Après la recette traditionnelle, voici une des nombreuses variantes de troussepinette avec cette dernière réalisée à l’aide de coings. Les puristes, et ils auront raison, vous diront que le nom de troussepinette est ici usurpé, puisque dans troussepinette, il y a épines, et dans cette recette, nous n’en mettrons s’agit donc plutôt d’un vin de coings, mais l’ami Vergnaô qui m’a offert une bouteille et ensuite confié sa recette m’a glissé à l’oreille Ma p’tiote Marie, cette troussepinette aux coings, elle est rien que pour toi, mais je t’autorise à publier la recette ! La recette de la troussepinette de coing de l’ami Vergnaô… Pour environ 3 kgs de fruits 1,4 kgs de sucre 2 litres d’eau de vie à55° minimum 12 litres de vin blanc je ne vous le répèterai jamais assez, préférez un bon vin blanc à une piquette, et privilégiez le Merlot ou le Sauvignon, ce dernier étant l’idéal. PREPARATION Essuyez les coings pour en retirer un peu le fin duvet qui recouvre la peau. Coupez-les en petits dés en conservant les trognons et pépins. Mettez les fruits dans une basse grosse bassine, saupoudrez avec le sucre et laissez macérer pendant 3 jours en remuant chaque bout de ce temps, versez l’eau de vie et le vin, recouvrez d’un couvercle ou un torchon pendant encore 3 semaines à un mois maximum. Pas plus car après il y a risque que ça fermente. Au dernier moment, filtrez puis mettez en autre variante à la préparation Au lieu de faire macérer dans un premier temps les seuls coings avec le sucre, mélangez tous les ingrédients et laissez alors macérer un peu plus longtemps. De cette manière, en les mélangeant de suite, les fruits seraient moins agressés par l’eau de vie. L’ami Vergnao ne manque pas d’humour quand il s’agit de mettre des étiquettes sur ses bouteilles ! Ce breuvage est d’une douceur et d’un parfum incroyables, une vraie merveille à déguster à l’apéritif ou même pourquoi pas en accompagnement de certains fromages, j’imagine très bien par exemple avec un fromage de chèvre. EDIT COMPLEMENTAIRE Suite à des questions en commentaires, voici quelques éléments de réponses. Il est important d’utiliser une eau de vie à 55° minimum, pour éviter le risque de fermentation. Durant sa préparation et avant la mise en bouteille, conservez le vin de coing dans une cave ou sinon un cellier, à défaut à température ambiante dans la maison, mais surtout pas au réfrigérateur, et en tout état de cause pas à proximité d’une grosse source de chaleur. Remuez un peu une fois par jour.