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ProblĂ©matique Les CaractĂšres, l’expression d’un idĂ©al classique ? Chapitre V, De la sociĂ©tĂ© et de la conversation, remarque 9 ajout de la 8Ăšme Ă©dition Intro A propos de la question du portrait , Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion sur la question du genre des CaractĂšres Ă  partir d’élĂ©ments de dĂ©finition. Le caractĂšre est un genre spĂ©cifique, au-delĂ  du portrait b Le mot caractĂšre * Ă©tymologie = signe gravĂ©, empreinte, et de lĂ  type, voire marque en creux d’une mĂ©daille * mƓurs d’une personne ou d’un groupe ; leur description dans une oeuvre littĂ©raire. On peut transposer effectivement dans le domaine littĂ©raire le sens Ă©tymologique une simplification du trait, une stylisation, individualitĂ© susceptible de reproduction etc. cf ComĂ©die de caractĂšres. Petit Robert // EthopĂ©e de Ă©thos mƓurs, caractĂšres terme de littĂ©rature. Figure de pensĂ©e qui a pour objet la peinture des mƓurs et du caractĂšre d’un personnage. LittrĂ©. Arrias est un portrait , type de discours souvent choisi par LB pour mener Ă  bien son projet. Le portrait en mouvement, comme c’est le cas ici, est un caractĂšre au sens de LB, ou une Ă©thopĂ©e, dans la mesure oĂč se trouve dĂ©passĂ©e la simple description pour n’ĂȘtre retenu que le trait marquant reprĂ©sentatif d’un type de personnage.. Le portrait , genre pictural, activitĂ© littĂ©raire Ă  la mode dans les salons. Le succĂšs des C. est, en grande partie, liĂ© aux portraits dont les lecteurs cherchaient les originaux dans la sociĂ©tĂ©. Dans les enrichissements postĂ©rieurs Ă  la 1Ăšre Ă©dition, c’est le type de discours le plus reprĂ©sentĂ©. cUn nom grec. CONNOTATIONS. L’idĂ©e d’un type humain mĂȘme si la dimension contemporaine existe aussi s’impose Ă  travers ce nom sans rĂ©fĂ©rent reconnaissable. Il constitue ainsi aussi une sorte de paravent . A. Le portrait d’un menteur un texte argumentatif ? - Il s’agit d’analyser les caractĂ©ristiques d’un type de discours entre rĂ©cit, description et argumentation -ENONCIATION ➱ Une premiĂšre proposition comme un programme double dimension Ă©nonciative Ă  4. Ce texte est un portrait et une critique du portrait. PrĂ©sentation d’un personnage + formulation d’une idĂ©e l’affirmation d’un savoir universel est suspecte / Il faut se mĂ©fier des beaux parleurs. TEMPS rĂ©cit /TA, COMPARATIF, LEXIQUE SYNTAXE une seule phrase 
 La suite du texte est Ă  la fois portrait et illustration/justification d’une idĂ©e. ➱ L’élaboration d’un caractĂšre en situation Ă©vocation du cadre les signes distinctifs d’un type social. Bavard LEXIQUE, Ă©gocentrique PROGRESSION Ă  11, discourtois coupe la parole/la monopolise, menteur ➱ Choix significatif du registre ironique les EXAGERATIONS et les OPPOSITIONS guident l’interprĂ©tation du lecteur. Le portrait de Arrias portrait critique qui permet de reconstituer en creux une forme d’idĂ©al. Bilan Ă  travers un portrait, une satire de comportements sociaux au nom de valeurs implicites de mesure, de prise en compte de l’autre cf prĂ©fixe con / cum = avec dans conversation .A. anti -honnĂȘte homme B. Une scĂšne de comĂ©die dĂ©nonciation d’une sociĂ©tĂ© du spectacle - L’écriture de ce portrait est Ă  mettre en relation avec celle d’une scĂšne de théùtre, oĂč l’on voit et oĂč l’on entend – ➱ Mise en place d’une scĂšne -cĂ d un espace avec acteurs et spectateurs , un temps donnĂ© = un repas chez un noble. Une action = la conversation. dimension sociologique ➱ Progression visuelle avec variations de cadrage, significatives. Le lecteur se transforme en spectateur. ➱ Effacement progressif de l’énonciateur. Les paroles rapportĂ©es du discours narrativisĂ© Ă  9 verbes de parole et de pensĂ©e qui rĂ©sument le sens gĂ©nĂ©ral des propos tenus au style direct. Lecteur –auditeur. Silence aprĂšs la chute . Bilan Organisation significative d’une satire d’une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur le paraĂźtre, le mensonge, le spectacle. ➱ C. L’invention dune forme un texte classique ? - Ce portrait est l’expression d’une forme adaptĂ©e Ă  son propos, forme transparente, parfaite significative en elle-mĂȘme- ➱ Un point de vue privilĂ©giĂ©. Le lecteur oublie les convives pour n’ĂȘtre occupĂ© que de A. PRONOMS une seule proposition avec un autre sujet l. 11. Le SD de la fin fait disparaĂźtre A. DĂ©jĂ  Ă©clatĂ© ➱ Les choix Ă©nonciatifs confĂšrent une place privilĂ©giĂ©e au lecteur qui construit le sens. Par ses rĂ©actions cf B, il prend ses distances. Fin significative silence de l’énonciateur. Le lecteur interprĂšte. ➱ Mise en abyme de la dĂ©marche de persuasion cf Arrias cherche Ă  persuader son interlocuteur qu’il dit vrai, il cherche l’adhĂ©sion de son auditeur comme LB. Ambivalence LB veut-il signifier qu’il faut se mĂ©fier de ce qu’il dit ? qu’il faut admirer son art d’écrivain LB a une haute idĂ©e de son activitĂ© d’écriture? Veut-il rendre con lecteur moins crĂ©dule ? cf projet classique des C. Bilan /conclusion il faut imaginer le salon –mis en abyme ici -dans lequel est lu ce portrait.
Laséquence est conçue pour permettre un réinvestissement régulier des apprentissages dans un projet d'écriture : créer les "caractÚres du XXIe siÚcle". Le déroulement précis, séance par séance, ainsi que les documents complémentaires, sont ici proposés. mots clés : La BruyÚre, Les CaractÚres, séquence, argumentation.
Description de l’éditeur Des analyses claires, concises et accessibles destinĂ©es aux Ă©lĂšves pour leur fournir l'essentiel sur l'Ɠuvre et le parcours associĂ© pour le Bac de français 1reLes CaractĂšres... Ă  la loupeSous forme de fiches en couleurs, ils proposent - RepĂšres sur l'auteur et le contexte historique de l'Ɠuvre- RĂ©sumĂ©s de textes et des repĂšres dans l'Ɠuvre- ThĂšmes expliquĂ©s et commentaires linĂ©aires- Le parcours associĂ© explicitĂ©- Astuces pour comprendre et rĂ©viser vite et efficacement- Exemples de dissertations corrigĂ©es et expliquĂ©es pas Ă  pas- Explications de texte complĂ©mentaires et guide pour l'entretien Ă  l'oral- Citations incontournables Ă  retenir et quiz de rĂ©vision GENRE Professionnel et technique SORTIE 2021 8 juillet LANGUE FR Français LONGUEUR 143 Pages ÉDITIONS Nathan TAILLE 10,8 Mo D’autres ont aussi achetĂ©
LaBruyĂšre est cĂ©lĂšbre pour une Ɠuvre unique, Les CaractĂšres ou les MƓurs de ce siĂšcle (1688). Cet ouvrage, constituĂ© d’un ensemble de brĂšves piĂšces littĂ©raires, compose une chronique essentielle de l’esprit du xviie siĂšcle. C'est une oeuvre qui
ï»żLa BruyĂšre a travaillĂ© pendant dix-sept ans avant de publier ce recueil de 420 remarques sous forme de maximes, de rĂ©flexions et de portraits, prĂ©sentĂ© comme une simple continuation des CaractĂšres du philosophe grec ThĂ©ophraste, qu’il traduit en tĂȘte de l’ouvragel . L’auteur aurait commencĂ© la rĂ©daction de cet ouvrage dĂšs 16702, et il est mort en 1696 aprĂšs l’avoir revu et corrigĂ© pour une neuviĂšme et derniĂšre Ă©dition, posthume celle-lĂ . Les CaractĂšres ou les MƓurs de ce siĂšcle sont ainsi passĂ©s de 420 remarques » en 1688, Ă  1120 en 16943. Cest donc l’Ɠuvre de toute une vie, en mĂȘme temps que la seule Ɠuvre que La BruyĂšre ait publiĂ©el Dans la prĂ©face, l’auteur explique le choix qui a Ă©tĂ© le sien d’écrire des fragments ou r Ce ne sont point de veut qu’à la maniĂšre quelques-unes de ce p g lu Ă©crire, [
 l’usage ourtes et concises , Iques autres sont plus Ă©tendues on pense les choses d’une maniĂšre diffĂ©rente, et on les explique par un tour aussi tout diffĂ©rent. » À la variĂ©tĂ© de la rĂ©alitĂ© humaine et sociale Swipe to page sociale observĂ©e, rĂ©pond donc la variĂ©tĂ© de la forme qui en rend ompte2. L’auteur affiche sa prĂ©fĂ©rence pour les Anciens dans son livre, Ă  commencer par l’épigraphe en latin d’Érasme. En effet, il dit traduire seulement du grec l’Ɠuvre de ThĂ©ophraste. En se plaçant ainsi directement et ouvertement dans la lignĂ©e de ce philosophe de l’AntiquitĂ©, il souligne sa fidĂ©litĂ© Ă  la tradition des philosophes moraux4. Mais en mĂȘme temps, Ă  la fin du Discours sur ThĂ©ophraste, il revendique son originalitĂ© en parlant de nouveaux CaractĂšres5 » ; ce terme d’ originalitĂ© » doit se comprendre Ă  la fois comme retour aux origines et comme nstauration d’une nouvelle origine », ainsi que le fait observer trĂšs justement Emmanuel Bury6. Ce recueil de caractĂšres connaĂźt un vif succĂšs et Jean de La BruyĂšre de son vivant fait paraĂźtre huit Ă©ditions de son ouvrage, enrichies de nombreuses additions au fur et Ă  mesure des Ă©ditions. Le succĂšs de l’Ɠuvre est dĂ» Ă  sa qualitĂ©, notamment Ă  l’originalitĂ© surprenante de sa structure, ? son style brillant, mais aussi Ă  la vĂ©ritĂ© de la peinture des mƓurs contemporaines elle reflĂšte les maux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. aux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. Jean de La BruyĂšre disait faire des remarques sur la sociĂ©tĂ© qui l’entourait, c’est-Ă -dire la cour oĂč il Ă©tait au service du Duc de CondĂ© prĂ©cepteur de son fils. En effet, il dit que le philosophe consume sa vie Ă  observer les hommes » Je rends au public ce qu’il m’a prĂȘtĂ© ; j’ai empruntĂ© de lui la matiĂšre de cet ouvrage[
 ] », tels sont les premiers mots de la prĂ©face c’est ce qu’il nomme un portrait d’aprĂšs nature. Il veut associer le plaire et l’instruire ? on ne doit parler, on ne doit Ă©crire que pour l’instruction; et s’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas nĂ©anmoins s’en repentir, si cela sert Ă  insinuer et Ă  faire recevoir les vĂ©ritĂ©s qui doivent instruire. » Ainsi il s’efface volontairement dans son Ɠuvre pour dĂ©crire objectivement sa sociĂ©tĂ© ; mais le je » de La BruyĂšre perce souvent sous le masque du moraliste. Cette Ɠuvre compte 16 chapitres tels que De la conversation Du cƓur », Des femmes » ou encore Des grands C’est une rĂ©flexion sur la question de I’Homme au XVIIe siĂšcle. 3

Lesseuls attraits de Giton sont le produit de sa richesse. Il se croit donc, grĂące Ă  celle-ci, au dessus de toutes rĂšgles sociĂ©tales ou de tout autre homme. Enfin, c’est un personnage insolent, indiscret, Ă©gocentrique et vaniteux. 3) Argus a le teint hĂąlĂ©, le visage creux, l’oeil instable et la dĂ©marche fĂ©brile, lente; il a les

Les CaractĂšres est composĂ© de seize chapitres de longueurs inĂ©gales. Chapitre I Des ouvrages de l’esprit 69 remarques La BruyĂšre ouvre son livre sur des remarques gĂ©nĂ©rales concernant la littĂ©rature classique et le travail de l’écrivain. Il poursuit, avec le premier chapitre, en commentant les Ă©crivains des XVIe et XVIIe siĂšcles Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les mƓurs, le plus beau et le meilleur est enlevĂ© ; l’on ne fait que glaner aprĂšs les anciens et les habiles d’entre les modernes. » Chapitre II Du mĂ©rite personnel 44 remarques Pour La BruyĂšre, les valeurs de l’individu sont Ă©touffĂ©es dans une sociĂ©tĂ© d’apparat qui le considĂšre non pas pour ce qu’il est mais pour ce qu’il paraĂźt ĂȘtre. Chapitre III Des femmes 81 remarques Les femmes sont pour l’auteur des ĂȘtres superficiels elles sont coquettes car l’apparence leur importe avant tout ; elles deviennent donc vaniteuses. À la fin de leur vie, elles se transforment en dĂ©votes. Chapitre IV Du cƓur 85 remarques Le vĂ©ritable amour, tout comme une amitiĂ© vĂ©ritable, est difficile Ă  trouver. C’est parce que les hommes se trompent souvent de cible, et laissent leurs passions les emporter. Il faut savoir apprĂ©cier un bonheur simple. Chapitre V De la sociĂ©tĂ© et de la conversation 83 remarques La sociĂ©tĂ© repose sur des codes sociaux, notamment l’art de la conversation, de la communication, qui dĂ©termine les relations humaines. À contrario, ceux qui profĂšrent des discours hypocrites ou ceux qui imposent leur parole sont Ă  bannir. Chapitre VI Des biens de fortune 83 remarques L’argent rĂ©git la sociĂ©tĂ© et donc dĂ©termine la vie de l’individu, c’est ce qui lui donne de l’importance. L’argent est maĂźtre de la gloire et mĂȘme des relations familiales. Chapitre VII De la ville 22 remarques La ville est un théùtre oĂč la bourgeoisie singe la cour en se mettant en scĂšne. Aussi, la diversitĂ© caractĂ©rise la ville c’est lĂ  oĂč toutes les classes se cĂŽtoient, se croisent et cohabitent. Chapitre VIII De la cour 101 remarques L’essentiel du chapitre se concentre sur le portrait stĂ©rĂ©otypĂ© du parfait courtisan. La cour est un lieu oĂč l’on vit en autarcie, Ă  part, oĂč chacun ne pense qu’à son intĂ©rĂȘt propre, Ă  paraĂźtre et Ă  dissimuler. Les courtisans sont en gĂ©nĂ©ral prĂȘts Ă  tout pour obtenir des faveurs. Le seul moyen de bien vivre est donc de fuir la cour. Chapitre IX Des grands 56 remarques Le chapitre peint des portraits de la noblesse d’épĂ©e, qui se distinguent dans la foule des courtisans. Les grands sont vaniteux, alors qu’ils ne sont pas nĂ©cessairement cultivĂ©s. Ils mĂ©prisent les autres, bien que leur reconnaissance sociale soit due Ă  leur naissance, et non Ă  leur valeur propre. NĂ©anmoins, ils ont une utilitĂ© historique de par leur lignĂ©e. Chapitre X Du souverain ou de la RĂ©publique 35 remarques Le meilleur des gouvernements n’existe pas. La BruyĂšres s’imagine la solitude que ressent un souverain puis condamne les guerres et les invasions. Selon lui, le chef d’État idĂ©al s’apparente Ă  un berger guidant et soignant son troupeau. Enfin, il dĂ©veloppe une rĂ©flexion sur la relation de dĂ©pendance rĂ©ciproque, le contrat Ă©tabli entre un souverain et son peuple, Ă©numĂ©rant les devoirs de l’un puis de l’autre. Chapitre XI De l’homme 158 remarques L’imperfection caractĂ©rise d’abord l’Homme la nature humaine n’est pas constante, modĂ©rĂ©e, ni bonne par nature. La BruyĂšre Ă©numĂšre ensuite les dĂ©fauts principaux de l’Homme le narcissisme et l’égocentrisme, l’ingratitude, l’injustice ou encore l’indiffĂ©rence. L’Homme est intransigeant avec autrui ; or il faut savoir se montrer indulgent avec ses semblables. Chapitre XII Des jugements 119 remarques Les jugements sont souvent faux, voire ridicules, et sont basĂ©s sur ce qui semble et non ce qui est ; car il n’y a pas nĂ©cessairement de lien de causalitĂ© entre la faute Ă  priori et le jugement Ă  posteriori. Chapitre XIII De la mode 31 remarques L’Homme se laisse souvent influencer par la mode et se perd dans des considĂ©rations superficielles parce qu’elle est Ă©phĂ©mĂšre et capricieuse. L’Homme se ridiculise en suivant ses fantaisies. Chapitre XIV De quelques usages 73 remarques Selon La BruyĂšre, les usages et les coutumes, qu’ils soient sociaux, religieux ou familiaux, sont artificiels et complexifient, voire entravent, les relations humaines. Chapitre XV De la chaire 30 remarques La BruyĂšre critique l’oralitĂ© de certains prĂ©dicateurs chrĂ©tiens qui sont dĂ©mesurĂ©ment Ă©loquents et s’enorgueillissent de leur rhĂ©torique. Ils devraient prĂȘcher plus simplement afin d’ĂȘtre, au moins, compris par l’assemblĂ©e. Chapitre XVI Des esprits forts 50 remarques La BruyĂšre affirme sa croyance en Dieu et dĂ©nonce les impies, les esprits faibles qui nient Dieu et l’ñme. Notre pensĂ©, immatĂ©rielle et insaisissable, est la preuve de notre spiritualitĂ©.

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LaBruyĂšre, Les caractĂšres, "Cliton". « il dit combien il y a eu de potages, et quels potages » : insistante sur la quantitĂ© (hyperbole dans la description en prĂ©cisant le nombre et la consistance) + Ă©panorthose. Lignes 4 – 5. L’adverbe ensuite s’inscrit dans la logique hyperbolique.

DescripciĂłn editorial Des analyses claires, concises et accessibles destinĂ©es aux Ă©lĂšves pour leur fournir l'essentiel sur l'Ɠuvre et le parcours associĂ© pour le Bac de français 1reLes CaractĂšres... Ă  la loupeSous forme de fiches en couleurs, ils proposent - RepĂšres sur l'auteur et le contexte historique de l'Ɠuvre- RĂ©sumĂ©s de textes et des repĂšres dans l'Ɠuvre- ThĂšmes expliquĂ©s et commentaires linĂ©aires- Le parcours associĂ© explicitĂ©- Astuces pour comprendre et rĂ©viser vite et efficacement- Exemples de dissertations corrigĂ©es et expliquĂ©es pas Ă  pas- Explications de texte complĂ©mentaires et guide pour l'entretien Ă  l'oral- Citations incontournables Ă  retenir et quiz de rĂ©vision Otros clientes tambiĂ©n compraron

LarĂ©action attendue chiffres « neuf Ă  dix mille chats », le caractĂšre effrayant de la bataille « ils se sont jetĂ©s avec fureur les uns sur les autres » eprennent les caractĂ©ristiques de l’épopĂ©e, mais la prĂ©sence de ces chats humanisĂ©s opĂšre un dĂ©tournement parodique. Le moraliste montre ainsi le caractĂšre absurde d’une telle entreprise. Les hommes qui se battent
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Cequi frappe l’écrivain, c’est d’abord le caractĂšre vide d’une vie faite pour la parade. Parade d’autant plus ridicule que chacun essaye d’imiter celui qu’il n’est pas. Les femmes elles non plus ne sont pas Ă©pargnĂ©es pour un comportement identique. Et pour finir son chapitre, La BruyĂšre oppose l'Ăąge d’or champĂȘtre et 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID ISm-v5FIyaRdTjAck7YVPuT3o-gtYwRQi6_-BAZSYTmzTVEwTuM-Ig== LesCaractĂšres de La BruyĂšre en toutes lettres (un document complet dĂ©diĂ© Ă  toutes les ressources sur La BruyĂšre) L'Olympe des ressources sur Olympe de Gouges (un document complet dĂ©diĂ© Ă  toutes les ressources sur Olympe de Gouges) - Concernant Montaigne et l'Humanisme > Architecture, lettres et humanismes : ressources pour des projets PREMIER SUJETLES GRANDES LIGNES DU PLANPLAN DÉTAILLÉDEUXIÈME SUJETLES GRANDES LIGNES DU PLANPLAN DÉTAILLÉSUJETS COMPLÉMENTAIRES PREMIER SUJET Sujet 1 DĂ©velopper ce jugement de Jules LemaĂźtre sur Les CaractĂšres Les ciselures du style n’empĂȘchent point l’Ɠuvre de La BruyĂšre d’ĂȘtre impitoyable et triste. » Rennes LES GRANDES LIGNES DU PLAN Cherchons dans la citation l’esquisse d’un plan. Il s’agit d’isoler dans la continuitĂ© d’une phrase plusieurs idĂ©es en nous arrĂȘtant sur les mots essentiels. Je relĂšve ciselures du style » et je traduis le style est le rĂ©sultat d’un effort minutieux qui vise Ă  l’effet ; je note ensuite Ɠuvre impitoyable et triste ». AprĂšs le jugement sur la forme, le jugement sur le fond une peinture sans indulgence. VoilĂ  mes deux parties. Les sous-parties, je puis dĂ©jĂ  entrevoir leurs Ă©tiquettes. Dans la forme », on Ă©tudie successivement le choix des mots et le mouvement de la phrase. Pour le fond, je sais que le titre de l’ouvrage est Les CaractĂšres ou les MƓurs de ce siĂšcle. Je sais aussi que pour un Classique la peinture de son temps s’élargit en une peinture de l’homme Ă©ternel. Mais, encore une fois, ce plan en deux parties comportant chacune deux sous-parties est fait pour orienter les recherches Ă  travers les textes. Selon ce que je vais dĂ©couvrir, je serai peut-ĂȘtre amenĂ© Ă  supprimer tel point, Ă  donner beaucoup d’importance Ă  tel autre. Un plan de recherches n’est pas un plan dĂ©finitif. LECTURES — Analyser quelques portraits par exemple Giton et PhĂ©don, MĂ©nalque chap. 11, Arrias chap. 5, et lire attentivement le chapitre 11 dans son ensemble. PLAN DÉTAILLÉ Introduction Ce qui frappe dĂšs l’abord dans Les CaractĂšres, c’est le style oĂč l’on sent peut-ĂȘtre un peu trop que l’art est le rĂ©sultat d’un effort minutieux qui ne laisse rien au hasard. Mais le brillant et le pittoresque du style ne sauraient, faire illusion. Sous l’alacritĂ© de la phrase et le cliquetis des mots La BruyĂšre dresse un rĂ©quisitoire impitoyable contre la sociĂ©tĂ© de son temps qui s’élargit bientĂŽt en une peinture sans indulgence de l’éternelle humanitĂ©. C’est en ce sens que Jules LemaĂźtre a pu dire Les ciselures du style n’empĂȘchent pas l’Ɠuvre de La BruyĂšre d’ĂȘtre impitoyable et triste. » I. Le style de La BruyĂšre est ciselĂ© Son art n’est pas suprĂȘme, car il se voit et se sent, comme l’a dit Sainte-Beuve. On y sent moins le rĂ©sultat d’une heureuse rencontre entre la pensĂ©e et l’expression que la recherche heureuse mais minutieuse de l’effet. A. — LE VOCABULAIRE. Il vise Ă  la couleur et Ă  la vigueur, par l’emploi a des mots techniques. Il parle de cordiaux », de Juleps » et Ă©numĂšre dans l’amateur de tulipes toutes les variĂ©tĂ©s de tulipes ;b des mots archaĂŻques, comme dru » et recru », empruntĂ©s Ă  la langue du XVIe siĂšcle ;c des mots triviaux il n’hĂ©site pas Ă  dire d’un de ses personnages Il s’est crevĂ© Ă  me suivre » ;d des mots concrets pour traduire une idĂ©e qui s’exprimerait naturellement d’une maniĂšre abstraite On bĂątit dans la vieillesse ; on meurt quand on est aux peintres et aux vitriers », pour exprimer le moment oĂč la maison s’achĂšve. B. — LA PHRASE. Elle traduit la mĂȘme recherche de l’effet a Ă  l’intĂ©rieur des membres de phrase. Le choix du qualificatif Ă  effet, les alliances de mots, ce souci d’échapper aux formules toutes faites, aux clichĂ©s, les Ă©numĂ©rations oĂč se glisse un mot qu’on n’attendait pas, traduisent un dĂ©sir de provoquer la surprise, qui va parfois jusqu’au calembour exposer Ă  la fortune du dĂ© la sienne propre »; la mĂ©taphore et la comparaison, qui vont parfois au mauvais goĂ»t Il faut juger les femmes depuis la chaussure jusqu’à la coiffure, exclusivement, Ă  peu prĂšs comme on mesure le poisson entre tĂȘte et queue » ; b d’un membre de phrase Ă  l’autre. TantĂŽt la symĂ©trie Ă©troite entre deux membres de phrase qui traduisent la servilitĂ© avec laquelle chacun rĂšgle son allure sur Giton avec un temps de retard Il s’arrĂȘte et l’on s’arrĂȘte ». TantĂŽt l’opposition, au contraire, entre un membre de phrase ou une sĂ©rie de membres de phrase assez longs et la formule sĂšche, faite de monosyllabes, Ă  laquelle il aboutit Il est pauvre » ou Il est riche ». TantĂŽt encore la reprise de mots identiques en tĂȘte de plusieurs membres de phrase successifs— ou Ă  une place symĂ©trique dans chacun de ces membres de phrase Arrias a tout vu, tout lu » ; c d’un dĂ©veloppement Ă  l’autre. Les maximes s’expriment tantĂŽt sous la forme d’une interrogation, d’une exclamation, d’une apostrophe, d’un conseil, d’un dĂ©veloppement oratoire. II. Pourtant la peinture que ce style met en valeur est impitoyable et triste A. — LA PEINTURE SOCIALE EST IMPITOYABLE ET TRISTE. a Les financiers, dont l’influence est croissante dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle. Partis de rien, ils font la loi grĂące Ă  leur fortune les courtisans briguent la main de leur fille. Ils sont sans scrupules comme sans pitiĂ© tel ce Champagne qui sans hĂ©sitation signe un ordre qu’on lui prĂ©sente qui ĂŽterait le pain Ă  toute une province si l’on n’y remĂ©diait ». Ce sont des parvenus qui Ă  poids d’or s’arrogent les plus grands noms » et les terres les mieux titrĂ©es avec leurs chĂąteaux et leurs maisons antiques ». b La Cour et les Grands qui se prosternent devant le Roi et qui quĂȘtent servilement ses bonnes grĂąces orgueilleux et malfaisants, inintelligents et paresseux, ils se dĂ©tournent des affaires publiques et laissent prendre leur place auprĂšs du prince par des citoyens sages et instruits qu’ils mĂ©prisaient. Joueurs et dĂ©bauchĂ©s, fĂ©roces dans leurs rivalitĂ©s et cachant sous la politesse des maniĂšres cette fĂ©rocitĂ©. c La bourgeoisie, grisĂ©e par l’importance de plus en plus grande qu’elle prend dans la sociĂ©tĂ©, commence Ă  abandonner ses solides vertus bourgeoises pour copier la Cour. Les Crispins se cotisent pour avoir un Ă©quipage. Les Sanions Ă©talent partout leurs armoiries, oubliant des gens qui ont connu leur pĂšre, simple boutiquier. d Le peuple et en particulier les paysans qui ressemblent aux animaux par l’aspect, par la condition, attachĂ©s qu’ils sont Ă  la terre, par leurs travaux, par leur mode de vie, par la façon dont on les traite on oublie presque qu’ils sont des hommes. B. — LA PEINTURE MORALE EST IMPITOYABLE ET TRISTE. Les hommes ne gardent jamais le sens de la mesure les goĂ»ts, les distractions deviennent des manies qui absorbent l’homme tout entier et font que rien ne le touche plus de ce qui est Ă©tranger Ă  sa manie l’amateur d’oiseaux, l’amateur de tulipes. C’est que l’homme est futile chapitre De l’Homme », no 3, inconstant mĂȘme chapitre, no 6, inconsĂ©quent, no 10. La raison est impuissante Ă  tous les Ăąges de la vie no 49. Les sentiments chap. Du CƓur » ne manifestent pas le plus souvent un besoin de se dĂ©vouer, mais sont le prĂ©texte d’ñpres batailles d’orgueil, d’égoĂŻsme ou de jalousie. Au reste tout n’est qu’égoĂŻsme pour La BruyĂšre sauf peut-ĂȘtre l’amitiĂ©. Conclusion On voit donc qu’en dĂ©pit des brillantes qualitĂ©s du style l’impression qui se dĂ©gage des CaractĂšres reste impitoyable et triste. Et la verve de l’écrivain, bien loin de corriger cette expression d’amertume, la fixe au contraire dans l’esprit du lecteur Ă  l’aide de pointes cruelles et de formules impĂ©rissables. REMARQUES 1. La richesse du sujet n’a pas permis de dĂ©velopper ici tous les exemples. Ils ne sont le plus souvent qu’indiquĂ©s. Il reste que dans une dissertation vous devez toujours appuyer vos affirmations d’exemples dĂ©veloppĂ©s. Pour tirer tout le profit dĂ©sirable de ce plan, il convient de vous reporter aux exemples dont la rĂ©fĂ©rence est indiquĂ©e et d’en fixer au moins quelques-uns dans votre Est-il besoin de vous rappeler que l’Introduction explique le contenu de la citation avant de la transcrire et que, naturellement, elle utilise Ă  cet effet la traduction » que vous aviez faite des termes essentiels de cette citation ? Cf. Les grandes lignes du plan », en haut de l’article.3. La Ire partie traite, Ă  propos de La BruyĂšre, un problĂšme technique essentiel celui de la forme. Je retiens qu’un vocabulaire emprunte volontiers sa couleur aux termes techniques, archaĂŻques et au langage familier. Toutefois, reportez-vous au deuxiĂšme sujet sur Ronsard et cherchez s’il puise exactement aux mĂȘmes sources la valeur pittoresque de sa langue. Oui, pour l’essentiel. Mais il n’emploie pas, par exemple, les mots familiers. Donc il est utile de retenir, Ă  propos de chaque sujet, des notions gĂ©nĂ©rales. Mais il ne faut pas qu’elles deviennent des idĂ©es toutes faites que l’on plaquera sans adaptation et sans discernement sur chaque cas la mĂȘme maniĂšre, vous pouvez dĂ©gager de cette partie certains procĂ©dĂ©s concernant la recherche de l’effet » dans la phrase. Vous en tirerez profit par la suite — si vous ĂȘtes circonspect. DEUXIÈME SUJET Sujet 2 Comment vous expliquez-vous le succĂšs que connurent en leur temps Les caractĂšres de La BruyĂšre ? Paris, Rennes LES GRANDES LIGNES DU PLAN Un Ă©cueil Ă  Ă©viter faire tourner la dissertation Ă  un Ă©loge dans l’absolu des CaractĂšres. L’estime que des gĂ©nĂ©rations successives de gens de goĂ»t s’accordent Ă  tĂ©moigner Ă  une ƒuvre, plusieurs siĂšcles aprĂšs la mort de son auteur, se fonde sur des mĂ©rites profonds et essentiels. Il n’en est pas ainsi de la faveur qui s’attache Ă  un ouvrage au moment de sa publication. Trop souvent cet engouement est dĂ» Ă  des motifs plus extĂ©rieurs et plus futiles succĂšs de scandale, conformitĂ© aux goĂ»ts et Ă  la mode littĂ©raire du temps, parfum de nouveautĂ©. C’est donc dans ce sens que nous allons orienter nos recherches. LECTURES — Voir, dans Les CaractĂšres, essentiellement les chapitres De la Ville » et De la Cour ». PLAN DÉTAILLÉ Introduction Le succĂšs des CaractĂšres fut dĂšs leur publication considĂ©rable et trois Ă©ditions furent Ă©puisĂ©es en moins d’un an. Les gens du temps s’y jetaient pour y dĂ©couvrir non sans rancƓur une critique acerbe de leur propre personne ou de la classe sociale Ă  laquelle ils appartenaient. Les autres y trouvaient, outre le malin plaisir de voir Ă©gratigner autrui, l’agrĂ©ment plus dĂ©sintĂ©ressĂ© et plus profond d’une Ɠuvre qui, empruntant les genres en vogue, traitait des thĂšmes d’actualitĂ© sous une forme aimable et attrayante. C’est en ce sens que M. de MalĂ©zieu avait pu Ă©crire Ă  La BruyĂšre VoilĂ  de quoi vous attirer beaucoup de lecteurs et beaucoup d’ennemis. » I. Les personnalitĂ©s Ainsi le succĂšs immĂ©diat des CaractĂšres s’explique d’abord par les attaques personnelles qu’y pouvaient dĂ©couvrir les contemporains. Nombreux sont en effet ceux qui pouvaient se retrouver campĂ©s dans les portraits, si l’on en croit les clĂ©s » qui circulaient alors. Pour un CondĂ© qui pouvait avec complaisance, en dĂ©pit de son immense orgueil, se retrouver dans le portrait d’Émile, combien de victimes dans ces esquisses prises sur le vif ! Il est peu probable que Mme de Montespan ait retrouvĂ© sans dĂ©plaisir dans le portrait d’IrĂšne ses prĂ©occupations de malade demi-imaginaire, son goĂ»t pour les remĂšdes trop compliquĂ©s, ses frĂ©quentations trop complaisantes des sommitĂ©s mĂ©dicales et aussi le fait qu’elle ne pensait pas que pour se guĂ©rir il lui suffisait de faire appel Ă  la simple hygiĂšne et au simple bon sens. M. de Brancas devait aussi retrouver avec acrimonie le rĂ©cit encore aggravĂ© de ses distractions Ă  la Cour. Et nous ne parlons ni de Fontenelle, portraiturĂ© dans Cydias, ni de Gnathon, qui Ă©tait l’abbĂ© Danse, Ă  moins qu’il ne fĂ»t le marquis de LĂ©vy-Girardin. La liste en est inĂ©puisable. Outre ce succĂšs dĂ» Ă  des attaques personnelles, les CaractĂšres connaissaient un autre succĂšs plus large dĂ» au fait que les dĂ©fauts des classes sociales du temps s’y retrouvaient reprĂ©sentĂ©s. Les bourgeois voyaient avec malignitĂ© la caricature des Grands, prosternĂ©s devant le Roi et quĂȘtant servilement ses bonnes grĂąces, joueurs et dĂ©bauchĂ©s par surcroĂźt, fĂ©roces dans leurs rivalitĂ©s et cachant cette fĂ©rocitĂ© sous la politesse affectĂ©e des maniĂšres. Les Grands Ă  leur tour se gaussaient Ă  voir la peinture des bourgeois s’ingĂ©niant Ă  copier la Cour les Crispins qui se cotisent pour avoir un Ă©quipage ; les Sanions Ă©talant partout leurs armoiries et ignorant les gens qui ont connu leur pĂšre, un simple boutiquier. Mais les deux classes sociales s’accordent dans la haine fĂ©roce qu’elles Ă©prouvent contre les financiers et leur haine se satisfait Ă  voir la peinture de ces gens sans pitiĂ© qui font la loi grĂące Ă  leur fortune, tel ce Champagne qui sans hĂ©sitation signe un ordre qu’on lui prĂ©sente, qui ĂŽterait le pain Ă  toute une province si l’on n’y remĂ©diait », et s’arrogent les plus grands noms » et les terres les mieux titrĂ©es avec leurs chĂąteaux et leurs maisons antiques ». III. La vogue des genres dont s’inspire La BruyĂšre Il y a plus. Les CaractĂšres trouvaient un nouvel Ă©lĂ©ment de faveur dans le genre mĂȘme sous lequel ils se prĂ©sentaient au public et qu’annonçait le titre. C’est sous la forme des maximes et des portraits que se prĂ©sentaient les CaractĂšres. Deux genres en vogue s’il en fut les portraits fleurissaient dans les salons, notamment dans celui de Mlle de ScudĂ©ry, et SegrĂ© put sans effort rassembler en un volume, La Galerie des portraits, tous ceux qui s’y composĂšrent. Ils fleurissent aussi dans les Ɠuvres les mĂ©moires du cardinal de Retz, celles de Mme de Motteville donnent le portrait d’Anne d’Autriche. La Rochefoucauld et Retz composaient chacun de leur cĂŽtĂ© le portrait l’un de l’autre. De ce goĂ»t universel des portraits, la comĂ©die de MoliĂšre, fidĂšle mĂ©moire du temps, suffirait Ă  rendre tĂ©moignage. La scĂšne des portraits du Misanthrope, les portraits que l’on rencontre ça et lĂ  au fil des PrĂ©cieuses ridicules en font foi. La parodie des portraits ne manque mĂȘme pas Ă  l’époque et l’on sait que la parodie est moins la rançon d’une mode que sa consĂ©cration. SegrĂ© nous transmet le portrait-charge de Mme de la GrenouillĂšre et Boileau celui de Tisiphone. On pourrait montrer de la mĂȘme maniĂšre la vogue que connaissaient aussi les maximes, dans le salon de Mme de SablĂ© dont les pensĂ©es et les rĂ©flexions ont Ă©tĂ© publiĂ©es par l’abbĂ© Dailly. Le chevalier de MĂ©rĂ© publia lui aussi un recueil de maximes et tout le monde connaĂźt celui de La Rochefoucauld. IV. L’agrĂ©ment de la forme A. — COMPOSITION. AgrĂ©ables aux contemporains par les genres qu’ils empruntaient, Les CaractĂšres leur plaisaient aussi par la composition lecture facile de chapitres nettement distincts ; variĂ©tĂ© provenant de cette alternance des maximes et des portraits Ă  l’intĂ©rieur de chaque chapitre opposition artistique dans les portraits disposĂ©s en diptyques ou en triptyques ; art de l’ordonnance du dĂ©tail qui, prĂ©sentĂ© souvent comme un rĂ©bus, sollicitait la curiositĂ© du lecteur et exerçait sa sagacitĂ© sur tel ou tel de ces portraits avec un trait final qui illumine l’ensemble. B. — STYLE. Il n’est pas jusqu’au style enfin qui n’était de nature Ă  sĂ©duire le lecteur, tant par ces qualitĂ©s, communes au XVIIe siĂšcle, de prĂ©cision, de sens du mot juste, de probitĂ© de la pensĂ©e et de son expression, que par ces qualitĂ©s nouvelles de vie, de mouvement, de pittoresque et d’imprĂ©vu. Il y avait lĂ  encore un parfum de nouveautĂ© qui forçait le succĂšs. Conclusion Ainsi l’Ɠuvre de La BruyĂšre justifie Ă  l’examen la vogue dont elle fut l’objet. Elle flattait les goĂ»ts du temps en mĂȘme temps qu’elle sĂ©duisait par sa nouveautĂ© ; mais la vogue est chose passagĂšre et ce qui consacre une Ɠuvre c’est sa pĂ©rennitĂ©. L’ambition de Stendhal Ă©tait d’ĂȘtre lu dans les siĂšcles Ă  venir. La BruyĂšre a pleinement rĂ©alisĂ© pour son cette ambition. Les CaractĂšres sont une de ces Ɠuvres privilĂ©giĂ©es qui emportent Ă  la fois les suffrages des contemporains et de la postĂ©ritĂ©. REMARQUES IdĂ©es et exemples seule, la IVe partie L’agrĂ©ment de la forme » n’est pas illustrĂ©e d’exemples prĂ©cis. Il vous est facile de combler cette lacune Ă  l’aide des Ă©lĂ©ments fournis par le sujet faut-il rappeler comment on doit tirer parti des exemples il s’agit en tous les cas de mettre en valeur tous les dĂ©tails qui peuvent Ă©clairer la dĂ©monstration. Ainsi reportez-vous Ă  la Ire partie chacun des ridicules communs Ă  IrĂšne et Ă  son modĂšle, Mme de Montespan, se trouve Ă©noncĂ©, puisque c’est grĂące Ă  la somme de ces correspondances que l’on peut donner la clĂ© » du portrait. Mais le travail reste Ă  faire pour CondĂ©-Émile, Fontenelle Cydias, etc
 C’est pour vous une excellente occasion d’apprendre Ă  Ă©toffer un paragraphe en dĂ©veloppant ces exemples dans le sens indiquĂ©. SUJETS COMPLÉMENTAIRES Sujet 3 ApprĂ©ciez ce mot de M. de MalĂ©zieu Ă  La BruyĂšre dont il venait de lire Les caractĂšres VoilĂ  de quoi vous attirer beaucoup de lecteurs et beaucoup d’ennemis. » Lyon Sujet voisin du deuxiĂšme sujet traitĂ©, voir en haut de l’article. Mais la citation appelle une organisation diffĂ©rente I. Beaucoup de lecteurs. Cf. IIIe et IVe parties a La vogue des genres dont s’inspire La BruyĂšre ; b l’agrĂ©ment de la Beaucoup d’ennemis a la peinture satirique des classes sociales ; b la peinture peu flattĂ©e d’un certain nombre d’individus qui ne pouvaient manquer de se reconnaĂźtre. Sujet 4 Taine Ă©crit Nous avons vu dans La BruyĂšre un Ă©loge du peuple, des rĂ©clamations en faveur des pauvres, une satire amĂšre contre l’inĂ©galitĂ© des conditions de fortune, bref les sentiments qu’on appelle aujourd’hui dĂ©mocratiques. » Que pensez-vous de ce jugement ? Caen Pour la matiĂšre de la dissertation on se reportera au premier sujet traitĂ©, IIe partie voir en haut ainsi qu’au deuxiĂšme sujet, IIe partie voir en haut.I. ApretĂ© de la peinture Cette peinture n’est pas celle d’un rĂ©volutionnaire, mais celle d’un moraliste. Il vise Ă  rĂ©former les hommes non la sociĂ©tĂ©. Homme du XVIIe siĂšcle, il est trop bien enchainĂ© lui-mĂȘme Ă  sa place dans la hiĂ©rarchie sociale pour croire qu’il fĂ»t jamais possible de la remanier de fond en comble » PrĂ©vost-Paradol. Religieux, il estime que cette hiĂ©rarchie sociale est l’Ɠuvre de Dieu et que ces inĂ©galitĂ©s seront rĂ©parĂ©es dans un monde meilleur.
Sujet Contraintes Vous ferez le commentaire de l'extrait de La BruyĂšre Contrainte explicite : le commentaire d’un extrait des CaractĂšres de La BruyĂšre. Contraintes implicites : il convient de montrer : - son habiletĂ© Ă  commenter, en organisant une rĂ©flexion sur un texte qui permette d’en rĂ©vĂ©ler la signification profonde, en s’appuyant sur des exemples ;
Diphile commence par un oiseau et finit par mille sa maison n'en est pas Ă©gayĂ©e, mais empestĂ©e. La cour, la salle, l'escalier, le vestibule, les chambres, le cabinet, tout est voliĂšre ; ce n'est plus un ramage, c'est un vacarme les vents d'automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s'entend non plus parler les uns les autres que dans ces chambres oĂč il faut attendre, pour faire le compliment d'entrĂ©e, que les petits chiens aient aboyĂ©. Ce n'est plus pour Diphile un agrĂ©able amusement, c'est une affaire laborieuse, et Ă  laquelle Ă  peine il peut suffire. Il passe les jours, ces jours qui Ă©chappent et qui ne reviennent plus, Ă  verser du grain et Ă  nettoyer des ordures. Il donne pension Ă  un homme qui n'a point d'autre ministĂšre que de siffler des serins au flageolet et de faire couver des canaris. Il est vrai que ce qu'il dĂ©pense d'un cĂŽtĂ©, il l'Ă©pargne de l'autre, car ses enfants sont sans maĂźtres et sans Ă©ducation. Il se renferme le soir, fatiguĂ© de son propre plaisir, sans pouvoir jouir du moindre repos que ses oiseaux ne reposent, et que ce petit peuple, qu'il n'aime que parce qu'il chante, ne cesse de chanter. Il retrouve ses oiseaux dans son sommeil lui-mĂȘme il est oiseau, il est huppĂ©, il gazouille, il perche ; il rĂȘve la nuit qu'il mue ou qu'il libellĂ© du sujet confirme d'ailleurs ces impressions de dĂ©part. Il vous indique clairement deux centres d'intĂ©rĂȘt - le portrait d'un maniaque, ce mot renvoyant moins au sens habituel du terme celui qui est attachĂ© Ă  des habitudes risibles qu'au sens fort celui qui a un goĂ»t exagĂ©rĂ© et obsessionnel pour quelque chose, voire pathologique un fou; - l'art avec lequel !'Ă©crivain brosse ce portrait. Mais l'emploi dans ce mĂȘme libellĂ© du mot moraliste au xviie siĂšcle, Ă©crivain qui peint les moeurs; Ă  notre Ă©poque, philosophe qui propose une morale n'a rien de fortuit et peut vous inciter Ă  considĂ©rer, outre l'intĂ©rĂȘt esthĂ©tique du texte, son caractĂšre moral. ou oral, entre un sujet qui s'exprime et son interlocuteur. L'intention qu'a le premier d'influencer le second met en avant l'acte d'Ă©nonciation* lui-mĂȘme. Aussi les textes discursifs* sont-ils trĂšs divers dans la vie courante publicitĂ© Ă©crite, allo­ cutions politiques, correspondance privĂ©e, etc. mais aussi dans la littĂ©rature, oĂč l'on range sous ce nom des discours au sens habituel cette fois tels que les Oraisons funĂšbres de Bossuet, des lettres Ă©laborĂ©es comme celles de Madame de SĂ©vignĂ©, des essais L'Homme rĂ©voltĂ© de Camus, des ouvrages critiques Sur Racine de Roland Barthes, etc. ‱ Le discours* Si le genre discursif* peut utiliser des formes variĂ©es, il est avant tout le lieu de l'argumentation, appelĂ©e souvent raisonne­ ment, qui comporte trois Ă©lĂ©ments une thĂšse, les arguments qui la justifient, et les preuves qui soutiennent ces arguments c'est la dĂ©marche du commentaire composĂ© ... . Le choix de ces derniers est dĂ©terminĂ© par l'action que l'on veut exercer, sui­ vant que l'on s'adresse Ă  la raison ou au sentiment. Ils sont de plusieurs sortes affirmations, raisonnement logique, recours Ă  des exemples empruntĂ©s au rĂ©el ou inventĂ©s, conseils et ordres. De plus }'Ă©crivain essaie de rendre vraisemblable ce qui ne l'est pas forcĂ©ment et de crĂ©er une complicitĂ© avec ses lecteurs en recourant Ă  des connotations* qu'il peut partager avec eux pour des raisons sociales, culturelles, etc. ‱ L'analyse du discours* Quand vous abordez un texte de ce type ou plus gĂ©nĂ©rale­ ment un passage discursif* dans quelque genre que ce soit, soyez toujours attentifs - Ă  la logique du discours* l'enchaĂźnement des idĂ©es, trĂšs variable, mĂȘme si quelques grandes catĂ©gories peuvent se dis­ tinguer disposition» de la rhĂ©torique classique, inventaire, structure dialectique, etc. ; - Ă  s~s moyens d'expression et notamment Ă  la progression grammaticale adverbes, conjonctions de coordination, signes de ponctuation; attention Ă©galement aux figures de rhĂ©torique, notamment de construction -qui s'inscrivent dans le cadre de la phrase rĂ©pĂ©tition, anacoluthe rupture de construction, etc. - et de pensĂ©e -qui dĂ©passent souvent ce cadre ironie*, sarcasme, prosopopĂ©e figure qui consiste Ă  faire parler un mort, un animal, une chose personnifiĂ©e, etc. ; - aux marques ou indices de l'Ă©nonciation*, c'est-Ă -dire Ă  l'inscription dans son propre discours de celui qui s'exprime pronoms divers dĂ©signant l'auteur du propos et son lecteur par exemple les pronoms personnels de 1 re et de 2° personnes,. » fkkTE5.
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