … L’art est l’illusion d’une illusion. Vous l'aviez sans doute déjà remarqué dans les autres films de Christopher Nolan, mais Dunkerque est marqué par une tension omniprésente. En réalité, comme nous l’avons vu, tout individu du sexe … l’art n’est qu’un mensonge et une illusion. En ce sens, il est un moyen d'accéder à la vérité. Contenu Introuvable. - Ma Philo .net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. En revanche, l’idée qui élève le théâtre au rang d’art illusionniste n’est pas toujours valable. La Plus Grosse Doline Au Monde, Seeing Yourself As A Bride In Dream Islam, Bruno Mégret Parking, Erwan Gourcuff Ploemeur, Natty Dread Traduction, Gormiti Prima Serie Tv, Lettre D'avertissement Pour Négligence Professionnelle, Corinne Barcessat Photo, Dalida Chansons Connues, Ted Baker Dress Sizing Big Or Small,
Lartiste espagnol, Chema Madoz, évolue en noir et blanc et chacune de ses photographies est une invitation à porter un regard neuf
L’illusion est une des composantes de base des arts plastiques. L’artiste plasticien donne à voir une interprétation, une représentation mais aussi une reproduction du monde. Son travail est de remettre en cause la réalité, qu’elle soit esthétique, politique ou sociale et pour cela, l’artiste a besoin de l’illusion comme technique ou comme fin pour rétablir les non-vérités tenues pour des vérités », pour reprendre Friedrich Nietzsche. Les principes de re-présentations » utilisés par l’artiste reconstruisent une certaine réalité qu’il tend à imiter, à transposer ou à transformer en donnant à l’œuvre le sentiment du vrai pour susciter l’adhésion du regardeur. Peintres, sculpteurs, dessinateurs, photographes, vidéastes, designers et architectes utilisent tous de façon directe ou détournée l’artifice dans leur travail, quelque soit le medium utilisé. Par des techniques appropriées, ils parviennent à donner le sentiment du réel ou du vrai. Le peintre donne l’illusion de la réalité par le travail des couleurs quand le sculpteur, lui, donne l’illusion du mouvement et de la vie par le modelé de la matière. Auguste Rodin, Le baiser 1881-1882. L’illusion de la vie s’obtient dans notre art par le bon modelé et par le mouvement » Auguste Rodin Certains plasticiens utilisent consciemment la spécificité illusoire de leur art pour donner à leur œuvre une profondeur particulière qui touche à la perception même du regardeur, pour lui garantir une expérience inédite dans son rapport à la réalité. Comme d’habiles prestidigitateurs, ces artistes manient à la perfection les techniques du trompe-l’œil, des illusions d’optique, des images ambiguës, des effets cinétiques et autres jeux de miroirs. Philippe Mercier, L’Escamoteur 1725. Tout ce qui trompe ensorcèle » dixit Platon. Au-delà de la tromperie première que provoque l’utilisation d’illusions, ces simulacres ont pour but de dérouter, de faire vaciller les sens et la raison pour voir le monde différemment et remettre en cause certaines certitudes établies… Il y a ici une parenté évidente entre l’artiste et l’illusionniste qui sont, tous les deux, les artisans de la construction de perception qui provoque l’illusion dans l’esprit du spectateur. L’effet magique est comparable à un trompe-l’œil en peinture ; ce sont des tours d’esprit. Comme le dit si bien Paul Virilio Le monde de la magie est une illusion et l’art est de présenter l’illusion du monde. » De la préhistoire à nos jours, les arts plastiques se sont développés sur certaines formes d’artifices, des moyens d’expressions directs et souvent visuels pour réinterpréter le monde. Cette petite rétrospective, loin d’être exhaustive, propose un aperçu des principaux mouvements et des artistes majeurs ayant utilisés des outils illusoires. L’art pariétal La peinture, la gravure et la sculpture préhistorique naissent et s’expriment au Paléolithique, dans les profondeurs des cavernes. Ainsi apparaissent les premières oeuvres où domine la faune représentée par des mammouths, bisons, chevaux, cerfs ou bouquetins aux proportions justes et détaillées. Des traces qui laissent à interprétations où se développe une approche structuraliste organisée comme un message symbolique global, ou bien une approche chamanique où les cavernes sont comparables à des sanctuaires religieux. Les artistes paléolithiques utilisaient fréquemment et judicieusement le relief naturel des parois fissures, renflements… pour donner à leurs œuvres une consistance et une illusion de vie spectaculaires. Grotte Chauvet, Lionnes. L’exploitation des reliefs naturels est attestée dans toutes les régions et dans toutes les périodes du paléolithique supérieur et se rencontre dans toutes les espèces de figures animales ou humaines. Cette pratique s’amplifie pendant le Magdalénien et correspond à une recherche du volume. Il y a une volonté d’établir un lien avec le milieu naturel dans un rapport symbolique. Figuration fictive d’un cheval utilisant la morphologie de la paroi et ses reliefs. Dessin de J. Brot extrait du mémoire de Jean Brot, L’utilisation des reliefs naturels dans l’art gravé et sculpté pariétal du Paléolithique supérieur français Dijon, 2015. Dans l’exemple du cheval, le volume ventral de la représentation s’appuie sur une convexité verticale et horizontale de la paroi. La croupe est calée sur un plus petit relief dont elle épouse la forme. La jambe antérieure gauche borde une dépression, ce qui lui donne du relief. Il en est de même pour la zone gorge-ganache. Enfin, une autre dépression ou cupule prend la place du sabot postérieur droit. Ainsi, cette représentation trouve ses dimensions en fonction de la distance séparant les différents reliefs entrant dans sa composition. La restitution de la 3ème dimension est obtenue par soustraction de matière à l’aide du creusement du contour qui est ensuite modelé en fonction de l’effet souhaité. L’art grec Contrairement aux égyptiens qui ne cherchaient pas à provoquer l’illusion de la profondeur et de l’espace mais plutôt à rendre compte de la clarté des choses, Le peuple grec a développé le concept de mimesis qui consiste en un processus d’imitation et donc d’étude de la nature afin de la représenter au mieux et de donner l’illusion que les œuvres d’art ont une existence. Un concept qui annoncera tout l’art occidental jusqu’aux impressionnistes. La mimésis connut un célèbre détracteur nommé Platon. Pour lui, le monde visible est déjà une pâle copie du monde intelligible vers lequel il faut s’élever. La volonté de copier à l’identique sur une toile ou dans une sculpture ce monde imparfait, n’est autre qu’une nouvelle falsification encore plus vulgaire. Pour Platon, c’est la preuve que l’esprit humain vit dans l’illusion, mais qu’en plus il s’y conforte et appelle cela de l’art. Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet. Est-ce de représenter ce qui est tel qu’il est, ou ce qu’il paraît tel qu’il paraît ; est-ce l’imitation de l’apparence ou de la réalité ? » Platon, La République pages 389-369. Platon préférait les images égyptiennes, schématisées par notre esprit et donc plus proche des concepts et des idées intelligibles. Ces images se voulant informatives n’avaient aucune prétention à copier le réel, mais plutôt de le signifier, de le suggérer pour que cette dernière se matérialise en concept dans l’esprit des regardeurs. Vase grec, Hercule combattant le géant. Mosaïque grecque de La Chasse au lion. Détail du visage d’Héphaïstos. Musée archéologique Palais de Pella entre 330 et 310 av. Quoi qu’il en soit, les grecs ont conçu et réalisé les cryptogrammes significatifs des formes en relief, différents des silhouettes aplaties, par l’utilisation d’un code à trois tons pour le modelé de la lumière et des ombres. Un rapport de contrastes essentiel pour donner une impression de détachement illusoire que l’on retrouve sur les vases et autre amphore de l’époque. Ce cryptogramme se retrouve également dans la technique des mosaïques où l’artifice des quatre gradations » suggère une forme dans l’espace souvent en trompe-l’œil. Le trompe-l’œil qui est pour la première fois cité dans la Grèce antique par Pline l’Ancien qui rapporte que Zeuxis avait peint des grappes de raisin d’une telle vraisemblance que les oiseaux se jetaient dessus pour tenter de les picorer. Cette anecdote, restée célèbre, résume toute l’intelligence d’un art de la délectation et de la duperie, qui bluffe à la fois le regard et l’esprit car le trompe-l’œil est avant tout une géométrie de la pensée. Le Parthénon de l’acropole d’Athènes, construit de 447 à 432 av. d’après les plans des architectes Ictinos, Callicratès et Phidias utilise également le trompe-l’œil » par souci d’équilibre et de proportions, afin de rectifier les déformations dues à une vision non frontale de l’édifice et le rendre le plus parfait possible. Sa structure est convexe, et ses colonnes sont légèrement bombées et ont été légèrement inclinées vers l’intérieur de la construction pour paraître droite. Afin de paraître équidistantes, d’autres colonnes étaient inégalement espacées. Le socle, les marches et le fronton sont convexes. De plus, les colonnes d’angle ont un diamètre plus important pour ne pas paraître plus petites. Sachant que les longues lignes horizontales semblent s’arquer, bien qu’elles soient parfaitement droites, les architectes ont courbé délibérément des éléments horizontaux et ont grossi » les colonnes au centre pour compenser les irrégularités de l’œil humain. Cet épaississement au centre donne l’impression que les colonnes ploient un peu sous le poids du toit, rendant le temple moins statique, plus dynamique. Bien que les lignes et les distances du Parthénon semblent droites et égales, la géométrie a été modifiée pour créer cette illusion. On dit que dans cet édifice rien n’est ce qu’il semble être ». L’art romain La peinture de l’Antiquité grecque et romaine est moins connue que la sculpture et l’architecture car il en reste très peu. Nous en avons de très beaux restes avec les peintures murales de Pompéi, ensevelies par l’éruption du Vésuve en 79 après Le IIe style pompéien 80 av. – 20 av. est le plus illusionniste et relève d’une grande sophistication, avec ses scènes théâtrales, ses éléments architecturaux en perspective, ses trompe-l’œil et ses mégalographies peintures panoramiques fantaisistes. Les stucs sont abandonnés au profit des seules surfaces peintes. On y retrouve des scènes figuratives tout en étant irréalistes, des fausses architectures, des jardins à la nature recomposée, des tableaux intégrés dans le tableau, des peintures imitant une peinture. Dans cet art total, la mise en abyme est constante. Le IVe style pompéien à partir de 62 ap. le dernier et le plus répandu, est une synthèse baroque » des trois styles précédents qui reprend les procédés illusionnistes, les architectures fantaisistes et les éléments décoratifs. L’art du théâtre, très développé dans la Rome antique, fera également appel aux peintres pour réaliser des décors. L’influence théâtrale va faire progresser cette peinture dans la représentation de l’espace. Pour créer l’illusion de la troisième dimension le volume et la profondeur, les peintres fresquistes romains utilisent la technique de la perspective linéaire. Pour rendre le volume des corps et des objets, ils utilisent le modelé de tons ». Par ces procédés, l’artiste romain cherchait à rendre l’illusion que le mur n’existe pas ; des espaces ouverts sur l’extérieur par des fenêtres » ou des murs percés ». Cet illusionnisme romain » utilisait également le trompe-l’œil pour imiter différentes matières ou de revêtements comme le marbre. Les artisans mosaïstes seront également friands de ce procédé. Le trompe-l’œil trouve son origine dans les fresques et mosaïques antiques. Le récit le plus ancien qui marque le début du trompe-l’œil est celui de l’écrivain romain Pline l’Ancien 23-79 après Il rapporte dans son Histoire naturelle comment le peintre grecque Zeuxis 464-398 av JC, dans une compétition qui l’opposait au peintre Parrhasius, avait représenté des raisins si parfaits que des oiseaux vinrent voleter autour. Si l’Antiquité est le point de départ de cette illusion parfaite, la Renaissance et le Maniérisme vont amplifier ce phénomène avant que la période Baroque n’en fasse un genre à part entière virtuose et inégalé. La bibliothèque de Celsus à Ephèse en Turquie 135 après JC., conçue par l’architecte romain Vitruoya a été construite sur un terrain étroit entre des bâtiments existants en mémoire de Celsus Polemeanus, qui était un sénateur romain, gouverneur général de la province d’Asie. Malgré l’étroitesse des lieux, la conception de la bibliothèque crée un effet monumental. A l’entrée se trouve une cour de 21 mètres de large pavée de marbre. Neuf marches mènent à une galerie de deux étages. Les frontons courbés et triangulaires sont supportés par une couche à deux étages de colonnes appariées. Les colonnes centrales ont des chapiteaux et des chevrons plus grands que ceux de la fin. Cette disposition donne l’illusion que les colonnes sont plus éloignées qu’elles ne le sont en réalité. Ajoutant à cette illusion, le podium sous les colonnes pente légèrement vers le bas sur les bords. Le Moyen Âge A partir du IVe siècle, avec la fin de l’Empire romain d’occident, la tradition antique de la représentation est interrompue. L’Eglise se développe et devient progressivement la religion dominante. Elle se méfie de la représentation et de l’illusionnisme des images. Elle encourage plutôt une représentation narrative ou symbolique des sujets religieux. Sur la question de la représentation de l’espace, l’art des images au Moyen âge semblent reculer par rapport aux progrès de la peinture romaine. Les artistes ne sont plus préoccupés de donner l’illusion de la réalité. Ils cherchent plutôt à représenter des réalités éternelles ou à raconter des histoires extraites de la Bible. Le rapport entre les personnages n’est plus spatial, mais symbolique par exemple, la taille des personnages n’indique pas leurs positions dans l’espace mais leur degré de dignité ou leur importance dans l’histoire qui est racontée. Le Christ, la Vierge ou les apôtres sont souvent représentés beaucoup plus grands que les autres personnages. Ils semblent flotter dans un espace sans profondeur qui rappelle l’espace des fresques égyptiennes. Ce fond est souvent doré, l’or représentant l’espace céleste. La Pré-Renaissance italienne A la fin du Moyen Âge, en Italie, aux périodes des Duecento et Trecento, des peintres expérimentent de nouveaux moyens de donner l’impression de la profondeur. Ils introduisent plusieurs principes innovants dont le développement d’une complexité architecturale à la perspective empirique. Ambrozio Lorenzetti, l’Annonciation 1344. En 1344, Ambrozio Lorenzetti, peint une Annonciation qui est considérée comme une véritable révolution dans l’Histoire de l’art. La Vierge et l’ange prennent place sur un véritable plan de base représentant un carrelage de faïence en damier. La taille des carreaux de faïence diminue en s’éloignant du bord du tableau et les lignes de leur quadrillage semblent vouloir se rejoindre au centre, donnant ainsi l’impression d’un espace entre le bord et le fond. En réalité, nous ne sommes encore qu’aux balbutiements de la perspective la profondeur, dans le tableau de Lorenzetti, est très vite arrêtée par le fond doré, persistance de la tradition ancienne. Giotto, Les sept vertus, la foi 1306. Giotto 1267-1337, peintre et architecte florentin, marque la rupture définitive de la peinture avec la longue tradition byzantine depuis la fin du monde romain. Giotto est donc considéré comme le créateur de la tradition picturale occidentale. N’ayant aucune connaissance technique ni de l’anatomie, ni de la perspective, il a créé de nouveaux idéaux de naturalisme et un nouveau sens de l’espace pictural. Giotto possédait une maîtrise de l’émotion humaine, un sens aigu de la vie humaine, grâce auxquels il saura dépeindre tous les sentiments en émotions de l’âme humaine. Son influence sera énorme et déterminante et beaucoup d’artistes s’inspireront de son approche directe de l’expérience humaine. Giotto, Campanile de l’église Santa Maria del Fiore Florence, 1298-1349. En 1298, Giotto conçoit et réalise le célèbre Campanile de l’église Santa Maria del Fiore à Florence, mais décède en 1337, avant la fin des travaux en 1349. Avec cet ouvrage monumental, il utilise le trompe-l’œil pour harmoniser les proportions et rétablir la déformation naturelle due au point de vue, la moitié supérieure de l’édifice étant plus large que la moitié inférieure. Giotto. Fresque en trompe-l’œil représentant un lustre en fer forgé à la Chapelle des Scrovegni. Padoue 1305. Giotto. Fresques de la vie de Saint-François à Assise. Le frère Agostino et l’évêque d’Assise sont informés en songe de la mort de François 1182-1226. Les fresques de la vie de Saint-François à Assise peintes par Giotto 1182-1226, ont été élaborées selon la technique du trompe-l’œil, depuis le rideau peint au-dessus des scènes de la vie du saint jusqu’au cadre architectural fictif qui encadre chacune d’elles. Les scènes utilisent les principes de la perspective. La Renaissance italienne Sous l’impulsion de la peinture du florentin Giotto, adepte de l’illusion picturale et de raccourcis savants, le mouvement de la Renaissance Quattrocento et Cinquecento 1420-1530 révolutionna l’histoire de la représentation en mettant à jour, en autre, une loi mathématique cruciale. Avec l’invention de la perspective c’est la remise en cause de l’espace qui est en jeu, dans tous les domaines de l’art. La pensée du théoricien Leon Battista Alberti 1404-1472 a été déterminante dans l’éclosion de ce nouvel ordre urbain illusoire. L’espace représenté ne commence plus aux limites du tableau, mais semble se poursuivre au-delà. Les peintres inventent la perspective centrale qui fonctionne avec un point de fuite vers lequel toutes les lignes de fuite du tableau se rejoignent pour un résultat hautement illusionniste. Masaccio, Trinité 1427–1428 Parallèlement aux recherches d’Alberti, Filippo Brunelleschi 1377-1446 est considéré comme l’inventeur de la perspective, de la formulation du principe perspectif. Il reformule et concrétise les principes mathématiques de la perspective linéaire, déjà observés dans la peinture antique. Les lignes parallèles, visuellement, se rejoignent dans un point de fuite, situé sur l’horizon, ainsi tous les objets et personnages représentés dans l’espace pictural rétrécissent en s’éloignant. Brunelleschi inventera, dans la foulée, la perspective des futurs peintres de la Renaissance Andrea Mantegna, Piero della Francesca, Masaccio, Uccello, Botticelli, Michel-Ange, Véronèse, Léonard de Vinci…. La perspective devient bientôt une loi commune à la nature et à la forme artistique, un art total. La nature est maintenant créée et ordonnée par l’artiste qui se trouve au centre du monde. Avec l’arrivée de la peinture à l’huile, inventée par Jan van Eyck, les effets de matière, marbre, or, cuivre, argent, bois sont poussés au paroxysme du plaisir de troubler les sens. Andrea Mantegna, adepte de raccourcis anatomiques virtuoses, a volontairement conçu la perspective de certains tableaux religieux de telle sorte que le point de vue correct se trouve bien au-dessus des yeux de tout fidèle, en contre-plongée, afin de créer un sentiment de spiritualité chez les observateurs. Fasciné par les marbres antiques qui surgissaient du sol romain, Mantegna modèle également ses figures en utilisant ce que Pline l’Ancien avait appelé color lapidum, la couleur de pierre. Andrea Mantegna, Saint-Jacques conduit au supplice 1453-1457. Andrea Mantegna, Lamentation sur le Christ mort 1490. Andrea Mantegna, Camera degli Sposi, fresque du palais Ducal 1470. Uccello est adepte de figures géométrisées à l’extrême, de jeux bizarres et très personnels avec les règles de la perspective et d’images chronoscopiques bien avant l’heure. Il veut mettre la perspective au service d’une dynamique et non au service de l’illusion d’un espace en trois dimensions. Il est donc prêt à abuser de la théorie de ses contemporains Alberti et Brunelleschi, prêt à commettre des fautes d’optique ou des bizarreries pour privilégier le Temps par rapport à l’Espace, autrement dit pour transcrire le mouvement. Cette volonté est présente d’un bout à l’autre de sa production et s’impose comme la marque de son œuvre. Paolo Uccello, La Bataille de San Romano 1456. La Cité idéale peinte vers entre 1475 et 1480 est une perfection en matière de perspective centrale. L’espace est représentée de manière convaincante et pourtant, il y a quelque chose d’irréel, de trop parfait dans cette cité aux proportions trop régulières et visiblement inhabitée… La Cité idéale de Baltimore, d’Urbino et de Berlin 1475-1480. Dans l’Annonciation 1437 de Fra Angelico, la visite de l’ange a lieu dans une vraie architecture et on aperçoit sur la gauche un jardin qui semble se poursuivre au-delà du bord. Fra Angelico, l’Annonciation 1437. Dans l’Annonciation 1440-1442 de Filippo Lippi, le peintre a voulu donner le maximum de profondeur à son tableau et le regard se perd dans le lointain. Dans La Vierge à l’enfant avec deux anges 1437-1465 l’illusion de la profondeur est renforcée par un fauteuil en trompe-l’œil qui sort d’un tableau. Filippo Lippi, l’Annonciation 1440-1442. Filippo Lippi, Vierge à l’Enfant avec deux anges 1465. Très vite, certains peintres comme Léonard de Vinci, qui utilise lui aussi la perspective, vont remettre en question la perspective comme moyen unique et absolu de représenter la profondeur. Selon eux, la perception que nous avons de l’espace n’est pas aussi mathématique dans la réalité. L’espace du paysage qui constitue le fond de la Joconde, qu’il peint vers 1506, n’est pas un espace cohérent il n’y a pas de continuité entre la partie à droite du visage de Mona Lisa et la partie à gauche. Leonard de Vinci a le secret de composer des êtres fantastiques dont l’existence devient probable …. Il fait un christ, un ange, un monstre en prenant ce qui est connu, ce qui est partout, dans un ordre nouveau, en profitant de l’illusion et de l’abstraction de la peinture, laquelle ne produit qu’une seule qualité des choses, et les évoque toutes. » Paul Valery La chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange entre 1508 et 1512 au Vatican à Rome est le plus vaste trompe-l’œil de l’histoire. Les villas de Toscane et de Venise se rapprochent des peintures illusionnistes contemporaines. Les murs nus s’habillent d’architectures somptueuses. Dans les décors peints entre 1560 et 1561 par Véronèse à la villa Barbaro, en Vénitie, la fiction s’éprend de la réalité, et l’œil ne saurait dire où commence la feinte et où s’arrête la paroi. En levant les yeux, on aperçoit des balustrades sur lesquelles se penchent des personnages qui épient le visiteur. Il s’agit non seulement de créer un écrin, mais de composer une scénographie dans laquelle l’observateur est pris à partie. Andrea Palladio 1508-1580, l’une des figures majeures de la Renaissance italienne, a conçu Le Théâtre Olympique de Vicence, inauguré en 1585. Une œuvre d’art unique entièrement construite en trompe-l’œil suivant les principes de la perspective et du tout nouveau courant artistique baroque. L’Allemagne aura également sa période de Renaissance aux XVe et XVIe siècle avec Albrecht Dürer, théoricien de la géométrie de la perspective linéaire, qui utilise la grisaille et les lignes du dessin pour créer l’illusion de la profondeur dans ses études sur les mains, drapées et autre crâne. Albrecht Dürer, Crâne 1521. L’anamorphose Pour Brunelleschi, il est essentiel que la représentation soit définie à partir d’un point de vue unique et constant. C’est ce point de vue qui est au centre de l’anamorphose, qui est une dérive de la perspective, une déformation réversible d’une image à l’aide d’un système optique tel un miroir courbe ou un procédé mathématique. Cette perspective dépravée » résulte des applications des travaux de Piero della Francesca 1412-1492. Cet art de la perspective secrète » dont parle Dürer connaît des applications multiples, dans le domaine de l’architecture et du trompe-l’œil pictural dont le baroque abusera. Depuis les œuvres chinoises datant de la dynastie Ming 1368-1644 et la toile Les Ambassadeurs 1533 de Hans Holbein le jeune, le procédé anamorphique est présent dans l’histoire des arts. Hans Holbein, Les Ambassadeurs 1533. L’anamorphose est une image codée, une quintessence de la forme, une prouesse technique qui produit du sens et de la poésie comme le dit Jurgis Baltrusaitis dans son ouvrage Anamorphose 1955 Ce procédé est établi comme une curiosité technique, mais il contient une poétique de l’abstraction, un mécanisme puissant de l’illusion optique et une philosophie de la réalité factice. » Erhard Schon, Portraits en anamorphoses de Charles V, Ferdinand I, Pape Paul III et Francis I 1535. L’anamorphose refera surface avec des artistes plasticiens contemporains utilisant ce procédé dans leurs œuvres sous différents supports comme Felice Varini avec la peinture spatiale, Georges Rousse avec la photographie, Markus Raetz et Tjeerd Alkema avec la sculpture, Bernard Pras, Shigeo Fukuda, Diet Wiegman, Tim Noble et Sue Webster avec leur sculpture-installation de lumière composite. L’art Flamand L’œuvre de Jan van Eyck 1390-1441 est frappante par son réalisme. Bien que cela soit déjà une caractéristique de la peinture flamande, la précision et la maîtrise des détails atteignent avec lui un niveau allant jusqu’à la perfection. L’atmosphère générale de ses tableaux provient de ses éclairages, des jeux d’ombre et de lumière, qui donnent les volumes et matérialisent l’espace. Jan van Eyck. Triptyque de Dresde ouvert et fermé 1437. L’illusion de la profondeur est chez lui, le résultat de l’utilisation de la perspective atmosphérique au sein d’une composition souvent à deux points de fuite. Il invente également un liant qu’il utilise avec la peinture à l’huile et qui lui permet de créer un aspect brillant et de travailler les transparences. La perspective et de la lumière caractérise l’art de Van Eyck qui est un précurseur dans ce domaine. La lumière qui traverse la vitre modèle les formes avec délicatesse et crée la sensation d’espace ; le cadre architectonique et le recours au miroir au fond de la pièce donnent l’illusion de la profondeur. Cependant, l’anamorphose du miroir et l’inscription calligraphiée sont une négation de l’illusion de profondeur. Van Eyck opère comme un retournement de l’espace représenté, il fait obstacle au regard du spectateur et lui interdit de se laisser glisser mentalement dans l’illusion. Jan van Eyck, Les Époux Arnolfini 1434. Avec Les Époux Arnolfini 1434, la perspective de Van Eyck dit autre chose plus symbolique que naturaliste, ainsi plusieurs points de fuite coexistent dans la représentation spatiale celle de la fenêtre aboutit sur le cœur de l’épouse, celle du lit sur le cœur de l’époux, celle du peintre et de l’observateur et du reste du décor, planche, meuble… sur le miroir, une démonstration en somme en épanorthose de l’affirmation des Florentins et d’Alberti en particulier qui se disent alors inventeurs de la perspective ». Le tableau, peut se lire comme la première mise en garde contre les mirages et les dérives de la perspective. Jan van Eyck, l’Annonciation 1433. Inspiré par la préciosité des retables de dévotion an ivoire, l’artiste flamand peint le diptyque de l’Annonciation 1433 tel un trompe-l’œil sculptural virtuose qui déborde du cadre. La vierge et l’archange Gabriel se détachent du fond comme deux figures tridimensionnelles peintes en grisaille, comparables à des sculptures. Peindre dans une gamme chromatique restreinte s’apparente à un geste d’émancipation, un acte libérateur qui permet à l’artiste de se concentrer sur une esthétique purement formelle. Le maniérisme Le maniérisme 1520-1580 se développe avec la contre-réforme et déploie des artifices au niveau des personnages et dans l’insertion de motifs insolites. Ce courant contestataire aime à rompre avec les codes de la Renaissance tout en les réinterprétant, à déformer les corps et les paysages en utilisant l’anamorphose comme base esthétique. Les peintres maniéristes renoncent à représenter un espace cohérent et réaliste Des artistes comme le Parmesan, le Pontormo, le Tintoret, Cellini et le Greco sont passés maîtres dans la représentation de scènes bibliques étranges et exacerbées, utilisant une déformation organique et spatiale ainsi qu’une exploitation surréaliste et acide de la couleur. Domínikos Theotokópoulos le Greco, L’immaculée conception. Chapelle Oballe de l’église San Vicente à Tolède 1608-1613. Girolamo Francesco Maria Mazzola le Parmesan, Autoportrait au miroir convexe 1524. Dans la Déposition de Croix de Pontormo 1527, nous voyons un groupe de personnage se tenir sur un sol à peine esquissé qui remplit tout l’espace du tableau dans des teintes pastel irréelles. Jacopo Robusti le Tintoret, Le miracle de Saint Marc délivrant l’esclave 1548. Chez le Tintoret, les compositions sont surprenantes, jouant avec la perspective, usant de contre-plongée audacieuses, multipliant les points de vue et détournant les règles de la représentation illusionniste pour donner à voir la vie et traduire les tourments de l’âme. Le célèbre biographe Vasari décrit l’artiste comme le plus terrible esprit qu’ait jamais connu la peinture… Il est allé plus loin que l’extravagance, par la bizarrerie de ses inventions ». Pour Paolo Pino, si le Titien et Michel-Ange ne faisaient qu’un, c’est-à-dire la couleur alliée au dessin, on pourrait appeler cet homme le Dieu de la peinture. » Giuseppe Arcimboldo, Vertumne 1590 Dans cette mouvance, Arcimboldo réalise des images composites à double sens qui oscillent entre le fantastique et le très connu, comme la série des Quatre saisons avec ses fruits et légumes représentant des portraits humains. Selon que l’observateur soit proche ou non du tableau, il reçoit deux images différentes. C’est aussi le cas avec ses images réversibles. L’éloignement et la proximité sont fondateurs de sens et mettent à jour l’allégorie de l’œuvre. Le peintre et graveur flamand Marcus Gheeraerts l’Ancien 1520-1590 utilisera la technique de l’image composite dans L’allégorie des Iconoclastes 1566–1568. L’image composite maniériste se développera à travers les siècles suivant, jusqu’à nos jours avec les accumulations et la classification d’objets industriels du britannique Tony Cragg ou les compositions de matériaux disparates qui constituent une figure de l’illusionniste low-tech » et photographe brésilien Vik Muniz. Hendrik Goltzius, Icare 1588. Le peintre, dessinateur et graveur néerlandais Hendrik Goltzius 1558-1617 s’est illustré dans de rares et étonnants grands formats de pen paintings, ou copies au crayon sur toile, de ses propres gravures. Entre 1593 et 1594 Goltzius réalise un cycle de six planches – connu sous le nom de chef-d’œuvre de Goltzius » où il s’applique à reproduire les styles des maîtres tels que Dürer, Lucas de Leyde, le Baroche, le Parmesan, Raphaël ou le Bassan dans une démarche de copiste à la limite du faussaire. La transmogrification » issue du maniérisme consiste à créer des représentations à la fois familières et monstrueusement transformées. Nous retrouvons ces anomalies » dans les visages et les corps du Greco et plus tard, au XXe siècle, dans les figures longilignes de Modigliani, les sculptures filiformes de Giacometti, les personnages déformés de Francis Bacon ou les objets gigantesques de Claes Oldenburg. Le baroque L’âge baroque XVIe-XVIIe aura été l’apothéose de l’utilisation des techniques illusoires et du trompe-l’œil. La virtuosité atteint alors son comble et doit beaucoup aux techniques de la perspective et du clair-obscur utilisées. Un style exubérant, décoratif et riche de mouvements qui vampirisera la littérature, la musique, le théâtre, l’architecture, la peinture et la sculpture jusqu’à les confondre. La peinture se mue en architecture et l’architecture en sculpture. Les formes artistiques explorent les limites de leur expression et les dépassent en une fusion affolant les sens. Baldassarre Perruzi, Le salon des Perspectives Villa Farnesina, Rome, 1507-1511. Le Baciccio Giovanni Battista Gaulli. Le Triomphe du nom de Jésus. Eglise du Gesù à Rome 1672-1683. Francesco Borromini, La perspective de Borromini. Galerie du palais Spada 1652-1653. L’art baroque est un art total, un art de mise en scène où la scénographie et la théâtralité sont les vecteurs de l’expérience immersive qui met le regardeur-spectateur au centre de l’œuvre. Anamorphoses, effets de perspective, trompe-l’œil, espaces concaves et convexes, mouvement intérieur, composition en vrille et diagonale, ombre et lumière, seront des techniques utilisées par les stars de ce mouvement polymorphe comme le Bernin, Borromini, le Baciccio, Andrea Pozzo, le Caravage. Gian Lorenzo Bernini le Bernin, L’Extase de sainte Thérèse. Eglise Santa Maria della Vittoria de Rome 1647-1652. Andrea Pozzo, Fresques Actes d’Hercule et son apothéose Viennes, 1704. Caravage, Méduse. Huile sur cuir marouflé sur bouclier en peuplier. Musée des Offices, Florence 1597-1598. Le Caravage, peint des personnages certes très réalistes, mais dans un décor nocturne d’où toute notion d’espace a disparu. Joos de Momper, Winter 1600-1630. Le XVIIe verra également apparaître de troublants paysages anthropomorphes comme ceux de Merian Matthaüs 1593-1650 et Joos de Momper 1564-1635, ou des images cachées apparaissent dans une double lecture. Ce procédé est l’héritage des paysages fantastiques chinois et des miniatures Indo-Persanes. Image composite moghole représentant un éléphant monté par un génie à tête de bouquetin détail, XVIIe siècle. Dans la continuité du maniérisme, les peintres Moghols développeront de fascinantes images d’animaux composites… Bien plus tard, aux XIXe siècle, le peintre et graveur japonais Utagawa Kuniyoshi sera un adepte des images composites dans certains de ses travaux. Cornelis Norbertus Gysbrechts, Trompe-l’oeil d’un placard ouvert 1665. Le flamand Cornelis Norbertus Gysbrechts 1630-1675 sera le principal représentant du trompe-l’oeil pictural spécialisé dans les natures mortes et les vanités au XVIIe siècle. Les artistes néerlandais du XVIIe peindront l’intérieur de boîtes appelées coffrets de perspective » ou boîtes d’optique » de telle sorte qu’en regardant à l’intérieur, à travers un trou situé au centre de la projection, on voie une scène tridimensionnelle qui s’étend bien au-delà des limites de la boîte. Le peintre, graveur et poète Samuel van Hoogstraten adepte du trompe-l’œil dans ses peintures et natures-mortes utilisera ses connaissances en perspective, les effets de trompe-l’œil et les distorsions de l’anamorphose pour construire ses boîtes d’optique » comme celle avec des vues intérieures d’une maison néerlandaise 1655-1660 qui peut être observée par des orifices situés de chaque côté de la boîte. Le siècle des Lumières Au XVIIIe siècle, période charnière de transition entre le classicisme et le néo-classicisme, voit apparaître le mouvement rococo qui, comme le baroque, va se propager à l’architecture, la peinture, la sculpture et les arts décoratifs. Stylistiquement, le rococo déploie une profusion d’ornementations, un éclatement de toutes formes de structures et un condensé de sensations fugitives. La décoration intérieure est la plus significative de ce style et se développe en France et surtout en Bavière. En Italie, le rococo est rattaché aux derniers artistes du baroque comme Borromini ou Guarini. Le vénitien Giovanni Battista Tiepolo 1696-1770, spécialiste des fresques en trompe-l’œil développe tout son art du raccourci dans les palais et les églises à Venise et en Bavière. Giovanni Battista Tiepolo, Allégorie du Mérite Accompagnée de la Noblesse et de la Vertu 1757-1758. Le peintre flamand Martin-Joseph Geeraerts 1707-1791 fût un grand maître de l’illusionnisme spécialisé dans un type de peinture en grisaille imitant avec brio les bas-reliefs de l’antiquité ou les sculptures monumentales de ses contemporains. Martin-Joseph Geeraerts, Jeux d’enfants grisaille. Martin-Joseph Geeraerts, Ensemble de grisailles de la cathédrale Notre-Dame de Cambrai à Arras 1756-1760. Les neuf grisailles de la Cathédrale Notre-Dame de Cambrai sont des pièces artistiques majeures réalisées par Geeraerts entre 1756 et 1760. Exécutées d’après Rubens, elles sont en trompe-l’œil et reproduisent superbement l’effet de la sculpture. Les quatre grisailles du transept Saint-Joseph mettent en scène la Passion du Christ, les quatre autres, dans de la chapelle Notre-Dame de Grâce, illustrent des scènes de la vie de Marie. La neuvième se trouve dans la sacristie de la cathédrale. Ces grisailles ont été emportées par les Allemands lors de leur retraite en 1918. On les a retrouvées à Bruxelles avec d’autres œuvres d’art. Elles étaient de retour à Cambrai en avril 1919. Piranèse. Les Prisons imaginaires, planche XIV. Estampe 1750. Giovanni Battista Piranesi fut un grand créateur de décors fantastiques. Il rompit volontairement avec les lois de la perspective pour jouer avec les limites du possible en créant des anomalies architecturales. William Hogarth 1697–1764 – Fausse perspective 1754. Matthäus Merian, double portrait extrait de Basel’s dance of death. Gravure sur cuire de Jacques Antony Chovin 1744-1789. Le XIXe siècle Louis-Léopold Boilly 1761-1845, peintre des Lumières aux talents multiples et à l’humour humaniste, était un virtuose du portait, des scènes de genre et du trompe-l’œil. Trompe-l’œil qu’il est le premier à se réclamer avec ses peintures en 1800. Grand amateur de théâtre et d’optique, Boilly provoque la rétine avec une toile imitant de façon hallucinante, dans un cadre factice, un amas de dessins et de gravures aux feuilles légèrement cornées dont un autoportrait de lui hilare. Ses Trompe-l’œil sont bluffants comme son Chat gourmand, des tables de jeu littéralement renversantes et des peintures encadrées dont le verre semble brisé. Louis-Léopold Boilly, Trompe-l’oeil avec un chat et une bûche de bois à travers une toile, poissons suspendus de la civière. Louis-Léopold Boilly, Trompe-l’oeil aux pièces de monnaie, sur le plateau d’un guéridon 1808-1814. Au XIXe siècle, le peintre, aquarelliste et graveur catalan Pere Borrell del Caso se fera principalement connaître pour ses tableaux en trompe-l’œil, dont le célèbre Escapando de la crítica 1874. Pere Borrell del Caso, Niñas riendo 1880. Utagawa Kuniyoshi, Man made of men. Image composite 1847. L’art moderne La peinture impressionniste apparaît officiellement en 1872 lorsque Claude Monet peint Impression Soleil Levant, œuvre qui donnera son nom au mouvement. Un mouvement qui rejeta le classicisme, l’académisme et le processus de la mimesis instaurés durant des siècles en les remplaçant par un ressenti subjectif et perceptif des choses. Pour représenter la nature, l’artiste se fie à ses impressions. Le pointillisme ou divisionnisme est instauré par Georges Seurat dans les années 1880. Ce mouvement est classé dans un courant artistique dit néo-impressionniste ». C’est un procédé de petites touches de couleur juxtaposées qui donne l’illusion d’une image figurative, observée à la bonne distance. Une technique utilisée depuis le XVIe siècle mais montée en système par Paul Signac. Georges Seurat, La Seine à Courbevoie détail, 1885. Le cubisme 1907-1921 représenté par Pablo Picasso et Georges Braque redéfinira la peinture figurative en la projetant dans une multitude de points de vue, décomposant et rassemblant les objets et les figures humaines, pour annoncer l’art abstrait de Kandinsky. Pablo Picasso, Portrait d’Amboise Vollard 1909-1910. Le surréalisme instauré par André Breton en 1924 est défini comme un automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale […] ». La psyché, le rêve, les croyances, l’ésotérisme et la magie dirigent ce mouvement. Salvador Dali, Ballerine et Tête de Mort 1939. René Magritte, La reproduction interdite 1937. Les œuvres surréalistes aiment les devinettes et les puzzles visuels. L’image se double, s’inverse devient ambiguë dans une mise en abyme ludique. René Magritte, Max Ernst, Man Ray et surtout Salvador Dali exploitent des rebus polymorphes à plusieurs entrées d’interprétations. Les illusions d’optique En parallèle des découvertes sur la persistance rétinienne qui produira de nombreux jouets optiques créant l’illusion du mouvement ou du relief, dans les années 1860, psychologues, physiologistes et physiciens allemands produisent une étonnante série d’illusions d’optiques comme Adolf Fick, Johann Karl Friedrich Zöllner, Johann Christian Poggendorff et Ewald Hering. Plus tard, les psychologues Franz Müller-Lyer, Hermann Ebbinghaus, Edward Bradford Titchener, James Fraser et Mario Ponzo produiront respectivement l’illusion Müller-Lyer 1889, l’illusion Ebbinghaus 1901, la spirale de Fraser 1908 et l’illusion de Ponzo 1911. L’illusion de Zöllner 1860. L’avènement du gestaltisme ou psychologie de la forme en 1890 initié par le philosophe autrichien Christian von Ehrenfels a débouché sur une théorie selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des formes globales. Les principales lois de la gestalt appartiennent au domaine visuel comme la loi de la bonne forme, de continuité, de la proximité, de similitude, de destin commun et de familiarité. Canard-lapin. figure ambigüe réversible et bistable. Dessin publié dans le journal satirique munichois Fliegende Blätter 1892. William Hill, Une jeune fille et une vieille femme 1915. Caricature tirée d’une carte postale allemande de 1888. De nombreuses découvertes optiques dans le domaine scientifique n’en finissent pas d’apparaître jusqu’à nos jours, comme L’illusion de Michael White 1979, L’illusion de Thatcher de Peter Thompson 1980, l’illusion de Pinna 1990, l’illusion d’Adelson 1995, ou l’illusion Rotating snakes de Akiyoshi Kitaoka 2003. Le temple des illusions regroupant les illusions de Zolner, Fraser, Hering et Ehrenstein. Nigel Rodgers, Illusions d’optique 1999. Connues depuis l’Antiquité, les illusions d’optique étaient utilisées pour la construction des temples grecs et des pyramides bien avant qu’on en connaisse les causes. Elles surviennent naturellement ou sont créées délibérément par des dispositifs qui utilisent certains principes de fonctionnement du système visuel humain. Ces perceptions sont aussi les expériences dont les neurosciences disposent pour expliquer la vision. On peut regrouper les illusions d’optiques en quatre grandes catégories les illusions cognitives, les illusions physiologiques, les curiosités optiques et les énigmes visuelles. Dans les illusions cognitives nous pouvons classer le rapport fond/forme, les illusions géométriques, l’effet Stroop, l’illusion de relief, l’illusion de lecture, les figures impossibles, les illusions faciales, les images fantômes, les ambigrammes. Dans les illusions physiologiques nous pouvons classer les images hybrides, les images rémanentes, la 3D, la tâche aveugle, les mouvements virtuels, les effets de contraste et l’effet Troxler. Les nombreuses découvertes optiques dans le domaine scientifique vont influencer un grand nombre d’artistes qui utiliseront ces principes d’illusions visuelles et paradoxes perceptifs dans leur travail. Oscar Reutersvärd, 132. Le triangle de Penrose, objet impossible conçu par le mathématicien anglais Roger Penrose dans les années 1950, sera une figure essentielle des travaux de l’artiste Maurits Cornelis Escher. Cette figure a été décrite pour la première fois en 1934 par le suédois Oscar Reutersvärd 1915-2002 qui est le premier à avoir introduit les figures impossibles dans l’art. Elle a été redécouverte par Penrose qui en publie le dessin dans le British Journal of Psychology en 1958. Dans cette même publication nous retrouvons l’escalier de Penrose que reprendra Escher pour sa fameuse lithographie Montée et Descente 1960. Escher, Montée et Descente 1960. Maurits Cornelis Escher est connu, depuis les années 1920, pour ses troublantes lithographies et ses dessins figurant des labyrinthes et des constructions impossibles. Un artiste populaire, rattaché à aucun mouvement artistique, qui expérimentait de nouvelles formes en travaillant les fausses perspectives, en décalant les angles de vue et en exploitant la relativité des points de fuite. Escher, Main se reflétant dans une sphère 1935. Escher influencera un nombre incalculable d’artistes qui reprendront ses constructions et ses compositions illusionnistes dans des variations infinies jusqu’à nos jours. Entre image composite et paysage anthropomorphe, le travail réaliste magique du peintre et illustrateur canadien Rob Gonsalves en est le meilleur exemple. Rob Gonsalves, Carved in Stone 1995. Istvan Orosz, Balcon 1997. Victor Vasarely, Gamma. Fondation Vasarely 1958. Victor Vasarely, avec le mouvement de l’art optique dans les années 1950, aura porté et transcendé les illusions d’optiques à un niveau jamais atteint en réinterprétant diverses illusions comme celle de Ehrenstein ou de Kanizsa. Roger N. Shepard, Dilemme dorique. Dessin sur le principe du Blivet le trident à deux dents et de l’anomalie figure-fond 1990. Seules des conditions artificielles, comme celles que peuvent concevoir un psychologue de la perception, un magicien ou un peintre en trompe-l’œil, nous rendent conscient du puissant travail de déduction qu’effectue le mécanisme caché de notre système visuel. » Shepard Francis Tabary, Grand Penrose aluminium. Le magicien et sculpteur Francis Tabary conçoit depuis 2003 des sculptures impossibles basées sur le principe de Penrose, ainsi que des ambigrammes en volume. Gérard Bakner. Eloge du mouvement 2. D’après un buste de Franz Xaver Messerschmidt et sur le principe de l’illusion d’Hajime Ouchi 1973. Tirage numérique sur Dibond 2016. Le magicien et artiste Gérard Bakner, revisite de célèbres illusions d’optiques pour créer ses impressions numériques comme l’illusion de la grille d’Hermann, l’illusion de Poggendorff, l’effet Troxler, l’illusion de Kanizsa, l’illusion de Ehrenstein, l’illusion de Ouchi et l’illusion de Pinna. Philippe Socrate, Flamme partagée 2017. Ce travail graphique revisite magistralement la perception figure-fond connue par le dessin du vase du psychologue Edgar Rubin 1915, dont les antécédents sont les vases funéraires révolutionnaires cachant des profils vers 1795. Le magicien, médecin et graphiste Philippe Socrate a développé tout un travail sur les illusions d’optique ; une passion qu’il cultive depuis 30 ans. Dans ce domaine on ne peut rien faire d’original, si on ne met pas les mains dans le cambouis. » dit-il. De 2015 à 2017, il a passé trois heures par jour sur Photoshop pour produire un merveilleux livre qui est une référence en la matière Tous les secrets des illusions d’optique de Philippe Socrate Editions Eyrolles, 2017. Il expose aussi au grand public un Quiz Optique interactive lors de soirées privées d’entreprises. Ken Knowlton, Portrait de Martin Gardner 1993. L’artiste américain Ken Knowlton développe en 1980 tout un travail graphique à l’aide de double dominos pour composer des portraits figuratifs. Il reprend, à sa façon, la technique des peintres pointillistes de la fin du XIXe. Simon Batman vs Penguin, Criminal Underworld. Figure réversible 2010. Le photomontage La photographie a cette particularité d’être considérée comme la plus vraisemblable preuve, document et la plus suspecte manipulations, trucage. Les manipulations de l’image photographique accompagnent cette pratique depuis son invention. La photographie spirite s’emparera du trucage argentique et de la double exposition dès les années 1860 avec William Mumler pour produire des images surréelles de fantômes, revenants et autres décapités réalisés à la main, grâce au découpage et à la superposition de négatifs. William Mumler. Photographie spirite vers 1860. Dans les années 1870, le photomontage est utilisé par Ernest Appert, mais c’est à partir des années 1917 qu’il va se propager avec le mouvement constructiviste russe par l’intermédiaire d’Alexander Rodtchenko et El Lissitzky et avec le Dadaïsme. Deux utilisations différentes l’une politique, l’autre poétique. Photographie expérimentale, Russie vers 1920. John Heartfield, Adolf le surhomme ingurgite de l’or et débite des balivernes. Photomontage 1932. B. Klintch, Staline. Photomontage du 1er mai à Moscou 1936. La propagande politique de certains pays comme la Russie utilise cette technique comme trucage pour réécrire l’histoire » en effaçant ou transformant argentiquement » une certaine réalité photographique. Le travail du photographe américain Jerry Uelsmann est considéré comme précurseur du photomontage au XXe siècle. Il crée ses photomontages à partir de plusieurs négatifs photographiques en se servant des outils et procédés de trucage entièrement analogues. Son travail, qui est à la hauteur des photomontages numériques, s’inscrit dans un surréalisme photographique. Un grand nombre de ses images sont de vrais trompe-l’œil surréalistes. Jerry Uelsmann, Untitled 1997. Maggie Taylor, The visitor 2011. La retouche d’images et le développement des trucages photographiques numériques assisté par ordinateur s’est développé depuis les années 1990 avec la propagation de logiciels comme Adobe Photoshop. Des artistes comme Maggie Taylor, Barry Frydlender, Eva Lauterlein, Adam Magyar, Erik Johansson, Eric Rondepierre, Jean-François Rauzier sont des virtuoses de ce procédé. Erik Johansson, Reverberate 2011. Eva Lauterlein, Chimères 2017. L’école allemande composée d’Andreas Gursky, Candida Höfer, Axel Hütte et Thomas Demand, travaillent depuis les années 1970 dans la lignée de la Nouvelle Objectivité, un mouvement qui visait à représenter sans fard le réel dans les années 1930. Ils introduisent tous l’illusion dans leur composition. Loin de dupliquer la réalité ou d’en conserver une trace objective, ils attachent à prouver que c’est au moyen de l’illusion que s’opère une certaine forme de vérité. Andreas Gursky, The 99 Cent II 1999. Andreas Gursky produit des images sous la forme de séries donnant le vertige. Qu’il s’agisse de foules humaines foisonnantes, d’objets présentés de façon démultipliée, d’images répétées et accolées les unes aux autres, tout semble démesuré, hors de proportion. Les modalités de fabrication de ces images à caractère souvent illusoire d’un réel figé et découpé de façon systématique s’effectuent à l’aide de techniques de retouche par ordinateur, alternant effets de masse et aplats abstractisants. Il combine ainsi plusieurs photographies d’un même objet prises d’endroits différents, donnant à voir une vue qu’il serait impossible d’observer dans la réalité. Alex Hütte explore, quand à lui, l’architecture anonyme et les friches urbaines, jouant avec la frontalité des vues tout en accentuant le caractère descriptif du médium photographique. L’image qu’il donne du monde paraît figée et fausse. Elle est morcelée du fait de la sérialité des vues. Cernant les bâtiments, ciselant les silhouettes, gommant des détails qui perturbent la lecture de l’image, l’artiste transforme, au moyen du numérique, ses vues en une fausse réalité, où tout serait ordonné. Thomas Demand, Desk 1994. Chez Thomas Demand, d’autres moyens de jouer avec les vérités et les mensonges de l’image sont à l’œuvre dans des espaces soigneusement élaborés sous forme de maquettes en carton et papier à l’échelle 1 1, qui sont ensuite photographiées pour reproduire des lieux de la vie quotidienne, comme s’il s’agissait d’espaces réels. L’artiste s’acharne à façonner une réalité et à tromper le spectateur, tout en s’amusant simultanément, par le biais d’indices, de failles et de légères imperfections, à rendre perceptible cette duperie. Demand révèle ainsi son travail de maquettiste dans de faux trompe-l’œil qui redoublent le jeu de l’illusion perceptive et piège le regard. A l’inverse des photographes utilisant le numérique, un artiste comme Bernard Voïta joue de la nature artificielle et trompeuse de la photographie pour composer des espaces illusionnistes travaillés sur différents plans de l’espace avec une multitude d’objets et sans montages, ni retouches dans le résultat final. Quand à Philippe Ramette, il utilise des trucages physiques cachés Prothèses-sculptures pour donner à ses photos des effets d’équilibres impossibles qui défient les lois de la gravité et de la logique. Philippe Ramette. Promenade irrationnelle, exploration rationnelle des fonds sous-marins 2006. Qu’il s’agisse de jouer avec la notion d’illusion ou de faire transparaître des indices témoignant d’une tromperie, l’image photographique vise souvent à mettre à mal l’attitude du spectateur envers ce qu’il contemple. L’art contemporain L’art contemporain après 1945 aura vu se développer des courants artistiques basés essentiellement sur l’illusion du volume et l’esthétique du mouvement, comme l’art optique et l’art cinétique dans les années 1950 et 1960. En 1951, les premières œuvres optiques sont basées sur le contraste entre le noir et le blanc. C’est la persistance rétinienne qui donne naissance à une illusion d’optique ou de mouvement dans l’œuvre. Victor Vasarely est considéré comme le père de l’art optique et cinétique qu’il théorisera dans son Manifeste jaune en 1955 où il jette les bases de la plastique cinétique et annonce une nouvelle ère artistique où les notions de mouvement, d’instabilité et de transformation sont au centre du dispositif. Le mouvement repose uniquement sur des phénomènes optiques, la lumière et le déplacement du spectateur face aux œuvres. L’appréhension par le regard est le seul créateur de l’œuvre. Victor Vasarely, Vega 201 1968. Très vite, Vasarely invente ses propres codes, où le dialogue entre la couleur et la forme définit une sémantique géométrique. Il joue avec les effets optiques qui sont autant de mise en garde sur les divergences, qui trahissent aussi la réalité d’un monde incertain ». Il part du fait que notre perception traite spontanément les phénomènes de façon structurée ; il est donc aisé de lui jouer des tours ! Il fonde son message et l’efficacité de son art sur une condition universelle la condition humaine perceptuelle. Fondation Vasarely. Aix-en-Provence 1976. Nous pouvons avoir un aperçu du génie créateur de Vasarely en visitant sa Fondation à Aix-en-Provence, ouverte en 1976, véritable chef-d’œuvre et point d’orgue d’une vie de recherche et d’expérimentation qui concrétise ses idées sur l’intégration de l’art dans la cité. Cette cathédrale visuelle composée de 16 cubes juxtaposés formant un ensemble de 90m de long, 45m de large et 12m de haut intègre 44 œuvres monumentales en aluminium, tapisserie, verre, émail, céramique… Un voyage immersif extraordinaire dans ce lieu expérimental de recherches tourné vers l’avenir ! Non seulement l’art cinétique tient compte du fait que le spectateur construit sa vision par la vision stéréoscopique des deux yeux et le balayage constant du champ visuel, mais joue, en plus, avec cet aspect actif de la vision, notamment en cherchant toutes les conditions ambiguës qui font que cette vision ne peut se stabiliser sur une interprétation, mais est obligée d’osciller de l’une à l’autre. » Victor Vasarely Chef de file, Vasarely fera découvrir au monde le travail de ses collègues Julio Le Parc, Jesus-Rafael Soto, Jean Tinguely, Yaacov Agam, Robert Jacobsen, Bridget Riley, Pol Bury, José Maria Yturralde et Nicolas Schöffer. Ce dernier faisant évoluer l’art cinétique vers le cybernétique et l’interactif avec ses sculptures-spectacles, mélange de théâtre d’ombres et d’installation hypnotique. C’est à New York, en 1965, que le mouvement de l’art optique, ou op art, connut un début de reconnaissance internationale avec l’exposition du MoMA intitulée The responsive eye. Les tableaux avaient des surfaces illusionnistes qui déclenchaient des réactions visuelles extraordinaires chez le spectateur. Abstractions perceptuelles, ambiguïtés spatiales et sensations de mouvements étaient engendrées par divers procédés, dont la manipulation de dessins géométriques et la juxtaposition de couleurs intenses. Yaacov Agam, Salon Agam 1972-1974. Jesus-Rafael Soto, Double Progression Bleue et noire 1975. Le miroir sera un matériau de prédilection pour les artistes cinétiques comme Christian Megert, Dan Graham, Larry Bell, pour renverser les rôles et les horizons d’attente du spectateur. Aujourd’hui, Timo Nasseri, Anish Kapoor, Jeppe Hein, Leandro Erlich, Daniel Buren continuent d’expérimenter les multiples possibilités du miroir dans sa tradition de réflexion et de transparence. Christian Megert, Environment Documenta 4, 1968. Dan Graham, Square Bisected by Curve 2008. L’hyperréalisme est la reproduction, neutre et objective, à l’identique d’une image en peinture. Il prend ses racines dans la philosophie de Jean Baudrillard, la simulation de quelque chose qui n’a jamais vraiment existé ». En tant que tel, les hyperréalistes créent une fausse réalité, une illusion convaincante basée sur une simulation de la réalité. Les peintures et les sculptures hyperréalistes sont minutieusement détaillées pour créer l’illusion d’une réalité non vue dans la photo d’origine. Don Eddy, Volkswagen and OK used Cars 1971. Ralph Goings, Still life with mirror 1981. Selon Hal Foster, l’image hyperréaliste est une image trompeuse, mais elle n’est pas une simple tromperie. Elle est un subterfuge contre le réel qui ne s’engage pas à le pacifier, mais à le sceller derrière la surface. L’hyperréalisme est comme accablé par l’apparence. Il invite le spectateur à s’adonner, presque d’une manière schizophrène, à sa surface. On regarde, au final, une image qui paraît s’enfermer dans sa propre illusion. Le peintre Don Eddy s’affirme dans les années 1970 comme l’un des pionniers du photoréalisme. Ses collègues américains Richard Estes, Robert Bechtle, Ralph Goings, Richard McLean et Chuck Close, Dan Witz suivront le mouvement. En Europe, le grand peintre allemand Gerhard Richter s’essayera à l’hyperréalisme, tout comme son compatriote René Wirths. Duane Hanson, Supermarket Lady 1969. Le précurseur Duane Hanson, puis ensuite John de Andrea, Jacques Verduyn, Evan Penny et Ron Mueck sont les représentants les plus célèbres de la sculpture hyperréaliste. Duane Hanson 1925-1996 a commencé à introduire des représentations humaines dans son travail dès les années 1960, reprenant une certaine tradition des dioramas humains avec un message acide sur la société de consommation américaine, comme le racisme ou la pauvreté remettant en cause l’american way of life. Ron Mueck, lui, n’hésite pas à travailler les détails et l’échelle pour jouer sur l’ambiguïté et le malaise face à l’œuvre. Les sculptures d’ombres Telle qu’elle a été formulée depuis Platon, l’ombre est avant tout considérée comme un simulacre, une chose opaque, indigne de confiance et éloignée de la vérité. L’ombre est un précieux instrument de connaissance et de savoir qui se retrouve dans la célèbre allégorie de la caverne qui jalonnera toute l’histoire de la philosophie occidentale. Quel est donc le degré de vérité des ombres ? De nombreux artistes utilisent l’ombre dans leur création artistique pour son pouvoir de dissimulation et d’illusion. Un des précurseurs de ce dispositif est Laszlo Moholy-Nagy avec son Modulateur espace-lumière réalisé entre 1922 et 1930. Dans les années 1960, une série d’œuvres cinétiques utilisera la lumière et le mouvement comme des éléments essentiels. Mac Adams, Rabbit 2000. C’est ensuite dans les années 1980 qu’apparaitront les sculptures d’ombres. A l’époque, Christian Boltanski et Mac Adams ont commencé à explorer les potentialités du médium photographique dans l’espace par l’usage de l’ombre projetés. Dans les sculptures d’ombres, l’ombre est un matériau à part entière. Ces installations sont construites selon un dispositif de projection, composé d’un projecteur lumineux spot, vidéoprojecteur et d’un écran mur, sol, toile… sur lequel apparaît l’image-ombre, fixe ou en mouvement, invariablement créée par l’interception de la lumière par un objet central. Les sculptures d’ombres conservent une certaine puissance enchanteresse des dispositifs du pré-cinéma qu’elles réactivent. Shigeo Fukuda, One cannot cut the sea 1988. Tim Noble et Sue Webster, Dirty White Trash with Gulls 1998. Kumi Yamashita, Child 2011. Contrairement aux sculptures lumino-cinétiques, qui sont exclusivement abstraites, les sculptures d’ombres projettent des images invariablement figuratives comme dans les œuvres de Mounir Fatmi, Badr El Hammami, Shigeo Fukuda, Diet Wiegman, Kumi Yamashita, Fred Eerdekens ou Tim Noble et Sue Webster. Le Street art L’art hurbain qui prend ses racines dans les années 1960 avec des artistes comme Allan Kaprow, Victor Vasarely ou Calder, se développe réellement dans la décennie suivante avec des initiatives individuelles utilisant différentes techniques pour un résultat souvent éphémère. La pratique du trompe-l’œil est une des plus représentatives du street art. Bansky. Plusieurs artistes investissent les murs des villes pour y créé différents trompe-l’œil utilisant différentes techniques comme le graffiti et le pochoir avec Bansky ou le dessin, la peinture et la sérigraphie sur papier avec Ernest Pignon-Ernest ou la photographie avec Joshua Callaghan. Ernest Pignon-Ernest, Lavandière Naples, 1988. D’autres artistes sont adeptes de la sculpture comme celle de taille humaine de Mark Jenkins, inquiétantes et dérangeantes, qu’il dissémine dans l’espace public et qui trahissent la solitude produite par la société moderne. Le photographe, vidéaste et sculpteur Cayetano Ferrer utilise un camouflage photographique très élaboré pour rendre les objets invisibles. Le chinois Liu Bolin se sert de son propre corps pour traduire ses engagements. Tel un caméléon, il se fond dans les rayons d’un supermarché ou se camoufle dans le drapeau chinois, dénonçant ainsi la dilution de l’individu dans l’identité collective et la soumission aux diktats du consumérisme. Cayetano Ferrer, Western import Kadoya brand 2007 Liu Bolin. Hiding in the city, Water Crisis 2013. La fresque en trompe-l’œil tire ses origines de la Rome antique et se retrouvera au fil des siècles sur les façades des maisons comme à Camogli, en Italie, au XVIIe. A la fin des années 1970, le trompe-l’œil devient monumental avec les muralistes qui parent les villes d’œuvres XXL pour les embellir. Fleurissent alors des fresques murales à tous les coins de rue avec pour motif principal les fausses fenêtres. Aux Etats-Unis, Richard Haas renoue avec la tradition décorative et réalise en 1978 l’un de ses chefs-d’œuvre sur le Consolidated Edison Building à New York. Sur brique ou béton, ses édifices factices célèbrent la puissance et la modernité de la nation américaine. En France, Fabio Rieti réalise de troublantes illusions oniriques. Richard Haas. Homage to Cincinnatus, Brotherhood Building, Kroger Company, Cincinnati 1983. Fabio Rieti. L’escalier, rue Etienne Marcel-Turbigo à Paris 1989. Façade en trompe-l’œil. Pignon de l’immeuble situé sur l’esplanade Pompidou, quai des Etats-Unis à Nice réalisé par la société AD Affresco 2014. La tradition du trompe-l’œil à Nice vient de l’influence génoise. En effet à Gènes, nous retrouvons beaucoup de décors peints. Ils réorganisent une façade et servent de pansements à l’architecture. A partir des années 1980, plusieurs peintres illusionnistes et éphémères fleurissent sous le regard subjugué des passants. Ils n’interviennent plus sur les murs et les façades mais directement au sol sur le bêton et autres pavements en appliquant la technique de projection en anamorphose. A l’aide de craies ou de pastels, jaillissent des cités enfouies, des gouffres qui donnent le vertige. Grâce à la technique de l’anamorphose, l’effet produit nous fait basculer dans la troisième dimension. Kurt Wenner, Reflections 2007. Kurt Wenner, Alpha renaissance. Le pionnier du trompe-l’œil au sol est l’américain autodidacte Kurt Wenner. Il s’est formé auprès des grands maîtres et en 1982 part à travers l’Europe découvrir et observer les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne Giotto, Michel-Ange et Tiepolo, scrutant les lignes de fuite. C’est pour financer ses voyages qu’il se met à dessiner sur le plancher des capitales où il fait étape. En créant en directe devant la foule, il fait de ce spectacle de rue une véritable performance artistique. Grâce à lui, cette discipline a été érigée au rang d’art sacré » en 1991, à l’occasion d’une commande pour la venue du Pape Jean-Paul II à Mantoue. Edgar Müller, The cave 2008. Manfred Stader, Skip navigation 2014. D’autres artistes ont suivis le mouvement comme l’anglais Julian Beever, les allemands Edgar Müller et Manfred Stader ou encore 3D Joe&Max qui jouent aussi sur l’interaction entre l’œuvre et le public. Avec l’arrivée des nouvelles technologies numériques, les possibilités du trompe-l’œil se développe à grande échelle, comme par exemple en 2013 avec l’anamorphiste français François Abélanet qui réalise Trucks de Ouf, la plus grande anamorphose imprimée au monde 5000 m2 installée place Bellecour à Lyon et commanditée par Renault. De son côté l’artiste photographe JR a fait disparaître » la pyramide du Louvre, en 2016, en la recouvrant d’un collage d’images marouflées représentant en noir et blanc la façade Sully du musée qu’elle cache. L’artiste a confié la réalisation de cette œuvre à JC Decaux Artvertising, spécialiste du format XXL et Prismaflex International pour un résultat confondant. François Abélanet, Trucks de Ouf Lyon, 2013. JR & Liu Bollin. Pyramide du Louvre, Paris juin 2016. Il est de plus en plus fréquent de voir des monuments recouverts de bâches imprimées lors de travaux de rénovations. Ce cache misère ou subterfuge, permet de dissimuler les échafaudages tout en donnant l’illusion d’un bâtiment intact. Certains plasticiens détournent de façon judicieuse ce procédé à des fins artistiques comme Pierre Delavie qui kidnappe » les façades de plusieurs édifices historiques pour les recouvrir de photomontages qui déstructure ou déforme l’architecture. Pierre Delavie, Grand Palais 2014. Pierre Delavie, Immeuble déformé 2007-2008. Le mapping vidéo mapping 3D est une technique qui permet de projeter des images sur des volumes en jouant avec leur relief. Son origine remonte en 1969 lorsque Disneyland réalise des projections sur des objets 3D pour l’attraction Haunted Mansion. Dans les années 1980, l’artiste Michael Naimark filme des personnes interagissant avec des objets dans une salle de séjour, puis les projettent dans la salle vide créant l’illusion que les personnes interagissent avec les objets. À partir de 2001, de plus en plus d’artistes commencent à utiliser le mapping vidéo pour la création d’œuvre ou pour de grosses compagnies. Parc Disneyland, Haunted Mansion 1969. Qu’elle soit sur une façade ou un bâtiment, la projection joue sur l’illusion optique entre le relief réel et sa seconde peau virtuelle. Elle augmente et sublime l’objet ou l’architecture qu’elle éclaire. Fête des lumières. Théâtre des célestins de Lyon 2010. Le Diable enchanteur. Projection lumineuse, magique et musicale sur la façade de la Maison de la Magie à Blois. Conception artistique et technique Full Media Concept / Marc Dossetto 1er et 2 juin 2018. Ces illusions d’optiques sont créées grâce à des techniques de masquage de certaines zones de la surface-écran et de mise en valeur d’autres zones grâce à de très puissants faisceaux lumineux. Les images colorées ou en trompe-l’œil peuvent transformer ce qui est réel par des illusions aux possibilités infinies. Animation de mouvements en 3D relief, colorisations, vidéo dynamique, illusions d’optiques, Réalité Augmentée… Les effets sont illimités et misent au service d’une écriture poétique, historique ou fantastique. L’architecture contemporaine est friande de techniques illusoires pour transformer la perception d’un bâtiment en utilisant le trompe-l’œil, l’illusion d’optique, le miroir, la réflexion ou la construction impossible. Ashton Raggatt McDougall. Australian Customs Service Melbourne, 2006. Application du fameux Café wall illusion de Richard Gregory créé en 1973, dont le précurseur est Hugo Münsterberg avec son shifted-chessboard illusion datant de 1897. Pickard Chilton et Everton Oglesby. Pinnacle at Symphony Place Nashville, 2007. MVRDV / Winy Maas, Jacob van Rijs et Nathalie de Vries. Baltyk Building Poznań, 2011. Le magicien dans l’art On ne compte plus les artistes qui ont représenté des magiciens dans leur œuvre. Qu’ils soient escamoteur, sorcier ou prestidigitateur, on les retrouve notamment chez Jérôme Bosch ou Pieter Brueghel et dans un grand nombre de gravures médiévales. Pieter Bruegel, La chute du magicien Hermogene détail de la gravure, 1565. Georges de La Tour, Le tricheur à l’as de carreau détail, 1636-1638. L’un des accessoires symboliques du magicien comme les cartes à jouer sont très présentes dans les représentations picturales dès le XVIe siècle avec les fameux Tricheurs 1594 du Caravage ; suivront d’autres parties de cartes » sous les pinceaux de Georges De La Tour, Jean Baptiste Chardin, Cézanne, Pablo Picasso, Otto Dix, Botero, Fernand Leger… L’escamoteur 1475-1505 de Jérôme Bosch représenté sur le tableau exécute devant une assemblée de spectateurs ce qui est reconnu comme étant le plus vieux tour de magie de l’histoire, celui des gobelets. Conclusion Toute illusion n’existe que par l’interprétation du public. C’est un processus éminemment subjectif qui est à l’œuvre entre l’émetteur l’œuvre et le récepteur le regardeur. Même si l’illusion est provoquée par des techniques précises et ciblées, la finalité sera différente d’un individu à un autre. C’est le propre de l’art que de susciter des réactions divergentes, voire contradictoires et de provoquer le questionnement et le débat. Chacun est libre d’interpréter ce qu’il voit, de lui donner de l’importance ou de passer son chemin. Vik Muniz, Toy Soldier 2003. Dans L’art et L’illusion, son formidable essai sur l’exploration de l’histoire et de la psychologie de la représentation artistique, l’historien Ernst Gombrich 1909-2001 examine, interroge et redéfinit la notion d’imitation de la nature, le rôle de la tradition, le problème de l’abstraction, le bien-fondé de la perspective et l’interprétation de l’expression artistique. Pour lui, tout art est tromperie et il met le spectateur-regardeur au centre de la conceptualisation de l’œuvre d’art ; il pose la question de l’objectivité et de la subjectivité par le phénomène de la projection », inséparable de toute illusion artistique, qui reproduit et imite dans notre mental des formes familières à partir d’autres qui ne le sont pas. Ainsi, nous pouvons voir dans ces espaces vides des objets qui n’y sont pas, des imitations des images mentales. Comme le magicien place au centre de son numéro le spectateur pour mieux le cueillir, par un tour d’esprit, l’œuvre est interprétée par le regardeur de façon psychologique. Pour mieux appréhender et comprendre le réel, c’est souvent par l’artifice que l’on touche à la réalité et à la vérité des choses. Bibliographie sélective 1 – Histoire de l’art d’Ernst Hans Gombrich Editions Phaidon, 2001. Première parution 1950 – Perspective et histoire au Quattrocento de Giulio Carlo Argan et Rudolf Wittkower Editions de la passion, 1990 – Les perspectives dépravées, Tomes 1 et 2 de Jurgis Baltrusaitis Editions Flammarion, 2008. Première parution 1955 – La Haute Renaissance et le Maniérisme de Linda Murray Editions Thames and Hudson, 1995 – L’illusion Baroque de Frédéric Dassas Editions Découvertes Gallimard, 1999 – D’Artifices en édifices de Jean Starobinski Editions le 7ème fou, 1985 – Dynamo Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 de Serge Lemoine, Matthieu Poirier, Marianne Lemoine, Domitille d’Orgeval, Pascal Rousseau et Markus Brüderlin Editions des Musées Nationaux, 2013 – Une image peut en cacher une autre de Jean-Hubert Martin Editions des Musées Nationaux, 2009 – Op Art de Martina Weinhart, Max Hollein et Schirn Kunsthalle Frankfurt Editions Schirn Kunsthalle, 2007 – Le Champs des illusions de Michel Onfray et Philippe Piguet Editions Centre d’Art de Tanlay, 1998 – Felice Varini Points de vue de Fabiola Lopez-Duran Editions Lars Muller, 2004 – L’art de l’illusion de Terry Stickels et Brad Honeycutt Editions Hugo Images, 2013 – Richard Haas An Architecture of Illusion Editions Rizzoli, 1981 – Le musée impossible et le musée des illusions de Céline Delavaux Editions Renaissance Du Livre, 2015 – Tous les secrets des illusions d’optique de Philippe Socrate Editions Eyrolles, 2017 Bibliographie sélective 2 – La République de Platon Editions Flammarion, 2002 – Psychologie de la forme de W. Köhler Editions Gallimard, 1929 – L’art et l’illusion Psychologie de la représentation picturale de Ernst Hans Gombrich Editions Phaidon, 2002. Première parution 1971 – Les ruses de l’intelligence la mètis des Grecs de Jean-Pierre Vernant et Marcel Detienne Editions Flammarion, 2009. Première parution 1974 – Le réel et son double de Clément Rosset Editions Gallimard, 1976 – Le réel, traité de l’idiotie de Clément Rosset Editions de minuit, 1977 – De la séduction de Jean Baudrillard Editions Gallimard, 1988. Première parution 1979 – L’Artifice de Guy Scarpetta Editions Grasset, 1988 – L’œil qui pense Visions, illusions, perceptions de Roger N. Shepard Editions Le Seuil, 1990 – La science des illusions de Jacques Ninio Editions Odile Jacob, 1998 – L’image trompeuse de Florence Bancaud Editions Presses Universitaires de Provence, 2016 Note de la rédaction Cet article a été rédigé à l’occassion de l’exposition d’art magique La Galerie des illusions pour les 20 ans de la Maison de la Magie à Blois en 2018. Il a ensuite été augmenté suivant les périodes artistiques. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants-droit, et dans ce cas seraient retirés. qKxuU.
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